etça fait mal, et ça fait mal, ça fait si mal que mĂȘme l'air que l'on respire vous fait mal et ça revient en souvenir et ça fait mal et malgrĂ© tout, il faut sourire et ça fait mal mais dans le lit, ta place est vide et ça fait mal et dans ton c ur, j'ai pris le bide et ça fait mal rien ne va plus ni dans le c ur ni dans la tĂȘte
[TK] DĂ©foncĂ© sous kush J'passe des heures au tĂ©l avec mon crush Ouh, fais pas si, fais pas ça Elle fait mal Ă la tĂȘte Fais pas si, fais pas ça Elle fait mal Ă la tĂȘte [TK] Gucci, bois d'argent, ça coĂ»te cher c'est pas donnĂ© Les vacances que tu veux, elles coĂ»tent cher j'dois charbonner Ta copine la folle, supprime lĂ , on la connais J'la cassais dĂ©jĂ quand j'lui vendais pour son nez Elle est corda pour faire l'amour, mais elle veut pas de mon amour Oh nan nan nan, elle veut gentil garçon Elle est corda pour faire l'amour, mais elle veut pas de mon amour Oh nan nan nan, elle veut gentil garçon [TK] DĂ©foncĂ© sous kush J'passe des heures au tĂ©l avec mon crush Ouh, fais pas si, fais pas ça Elle fait mal Ă la tĂȘte Fais pas si, fais pas ça Elle fait mal Ă la tĂȘte [JuL] Trop belle, c'est ta crush Trop bonne, c'est ta kush Tu tournes avec elle dans la ville avec 2 points dans la sacoche Ta crush elle veut du love, elle veut qu'tu la sortes, elle a fait les ongles Elle veut partir en voyage, elle en a marre d'rester Ă la maison Loin, loin Elle te demande si tu l'aimes, tu dis "ouais, ouais" Mais sur Snapchat, t'es rempli de tchoin, tchoin J'prĂ©fĂšre la zone et fumer des joints, joints Celine, Amel, toutes ses copines elle ramĂšnent Et sa fait coca, la belle, ils dĂ©barquent avec Baptiste et Kamel Ils sont dans la Clio Sa rĂȘve d'gros sous, d'voyage Ă Rio Toi, ta crush, tu l'as trahi oh Elle veut mĂȘme plus t'avoir en ami oh [TK] DĂ©foncĂ© sous kush J'passe des heures au tĂ©l avec mon crush Ouh, fais pas si, fais pas ça Elle fait mal Ă la tĂȘte Fais pas si, fais pas ça Elle fait mal Ă la tĂȘte [JuL & TK] Tu l'as trahi gros Veut plus t'avoir en ami oh Elle est corda pour faire l'amour, mais elle veut pas de mon amour Oh nan nan nan, elle veut gentil garçon Tu l'as trahi gros Veut plus t'avoir en ami oh Elle est corda pour faire l'amour, mais elle veut pas de mon amour Oh nan nan nan, elle veut gentil garçon [TK] DĂ©foncĂ© sous kush J'passe des heures au tĂ©l avec mon crush Ouh, fais pas si, fais pas ça Elle fait mal Ă la tĂȘte Fais pas si, fais pas ça Elle fait mal Ă la tĂȘte Paroles2Chansons dispose dâun accord de licence de paroles de chansons avec la SociĂ©tĂ© des Editeurs et Auteurs de Musique SEAM
DavyOne - Bourbier ft. Liim's (tiktok/paroles) | Elle fait mal Ă la tĂȘte, elle est trop fraĂźche, elle me rĐ”nd bĂȘteâSuivre TikTokTubes FranceYouTube: https:/
Le Deal du moment -35% KRUPS Essential â Machine Ă cafĂ© ... Voir le deal 299 ⏠NEW YORK CITY LIFE Archives Corbeille Bac de recyclagePartagez Aller Ă la page 1, 2AuteurMessageLena Wates Empire State of Mind âINSCRIT LE 10/10/2010 âMESSAGES 4276 âAGE DU PERSO 23 âADRESSE 5117 Rose Avenue 401, Queens âCĂLĂBRITĂ Emily Browning âSMALL IDENTITY PHOTO Sujet Re L'attente est toujours longue lorsque c'est quelqu'un qu'on aime. [PV Lena Wates] Mar 8 FĂ©v - 2306 Loin de la rĂ©alitĂ©, loin des prĂ©occupations, loin de toutes questions, loin de tout maux, loin de toute folie. La douleur ne sâeffaçait jamais et elle allait lâapprendre dans quelques minutes. Cependant, pour le moment, la rebelle voulait simplement profiter de cet instant qui leur Ă©tĂ© offert, elle voulait simplement se laisser envahir par les sensations et par le bonheur dĂ©vastateur. Les frissons courraient sur sa peau, son cĆur battait au-delĂ des limites du raisonnable alors quâelle se sentait affreusement bien. Le mĂ©lange alcool et mĂ©dicament provoquait toujours une douce euphorie qui nous plongeait dans un monde parallĂšle, mais embrasser Paul la transportait totalement dans une autre dimension. Les sensations Ă©taient si fortes quâelle savait dâor et dĂ©jĂ ce quâelle ressentait. Elle aurait beau le nier, câĂ©tait ainsi et elle nây pourrait rien, obligĂ©e dâaccepter cela. Cependant, elle nâĂ©tait pas assez bien pour lui, elle ne le rendrait jamais heureux comme il le dĂ©sirait et pour cela, elle se devait de mentir, elle devait absolument mentir et faire croire Ă un mensonge auquel elle ne croyait mĂȘme pas. Pas pour lâinstant, pas encore, pas tout de suite. Elle voulait avoir le droit Ă quelques minutes, encore, de ces douces sensations, de cette euphorie et de ce bonheur sans nom. Elle savait dĂ©jĂ quâil ne lui en voulait pas, malgrĂ© toutes les douleurs et malgrĂ© tout ce quâelle faisait. Il avait besoin de comprendre, mais comment lui faire comprendre quelque chose quâelle ne comprenait pas elle-mĂȘme. CâĂ©tait totalement impossible. Elle avait beau tourner et retourner toute sa vie dans tout les sens, elle se retrouvait toujours dans une voie sans issue oĂč le bonheur Ă©tait inexistant et oĂč la douleur ne cessait de la ravager. Nager dans le monde irrĂ©el qui se construisait Ă chaque baiser Ă©changĂ© avec lui Ă©tait si simple, si extraordinaire et si fantastique quâelle se sentait totalement heureuse comme si elle avait trouvĂ© sa place, comme si elle savait ce quâelle devait faire ou oĂč elle devait ĂȘtre. Illumination. Lorsque leurs lĂšvres se scellaient, elle se sentait transportĂ©e et vivante comme si la phrase qui la dĂ©finissait tant nâavait aucunes raisons dâĂȘtre, comme si elle avait toujours eu sa place sur terre, comme si elle avait toujours ressenti le besoin dâĂȘtre lĂ . Une nouvelle naissance. Elle touchait au bonheur du bout des doigts, elle touchait Ă ce sentiment si voulu de tous, elle touchait Ă une vraie vie loin des façons abrutissantes de fuir la rĂ©alitĂ©, loin des douleurs et de la destruction, loin de son pĂšre. Lorsque leurs regards se croisaient, câĂ©tait tout simplement magique. Tout ce quâil ressentait pour elle, tout ce quâil avait fait depuis quâils sâĂ©taient rencontrĂ©s sâĂ©taient bel et bien rĂ©el et sincĂšre. Ils avaient beau se trouver dans une autre dimension, ils demeuraient dans une rĂ©alitĂ© sans mensonges. Ces regards tellement vrais, tellement sincĂšres avec tous ces sentiments et cette vĂ©ritĂ© poussait la demoiselle Ă ne plus se sentir en Ă©quilibre, comme si elle se sentait dĂ©faillir, plonger dans un univers dans lequel elle sâĂ©tait promis de ne pas plonger. Une par une, ses barriĂšres cĂ©daient. Un par un, les murs sâeffondraient pour ne laisser que des sensations et une terrible rĂ©alitĂ© si souvent niĂ©e. Un frisson de froid Ă©chappa Ă la demoiselle lorsque les doigts encore affreusement froid de Paul se glissĂšrent dans son dos. Geste tellement empli de sentiments et de tendresses que le frisson nâĂ©tait pas seulement de froid. De peur et de dĂ©sir Ă©galement. Magique, sublime, tel Ă©tait lâinstant unique quâils Ă©taient en train de vivre. Un instant, un bonheur. Mais tĂŽt ou tard, il faut se rĂ©veiller. Il faut revenir Ă la rĂ©alitĂ© et parfois câest tellement brutal quâon nâa plus aucun moyen de se lĂšvres se descellĂšrent et elle comprit Ă cet instant que câen Ă©tait fini des simples sensations. La discussion allait suivre et elle avait tellement peur quâelle voulait simplement lâembrasser encore et encore. AprĂšs cela, la fin Ă©tait proche, beaucoup trop proche. Un frisson de peur parcourut son Ă©chine alors quâelle se retenait de laisser ce frisson traverser ses lĂšvres. Elle ne le quittait pas du regard, elle attendait patiente, les mains toujours dĂ©posĂ©es dans le cou de son ami, le cĆur battant la chamade, les frissons terribles sur sa peau et cette atroce peur qui lui nouait lâestomac. Il prononça son prĂ©nom et elle ferma les yeux un court instant car Ă peine eut-il dit quâil ne lui en voulait pas quâelle les ouvrait Ă nouveau croisant le regard de Paul comme si elle cherchait Ă y dĂ©celer le moindre mensonge. Un mensonge qui ne pouvait pourtant pas exister et qui nâexisterait sans doute jamais. En lâobservant, elle sut que ce nâĂ©tait pas tout. La discussion ce nâĂ©tait pas cela, la discussion ce nâĂ©tait pas simplement ces mots. Non, ça ne pouvait pas, il devait y avoir tellement pire et elle sây attendait. Croisant son regard une nouvelle fois, elle sut que la question allait survenir et quâil avait trouvĂ© ce quâil dĂ©sirait tant lui demander. Elle ne savait pas rĂ©ellement quel allait ĂȘtre cette question, elle ne savait pas rĂ©ellement ce qui allait suivre si ce nâest que cet instant merveilleux, cette transportation dans un autre univers allaient se terminer maintenant. La fin Ă©tait proche et elle dĂ©sirait lui demander de se taire, de ne rien dire et de simplement profiter de ce quâils pouvaient avoir. Elle voulait lâembrasser encore, ressentir ces Ă©motions, ces sensations, elle voulait y avoir le droit. Cependant, câĂ©tait bel et bien mort. Ses lĂšvres refusaient de sâouvrir pour demander le silence Ă Paul et elle refusait de lâembrasser Ă nouveau. La confrontation devrait avoir lieu tĂŽt ou tard, elle aurait prĂ©fĂ©rĂ© tard lui permettant ainsi de pouvoir toucher le paradis, toucher la vie rĂ©elle et de quitter un instant lâenfer oĂč elle ne cessait de sombrer chaque jour, chaque seconde, chaque minute. Il prononça Ă nouveau son prĂ©nom. Besoin quâelle soit la plus sincĂšre avec elle. NouĂ©e de peur, la rebelle acquiesça cependant Ă cette requĂȘte elle serait absolument sincĂšre si câĂ©tait ce quâil fallait, il nây avait aucun soucis lĂ -dessus. A moins que⊠BAM ! Pire quâun Ă©lectrochoc, la question immobilisa Lena si terriblement quâelle sentit son cĆur sâarrĂȘter. Cette peur quâelle lisait dans le regard de Paul Ă©tait si faible comparĂ©e Ă celle quâelle ressentait. Incapable de bouger, elle sentait son cĆur ne cessait de ralentir comme sâil sâapprĂȘtait Ă la lĂącher maintenant. Yeux dans les yeux. La question la terrorisait et elle avait peur de ce qui allait suivre. Est-ce quâelle lâaimait ? Son cĆur avait envie de balancer un Ă©norme OUI alors que ses lĂšvres refusĂ©es de sâouvrir pour laisser le mot ĂȘtre prononcĂ©. Ton sincĂšre, cinq mots qui risquaient de tout changer trop rapidement. Retour en arriĂšre, elle aimerait tellement. LâĂ©change passionnĂ© Ă©tait terminĂ© et il nây en aurait certainement plus dâautre. La peur se lisait dans le regard de Paul alors quâelle demeurait soupir sâĂ©chappa de ses lĂšvres alors quâelle laissait retomber ses mains qui passĂšrent du cou de Paul au corps de la jeune Wates. Elle croisa son regard, baissa le sien avant de sâenlever des genoux de son interlocuteur pour se laisser tomber Ă cĂŽtĂ© de lui. Sâappuyant contre le canapĂ©, elle fixa un point invisible en face dâelle. Un frisson de peur. La rĂ©action quâelle venait dâavoir appuyĂ©e tellement une rĂ©ponse nĂ©gative. Elle ne voulait pas lui faire du mal alors que câĂ©tait dĂ©jĂ fait. Levant les yeux au ciel et se maudissant elle-mĂȘme, elle nâosait plus le regarder. Ses jambes ne cessaient de bouger, tapant sur le sol un rythme de plus en plus rapide alors que son cĆur devenait de plus en plus. Comme si tout cessait maintenant, comme si la fin arrivait. Elle sentit une larme roulait sur sa joue, mais elle sâempressa de la faire disparaĂźtre. PlongĂ©e dans le mutisme, elle nâarrivait pas Ă trouver quoi dire ou quoi faire. Ces gestes et son silence parlaient pour elle pourtant, ils Ă©taient les tĂ©moins dâune rĂ©alitĂ© mensongĂšre. TĂ©moin dâun mensonge quâelle Ă©tait en train de pousser totalement, elle faisait croire Ă Paul des choses fausses comme elle nâavait cessĂ© de le faire pendant un bon moment, lui mentant sans cesse sur ses blessures. Elle ne voulait pas recommencer Ă vivre dans ce cercle infernal, elle ne voulait pas continuer Ă le blesser. Elle ne voulait pas. Sâappuyant contre le canapĂ©, elle prit enfin la suis dĂ©solĂ©e Paul, sincĂšrement tu sais⊠Tout nâest pas aussi difficilement sa salive, elle se redressa aussitĂŽt posant son regard sur Paul sans pour autant dĂ©sirer capter son regard quâelle ne cessait dâĂ©viter. Elle hĂ©sita longuement une nouvelle fois. Elle ne pouvait pas se contenter de cela, elle ne pouvait pas se contenter de mots comme cela, il avait le droit de savoir, il avait le droit de comprendre. Si elle devait lui faire du mal, le blesser, le perdre, autant quâil tiens Ă©normĂ©ment Ă toi, je suis vraiment bien et heureuse Ă tes cĂŽtĂ©s. Tu es quelquâun de tellement formidable et dâunique, tu ne cesses de tâoccuper de moi et de me redonner le sourire. Avec toi, je me sens vivre et je me sens importante, jâai vraiment lâimpression dâexister. Je ressens Ă©normĂ©ment de choses pour toi. Un lĂ©ger silence. Mais cette question concernant ces sentiments⊠Tu sais que ce nâest pas pour moi, tu sais que ce nâest pas des choses pour moi quand bien mĂȘme je le de tenir en place, la demoiselle se leva du canapĂ© et se mit Ă marcher de long en large devant son interlocuteur. Elle tremblait totalement au point quâelle ne sâen souciait mĂȘme plus, son cĆur ne cessait de ralentir alors que la piĂšce autour dâelle se doublait sans cesse si bien quâelle en Ă©tait venue Ă cligner des yeux beaucoup trop souvent. Un soupir sâĂ©chappa de ses lĂšvres en mĂȘme temps quâelle enfouissait sa tĂȘte dans ses mains. Elle avait tellement mal, tellement peur. Tout Ă©tait terminĂ© maintenant. Tout Ă©tait fini et elle se sentait morte. CâĂ©tait comme si elle plongeait Ă nouveau en plein enfer, de si haut quâelle en faisait une chute mortel. Sa tĂȘte la blessait, ces voix qui hurlaient dans sa tĂȘte, son cĆur qui ralentissait alors que seuls les frissons de peur courraient sur sa peau. Douleurs et blessures. Il faut toujours se rĂ©veiller et son rĂ©veil Ă©tait pire que brutal, elle avait si mal et si peur, elle se sentait si nulle et si inutile. Ne tenant plus, elle attrapa une cigarette dans son paquet traĂźnant sur le sol dans son appartement dĂ©vastĂ©. Elle farfouilla un moment avant de dĂ©nicher un briquet et elle perdit encore un bon moment avant de rĂ©ussir Ă allumer sa nicotine. Un frisson parcouru son Ă©chine et un soupir de soulagement sâĂ©chappa de ses lĂšvres en mĂȘme temps quâelle recrachait la fumĂ©e. Elle posa son regard sur Paul ne cessant de tirer sur sa cigarette de façon nerveuse et maladroite. Elle croisa son regard, dĂ©tournant aussitĂŽt le sien. Elle devait parler maintenant, elle avait encore le pouvoir de tout changer, maintenant. Elle devait simplement ouvrir la bouche et cessait de mentir. De long en large, le cĆur ralentissant, la vue troublĂ©e, les frissons de peur, lâestomac nouĂ©, le tic nerveux sur sa cigarette alors quâelle Ă©tait incapable de croiser Ă nouveau son regard, Lena prit la parole et se as vu ce que je suis, tu as vu de qui je viens⊠Je vais devenir comme lui, je ne veux pas que tu en sois le tĂ©moin, je ne veux pas que tu souffres de cela et je ne veux pas te faire de mal en devenant ainsi. Elle croisa un court instant son regard. Ne me demande pas de faire cela jâen suis incapable, tu comptes beaucoup trop. Je nâai aucune envie de te perdre et pourtant je sais que câest le mieux pour toi, que tu restes loin de moi et loin de tout ça. Les barriĂšres doivent revenir, les murs Ă©galement et cela mĂȘme siâŠ. MĂȘme siâŠ. Avalant sa salive difficilement, elle tourna son regard vers lui frissonnante, le dĂ©tournant aussitĂŽt. MĂȘme si je tâ haĂŻssant dĂ©jĂ , elle renversa le premier meuble se trouvant sur son passage. Un frisson parcourut son Ă©chine alors quâelle se mettait Ă marcher de long en large de plus en plus vite et quâelle se sentait de plus en plus faible. Elle devait ravaler ces mots, mais il Ă©tait dĂ©jĂ trop tard. MalgrĂ© la sincĂ©ritĂ©, elle aurait prĂ©fĂ©rĂ© revenir en arriĂšre et lui faire croire le contraire quitte Ă devoir souffrir. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'attente est toujours longue lorsque c'est quelqu'un qu'on aime. [PV Lena Wates] Ven 25 FĂ©v - 518 Un soupir. Sa premiĂšre rĂ©action. Elle semblait embĂȘtĂ©. Ses bras tombĂšrent de leurs perchoir, elle n'avait plus de contact avec le jeune homme. Son corps rĂ©pondait dĂ©jĂ Ă sa place, elle s'Ă©cartait de lui. Elle bannissait tout contact physique avec Paul. La rĂ©ponse allait certainement ĂȘtre aussi dire Ă dire qu'Ă entendre. Paul se prĂ©parait mentalement. La jeune femme baissa le regard vers le sol. Paul compris, et un mouvement discret de ses maxillaires se fit. Il se renfermait peu Ă peu. Finalement, il n'aurait pas du en parler. Laisser tout cela hors du temps. Du moment qu'il Ă©tait heureux sur l'instant. Un battement de plus en plus intense se faisant ouĂŻr. Lena battait du pied nerveusement sur le sol. Paul n'entendait plus que le rebond du pied de Lena sur le sol. Un claquement qui envahit aussitĂŽt l'esprit de Paul. Lena Ă©tait restĂ©e muette. Qu'est ce que cela voulait signifier ? Bien sĂ»r que le jeune Lyde se doutait de sa rĂ©ponse. Il la connaissait tout de mĂȘme assez pour savoir ce qu'elle pensait. Une larme bondit des yeux de Lena. Elle dĂ©ferla sur la pente abrupte de ses joues. Mais la jeune femme arrĂȘta sa course folle, comme si elle voulait cacher ses Ă©motions Ă son interlocuteur. Elle prononça quelques mots. Des mots dures, mais en mĂȘme temps, ils n'Ă©taient pas Ă©tonnant de sa part. Elle semblait ne plus savoir oĂč elle se trouvait. Puis dans un vacarme silencieux, Lena marqua une pause, et l'inquiĂ©tude des deux ĂȘtres s'Ă©pancha dans tout les recoins de la piĂšce. Un instant, une seconde, puis Ă nouveau, elle prononça quelques mots. Elle Ă©tait heureuse Ă ses cĂŽtĂ©s. Quel bonheur de l'entendre dire ceci, ces mots lui rĂ©chauffĂšrent le cĆur furtivement. Mais les histoires d'amour n'Ă©tait pas pour elle. Bien sĂ»r que si, tout le monde Ă le droit Ă son histoire, du plus grand voyou au plus bon des Hommes. MĂȘme si ce n'Ă©tait qu'une passion furtive. Chaque ĂȘtre doit ĂȘtre chĂ©ri. Elle se leva du canapĂ© ou ils Ă©taient assis. Elle faisait les cents pas devant lui. Cette façon d'agir, elle Ă©tait prĂ©occupĂ©e. Le jeune rebelle l'Ă©tait de mĂȘme. D'un instant Ă l'autre il pouvait perdre l'objet » de tout ses rĂȘves, de tout ses fantasmes. Paul Ă©tait assis, il releva la tĂȘte. La regarda fixement. La jeune femme plongea son visage dans ses mains. Signe de dĂ©sespoir. Vainement, Paul fit tomber sa tĂȘte en arriĂšre, reposant alors sur le rebord du canapĂ©. Il fixait le plafond, que pouvait-il faire dĂ©sormais ? Elle semblait perdue, comme Ă son habitude. Mais lui, aussi l'Ă©tait. Et Ă deux, ils seraient bien plus fort. Il entendit la jeune femme partir, cherchant quelque chose. Ses cigarettes, Paul en reconnu l'odeur, et la fumĂ©e qui de ses longs bras fumant s'Ă©tala Ă travers la piĂšce et s'Ă©chappant par la fenĂȘtre encore ouverte. La jeune femme reprit alors la parole, cassant cette horrible tranquillitĂ© qui les menaçaient. Elle ne voulait qu'il devienne le tĂ©moin de sa folie. Son regard le traversa. Elle semblait inquiĂšte. Chaque paroles qu'elle prononçait semblait ĂȘtre pour elle comme chaque pas d'un funambule. Elle marchait sur des oeufs. La seule folie dont la jeune femme Ă©tait atteinte maintenant Ă©tait de se refusĂ©, l'amour Ă©perdu de Paul se disait-il. Restait en dehors de tout cela. C'Ă©tait trop dur, il la voulait elle, objet » de ses tendresses, de son amour. Nulle n'avait alors conquit Paul ainsi, il avait pieds et point liĂ©s Ă elle. Il aurait tout fait pour la jeune femme. Elle voulait rebatir ses murs de hontes, qu'ils s'Ă©taient créée entre eux. Non ! Lena avala sa salive, regarda Paul dans les yeux fuyant aussitĂŽt son regard, comme deux personnes attirĂ©s l'un, l'autre ne voulant pas dĂ©voiler leurs feux. Elle prononça alors ces quelques mots, MĂȘme si je t'aime. »AtterrĂ©, Paul la regardait Ă©tonnĂ©, il Ă©tait totalement surpris, il s'attendait pas Ă une marque d'affection aussi flagrante de sa part. D'un coups, la jeune femme renversa alors le premier meuble sur son passage elle semblait prise de peur, un frisson l'envahit. Paul se releva immĂ©diatement du fauteuil. La bouche entre-ouverte, il ne savait que pensait. Bien sĂ»r, il Ă©tait heureux, mais de maniĂšre Ă©trange, ce n'Ă©tait pas une profusion de joie. Non, c'Ă©tait trĂšs diffĂ©rent, comme une chaleur qui grossissait Ă l'intĂ©rieur de lui. Un mal qui s'emparait de son corps, une fleur fanĂ©e, qui renaĂźt aux premiĂšres lueurs du soleil. Il s'approcha de Lena, la fixant. Elle Ă©tait dos Ă lui. Il posa sa main sur son Ă©paule. Il ne savait pas quoi lui rĂ©pondre, pas quoi dire. Il n'Ă©tait pas habituĂ© Ă cela, pas habituĂ© Ă exprimer ses ressentit. Il prĂ©fĂ©rait Ă©crire, c'Ă©tait beaucoup plus facile et mĂȘme c'Ă©tait plus structurĂ©. Il essaya de se concentrer le mieux qu'il pĂ»t alors. Lena ... Je te comprends. »Il marqua une pause. La jeune femme semblait toujours dans le mĂȘme Ă©tat d'esprit. DĂ©licatement, il glissa son bras le long du corps de la jeune femme. Et son autre main serpenta sous son bras pour ainsi Ă©treindre dĂ©licatement la jeune femme. Elle Ă©tait comme emprisonnĂ© en ses bras. Quel moment dĂ©licieux pour le jeune Lyde qui regardait le cou de la jeune demoiselle. D'un ton incertain, il reprit alors. Je comprends ce que tu m'as dis, je veux t'aider, Ă nous deux on y arrivera ... Je m'en fiche de souffrir pour toi. »Ce que cela pouvait sembler niais. On aurait dit des paroles d'un mauvais film. Il racla discretement sa gorge et ouvrit Ă nouveau les lĂšvres. Lena, je te jure, je t'en supplis laisse moi ma chance si tu m'aime. »Il desserra ses bras de la jeune femme, et se posta en face d'elle. Il la regardait se dĂ©battre de ses dĂ©mons. Son regard Ă©tait plein de compassion, plein de frustration. Il voulait ĂȘtre Ă elle, et elle Ă lui. Il voulait liĂ© son Ăąme Ă elle. Il se damnerait dans ses bras, il ferait pacte avec les dĂ©mons pour pouvoir Ă nouveau goĂ»ter ses lĂšvres. Lena Wates Empire State of Mind âINSCRIT LE 10/10/2010 âMESSAGES 4276 âAGE DU PERSO 23 âADRESSE 5117 Rose Avenue 401, Queens âCĂLĂBRITĂ Emily Browning âSMALL IDENTITY PHOTO Sujet Re L'attente est toujours longue lorsque c'est quelqu'un qu'on aime. [PV Lena Wates] Dim 27 FĂ©v - 2346 Le tremblement Ă©tait incessant. Ses mains tremblaient si fort quâelle se sentait incapable de tenir cette cigarette qui demeurait dans ses mains allant rapidement et trop souvent Ă la rencontre de ses lĂšvres. Son cĆur ralentissait sans cesse, devenant quasiment imperceptible, comme sâil allait la lĂącher lĂ tout de suite. La piĂšce autour dâelle Ă©tait double sans cesse ce qui la poussait Ă cligner trop souvent et trop rapidement des yeux comme si, Ă chaque fois quâelle les ouvrait de nouveau, elle pouvait se replonger dans lâautre dimension. Dans cette dimension dâil y a quelques minutes. Replonger avec lui dans un paradis lointain, trĂšs lointain. La jeune Wates avait tellement peur et tellement mal quâelle ne se prĂ©occupait plus de rien. Marcher de long en large. Perdre le lien avec la rĂ©alitĂ© par la vue troublĂ©e et par le ralentissement de son cĆur. La peau couverte de frisson de peur qui nouait son estomac. Incapable de se contenir. Incapable de croiser son regard. Les mots venaient de sortir, si sincĂšres de ses lĂšvres. Elle venait de le supplier de ne pas faire cela, elle en Ă©tait totalement incapable. Elle ne voulait pas le perdre. Elle ne pouvait pas le perdre. Pas comme ça. Pas Ă cause dâelle. La demoiselle savait parfaitement ce quâelle Ă©tait, elle savait parfaitement quâelle allait devenir comme son pĂšre et quâelle risquait de faire du mal Ă Paul. Elle savait parfaitement quâelle allait devenir aussi folle que lui et elle ne voulait pas quâil en soit le tĂ©moin. Elle refusait quâil assiste Ă cette dĂ©chĂ©ance dont elle serait la victime. Impensable. Tout ce qui sâĂ©tait effondrĂ© quelques instants plus tĂŽt, ces barriĂšres, ces murs quâelle maintenait, devaient rĂ©apparaĂźtre le plus rapidement possible, elle venait de lui dire cela Ă©galement. Lena se connaissait, elle savait quâelle agissait pour le bien de son ami mĂȘme si sur lâinstant ça faisait mal. CâĂ©tait tellement mieux. Pourtant, elle venait dâavouer quelque chose. Quelque chose qui le pousserait Ă ne pas fuir. Comme elle dĂ©sirait ravaler ses mots alors que câĂ©tait totalement impossible, elle ne pouvait pas faire comme si elle nâavait pas dit cela. Elle ne pouvait pas maintenant sortir que ce nâĂ©tait pas vrai. Elle lâaimait, rĂ©ellement, sincĂšrement et les mots lui avaient Ă©chappĂ©s comme pour apaiser la douleur quâelle lui infligeait alors quâen vĂ©ritĂ©, elle se retrouvait bloquĂ©e et sans aucune issue possible. Elle venait de se condamner, seule. Se rendant compte de cela, se haĂŻssant dâagir ainsi, dâavoir dit cela, la rebelle renversa le premier meuble qui se trouvait devant elle. Le meuble heurta le sol dans un bruit fracassant alors quâelle nây prĂȘtait pas attention marchant de plus en plus vite, de long en large. La demoiselle se sentait faible et minable. Elle ne devenait quâun pion, un horrible pion soumis au destin. CâĂ©tait impossible, ça ne pouvait pas lui arriver, ça ne pouvait pas. La peur collait Ă sa peau, lui tordant le ventre. Elle avait Ă©tĂ© sincĂšre en lui disant cela, elle avait Ă©tĂ© affreusement et horriblement sincĂšre. Comme pour apaiser les souffrances Ă venir, elle avait prĂ©fĂ©rĂ© lui avouer. Lena aurait mieux fait de garder cela enfoui, de se taire et de le laisser souffrir. Il aurait souffert quelques temps, sur le moment alors que maintenant il risquait de souffrir pour toujours et tout Ă©tait de sa faute, absolument tout. Elle Ă©tait idiote, idiote et minable. La demoiselle ne savait absolument plus comment sâen sortir. Prise au piĂšge. Un animal en cage. Elle continuait de marcher de long en large, tirant incessamment sur sa cigarette comme si la solution allait lui sauter au visage, comme si tout allait apparaĂźtre et quâelle allait trouver le miracle. Elle espĂ©rait tellement alors quâelle savait quâelle Ă©tait condamnĂ©e. Ses mots ne pouvaient pas ĂȘtre ravalĂ©s, il les avait entendus, il les avait compris et il en tiendrait surement compte, trop compte. Sa tĂȘte lui tournait affreusement, son cĆur ralentissait sensiblement alors quâelle avait lâimpression de sâeffondrer dans un trou noir sans issu, sans moyen de survivre. La peur la prenait. Elle avait peur, affreusement peur. La demoiselle tentait dâenfouir ses dĂ©mons, se dĂ©battant avec eux dans cette lutte acharnĂ©e oĂč elle devenait si faible. Les mots Ă©taient passĂ©s entre ses lĂšvres. MĂȘme si je tâaime ». Quelle idiote ! Quelle idiote ! Quelle idiote ! Elle nâaurait jamais dĂ»t dire ça, elle aurait simplement dĂ»t le rejeter, lâenvoyer au loin avec des paroles dures et froides, des paroles quâelle savait utiliser et manier. LĂ , elle nâĂ©tait plus dans son monde et elle ne savait absolument plus comment agir. CâĂ©tait un peu comme redevenir un nouveau-nĂ© qui ne connait rien du monde et qui ne peut rien faire hormis subir jusquâĂ comprendre et pouvoir agir. La sensation Ă©tait horrible pour la demoiselle qui avait tellement lâhabitude dâĂȘtre sans cesse au dessus de tout, plus forte sans cesse. Ce visage de marbre, ce cĆur de glace. CâĂ©tait elle et elle en Ă©tait si loin. Le contrĂŽle de la situation lui filait entre les doigts et elle ne savait plus comment agir, comment vivre, comment survivre. Le meuble au sol, elle avait continuĂ© un instant ses allĂ©es et venues incessants avant de sâimmobiliser. Elle devait avant tout se calmer et rĂ©flĂ©chir lentement. Il y avait toujours une solution, une solution Ă chaque situation, Ă chaque problĂšme. Elle allait trouver. Elle allait sâen sortir. Elle allait rĂ©ussir. Seule. Elle sentit la prĂ©sence de Paul derriĂšre elle, elle le sentait prĂšs dâelle. Il nâavait encore rien fait et pourtant elle Ă©tait sĂ»re quâil Ă©tait lĂ , absolument certain. CâĂ©tait affreux de constater quâelle pouvait savoir cela si facilement, trop facilement comme si elle Ă©tait connectĂ©e Ă lui dâune certaine façon. La jeune Wates refusait de se lancer dans une histoire, dans lâamour et toute cette folie furieuse, cette dĂ©pendance. Non, ce nâĂ©tait pas elle ça et il allait devoir lâapprendre. Elle refusait de lui faire du mal ce qui la laissait aussi faible, aussi minable. Incapable de savoir comment agir et comment sâen sortir, incapable de trouver quoi dire ou quoi faire. CâĂ©tait la premiĂšre fois quâelle Ă©tait dans une impasse. Elle sentait les yeux de son ami sur elle et elle sâefforçait de contrĂŽler ses tremblements, elle sâefforçait de savoir comment tenir et comment rĂ©ussir. Il y avait une solution, câĂ©tait obligatoire. Sa main sur son Ă©paule. Elle dĂ©sirait se retourner et se blottir dans ses bras. Incapable de trouver une solution, elle se sentait dĂ©faillir. Elle ne devait pas pourtant, elle ne devait pas mĂȘme si elle le voulait, mĂȘme si câĂ©tait son dĂ©sir le plus cher. La demoiselle ferma les yeux relevant lentement la tĂȘte comme pour retrouver la force. Il la comprenait. Un sourire ironique apparu sur son visage alors quâelle demeurait muette. Son bras se glissant le long de son corps, son autre main sous son bras. PrisonniĂšre de ses bras. Elle aurait dĂ»t rĂ©agir et sâĂ©loigner aussitĂŽt, câĂ©tait mieux. CâĂ©tait prĂ©fĂ©rable et pourtant elle demeurait immobile. Les yeux fermĂ©s, sa respiration se calmait lentement autant quâelle se calmait et que son cĆur se remettait Ă sâaccĂ©lĂ©rer. Elle se sentait mieux, terriblement mieux. Il comprenait ce quâelle avait dit bien alors pourquoi la gardait-il prisonniĂšre ? Il voulait lâaider, Ă eux deux ils y arriveraient. Il sâen fichait de souffrir pour elle. MalgrĂ© elle, un sourire se dessina sur ses lĂšvres. RassurĂ©e ? Elle lâĂ©tait alors quâelle nâaurait pas dĂ»t lâĂȘtre. La rĂ©alitĂ© la rattrapa lorsquâil se racla la gorge. Elle devait rĂ©agir, rapidement. Ses yeux sâouvrir alors quâil la suppliait de lui laisser sa chance si elle lâaimait, câĂ©tait dĂ©gelasse de marcher par le chantage ainsi. Soudain, elle Ă©tait seule. Il Ă©tait en face dâelle, mais elle demeurait seule sans soutient, comme sâil lâavait abandonnĂ©. Un pas en arriĂšre. Lentement. Doucement. Elle sâĂ©loignait. Un autre pas en arriĂšre. Lena ne le quittait pas des yeux alors quâelle murmurait suis dĂ©solĂ©eâŠ.Un autre pas en arriĂšre et elle sâimmobilisa comme jugeant quâil y avait assez de distance entre eux. Ătre dĂ©solĂ©e nâĂ©tait rien, mais câĂ©tait les seuls mots quâelle avait rĂ©ussi Ă prononcer, les seuls mots qui ne risquaient pas de la faire basculer. Rien nâĂ©tait comme elle le dĂ©sirait, rien nâĂ©tait comme elle espĂ©rait. Elle se sentait tomber Ă chaque seconde, elle avait lâimpression quâelle allait sâĂ©crouler sur le sol si rapidement. Tout Ă©tait en train de voler en Ă©clat autour dâelle, elle Ă©tait en train de le perdre et elle sâĂ©loignait pourtant. Lena ne savait plus comment faire, comment agir. Sa tĂȘte lui tournait, elle tremblait, elle avait si mal, si peur. Fermant les yeux, elle baissa la tĂȘte lentement alors que la cigarette glissait sur le sol. Lena rĂ©agit aussitĂŽt et elle lâĂ©crasa dans un mouvement rempli de haine, une haine contre elle-mĂȘme. PaniquĂ©e, son regard se promena dans la piĂšce Ă la recherche dâun objet tranchant. Elle devait se faire du mal, elle devait faire quelque chose. Son regard se posa Ă nouveau sur Paul et son cĆur se fendit en mille. Elle lui avait fait du mal, elle le lisait dans son regard. La jeune Wates ne dĂ©sirait pas lui faire du mal, elle ne voulait pas le blesser. Elle nâĂ©tait pas comme son pĂšre, pas encore. Un cĆur battait dans sa poitrine et elle dĂ©sirait quâil soit heureux. La rebelle passa sa langue sur ses lĂšvres sĂšches alors quâelle ouvrait la bouche une nouvelle fois. Tu peux comprendre mes mots, mais tu ne peux pas en saisir le sens rĂ©el Paul. Un regard dĂ©solĂ© en sa direction. Je refuse de te condamner Ă cela, ne me le demande pas, je tâen prie. Peut-ĂȘtre quâon y arriverait tous les deux, peut-ĂȘtre, mais tu risquerais dâen souffrir. Tu tâen fiche, pas moi, je refuse de prendre le risque de tâobliger Ă souffrir ainsi Ă cause de moi, Ă cause de ce que je suis alors que jâai le pouvoir de tâempĂȘcher de vivre cela. Un soupir entre ses lĂšvres alors quâelle continuait. Je tâaime Paul, mais ne me fait pas ce genre de chantage sâil te plait. Ce nâest pas une question de laisser une chance ou non. Ce nâest pas cela. Je suis rĂ©ellement dĂ©solĂ©e, mais je ne te condamnerais pas ainsi, ce nâest pas en mon pouvoir, je nâen ai guĂšre envie dâailleurs. Horreur. Elle venait Ă nouveau de dire quâelle lâaimait. Elle venait Ă nouveau de prononcer les mots quâelle ne devait absolument plus prononcer. Elle avait beau avoir Ă©tĂ© froide et distante dans tous le reste de ses paroles, ces sept petites lettres avaient Ă©tĂ© dites si tendrement quâelle prenait le pouvoir sur tout le reste. CâĂ©tait horrible de se rendre compte de cela, cette vĂ©ritĂ© atroce. Elle lâaimait, elle Ă©tait dĂ©pendante de lui vu quâelle dĂ©sirait absolument quâil reste et quâau-delĂ de tout elle dĂ©sirait son bonheur sans jamais le faire souffrir. La demoiselle se remit aussitĂŽt Ă marcher de long en large Ă nouveau en proie Ă cette horrible torture. Elle ne le regardait plus. Son cĆur battait la chamade dans sa poitrine et pourtant il Ă©tait si inexistant quâelle avait lâimpression de ne pas le sentir. Sa respiration Ă©tait difficile Ă trouver. Les frissons sur sa peau et son ventre nouĂ© tĂ©moignaient de la peur qui la rongeait inlassablement. Sa vue se troublait si bien quâelle ne cessait de porter ses mains Ă ses yeux comme dans lâespoir que le brouillard allait ainsi disparaĂźtre. Son regard tomba alors sur le couteau quâelle possĂ©dait entre les mains tout Ă lâheure. Rapidement, brusquement, elle sâen saisit et revient se planter devant Paul. Elle devait absolument faire peur dâautant plus en ayant cette arme tranchante entre les mains. Elle leva le regard vers lui alors quâun Ă©clair de folie passait dans ses yeux. Le visage de Paul Ă©tait si flou devant ses yeux quâelle ne saisissait pas sâil la prenait, ou non, pour une dingue. La peur devait le ronger. Pas autant que la peur rongeait la demoiselle qui Ă©tait totalement perdue. Elle lança un regard implorant vers lui alors quâelle lui tendait le couteau, tenant celui-ci par la lame, lui tendant de telle façon Ă ce quâil puisse se saisir du manche. La rebelle insista sans rien dire, un long moment jusquâĂ ce quâil se saisisse du couteau. Elle recula lĂ©gĂšrement, un simple petit pas en arriĂšre pour pouvoir bien le regarder. Surement, la rebelle remonta les manches de sa veste dĂ©voilant ses bras. Un mutilĂ© dâil y a peu, un quâil venait de soigner quelques instants plus tĂŽt alors que lâautre demeurait marquĂ© mais sain. Elle releva les yeux sur lui, implorante avant de mal !Ce nâĂ©tait pas une demande ou une requĂȘte, câĂ©tait un vĂ©ritable ordre. Son cĆur sâĂ©tait remis Ă battre la chamade et elle le sentait rĂ©ellement dans sa poitrine, douloureux. La jeune brune nâarrivait plus Ă penser, elle ne savait pas comment agir, elle ne savait pas comment le renvoyer sans lui faire de mal. Elle ne savait pas comment faire dâautant plus quâelle lâaimait. Le seul moyen de sâen sortir Ă©tait de plonger dans ce quâelle connaissait. Elle refusait de prendre de la drogue devant lui, elle refusait dâen prendre le temps quâil Ă©tait lĂ . La demoiselle ne pouvait pas plonger dans cette dimension. Elle ne pouvait pas lâembrasser non plus, plus maintenant. Le seul moyen Ă©tait donc de souffrir et de sentir cette souffrance au-delĂ que dans sa tĂȘte oĂč ses pensĂ©es tambourinaient. Elle Ă©tait folle, mais pourtant totalement ancrĂ©e dans la rĂ©alitĂ©. Incapable de savoir comment agir devant cette situation qui lui Ă©tait si inconnue, la demoiselle dĂ©cidait alors de plonger dans ce quâelle connaissait. Lena ne quittait pas son prince charmant » des yeux alors quâelle lui tendait ses bras. Elle attendait le coup fatal. Elle attendait de sentir la douleur sur sa peau. Elle attendait de pouvoir sâen sortir. Tremblante, peuplĂ©e de peur, le cĆur battant Ă tout rompre, la vue floue, elle se sentait dĂ©faillir. Elle ne le quittait pas des yeux, suppliante, dans lâattente de la douleur dĂ©chirante. Dans lâattente du connu. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'attente est toujours longue lorsque c'est quelqu'un qu'on aime. [PV Lena Wates] Mar 15 Mar - 1324 Elle murmura quelques mots. Une excuse. Pourquoi s'excusait elle et de quoi ? Elle fit un autre pas en arriĂšre, la distance entre eux deux semblait immense. Paul voulait avancer, il la voulait pour lui. C'Ă©tait peut ĂȘtre arrogant et totalement stupide. Mais quoique inconscient qu'il fĂ»t, il ne voulait pas abandonner. Il se battrait pour elle. Il s'apprĂȘtait Ă avancer, mais le regard de Lena semblait distant. Qu'il fasse cent pas vers elle oĂč qu'il reste immobile, la distance restera la mĂȘme. Le regarde du jeune homme s'assombrit. Qu'avait-il fait pour mĂ©riter cela ? La jeune femme dont il Ă©tait fou amoureux, celle qui le rendait quasiment aliĂ©nĂ©, voulait de lui, elle l'aimait. De vrais sentiments, du moins qui semblait ĂȘtre plus vrai que nature. Et pourtant, une impossibilitĂ© d'ĂȘtre ensemble. Elle passa sa langue sur ses lĂšvres. Elle s'apprĂȘtait Ă parler. Paul Ă©tait pendu Ă ses lĂšvres, quel que soit ses mots, il voulait l'entendre. Il n'entendait plus rien, faisant abstraction de tout. Elle. Elle Ă©tait la seule et unique chose importante Ă cet instant. Ses paroles Ă©tait un nectar dont il se dĂ©lectait avec joie, seulement comme Tantale, il allait ĂȘtre puni Ă entendre les flots sans jamais pouvoir y goĂ»ter. L'objet de tout ses dĂ©sirs se renfermer sur lui-mĂȘme. Elle ne voulait pas le condamner. Mais condamne moi ! Se dit-il intĂ©rieurement. Il n'attendait que cela. Il ne dĂ©sirait que cela. Il n'y a d'amour sans douleur. Elle ne voulait pas de chantage de sa part. De chantage ? Quel chantage ? Ca n'Ă©tait pas ça qu'il voulait. Il l'implorait de lui laisser une chance, c'Ă©tait un geste de dĂ©sespoir. Etant si prĂȘt du but, Paul ne voulait plus renoncer. Il la voulait, il l'aurait. Si seulement les choses Ă©tait aussi simple ... Elle semblait tourmentĂ©e, elle marchait dans cette piĂšce qui devenait de plus en plus petite pour ces deux jeunes gens. Il aurait voulu crier, lui crachait ses sentiments. Lui montrait Ă quelle point elle comptait, qu'il prendra soin d'elle, qu'il serait pas plus bruyant qu'une ombre, qu'il ne serait lĂ que quand elle le voudrait, qu'il deviendrait l'ombre de son ombre. Elle arpentait la piĂšce, se frottant les yeux rĂ©guliĂšrement, Paul n'avait pas bouger d'un iota. Il ne comprenait plus rien Ă cette action. Si elle l'aimait, qu'elle vienne, qu'elle saute dans ses bras. Qu'ils se trouvent une fois pour toute. D'un coup, elle ramassa ce satanĂ© couteau jetĂ© alors par le jeune Lyde. Qu'allait-elle faire avec cette lame aiguisĂ©e. Elle se planta devant lui, prenant conscience du danger, Paul pris peur. Ses yeux grossirent, ses pupilles se rĂ©tractĂšrent. Son pouls s'accĂ©lĂ©rait. Elle regardait Paul avec insistance, tenant l'arme par la lame. Elle semblait vouloir que Paul la prenne. Sans agir, le jeune homme la regardait dans les yeux. Il avait adoptĂ© un air dur, il ne voulait pas qu'elle le fasse, il ne voulait pas le faire. Puis sa voix retentit Fais-moi mal ! » Lena lui donnait un ordre. Un ordre qu'il ne pouvait accomplir. Il ne pouvait pas lui faire de mal physiquement. Il n'aurait jamais pu. Elle attendait qu'une douleur lui pĂ©nĂštre l'Ă©piderme, de sentir le sang chaud couler sur sa peau, un liquide pourpre descendre Ă toute vitesse sur elle. Mais Paul n'en fit rien. Sans mot, il prit le couteau. Il tenait le manche fermement et Lena la lame. Il attendait qu'elle relĂącha cette derniĂšre. Il ne voulait pas causer de tords Ă sa bien aimĂ©e. Plusieurs minutes s'Ă©coulĂšrent dans le silence. La jeune femme lĂącha son arme. Paul tenait dĂ©sormais le couteau de cuisine. Son bras vient de le long de son corps, et sa voix retentit dans la piĂšce. Lena, je ne te ferais pas de mal »Il tenait fermement la lame. Il voulait se rapprocher de sa convoitĂ©e, il voulait lui ressembler. Et sans un mot, il porta la lame dans son autre main. D'un coups sec, il sectionna sa paume. La douleur envahi son bras, paralysant tout son avant-bras gauche. Des picotements se firent ressentir. Son bras eu un tremblement. Pourquoi ce geste ? C'Ă©tait stupide, et douloureux ! Le liquide se rĂ©pandait dans sa paume qu'il referma pour Ă©viter que trop de goutes ne tombe au sol. Il regardait Lena, ne savait pas quoi dire, ne savait pas quoi faire. Il attendait sa rĂ©action. Paul Ă©tait dĂ©boussolĂ©, il ne se comprenait plus lui mĂȘme, seul des mots sortir de sa bouche. Tu vois, je suis capable de souffrir pour toi ... »Et il baissa le regard. Lena Wates Empire State of Mind âINSCRIT LE 10/10/2010 âMESSAGES 4276 âAGE DU PERSO 23 âADRESSE 5117 Rose Avenue 401, Queens âCĂLĂBRITĂ Emily Browning âSMALL IDENTITY PHOTO Sujet Re L'attente est toujours longue lorsque c'est quelqu'un qu'on aime. [PV Lena Wates] Mer 16 Mar - 1722 Lâamour⊠Une illusion, un mensonge et pourtant une rĂ©alitĂ© Ă©tonnante qui entraĂźne des sensations et des sentiments uniques nous faisant chavirer Ă chaque instant. Lâamour⊠Un mot qui tourne en boucle dans la tĂȘte de centaines de personnes qui ne rĂȘve que de ça et qui passe leur vie Ă courir aprĂšs cette futile vĂ©ritĂ©. Lâamour⊠Le seul sentiment capable de nous dĂ©truire, le seul qui nous pousse lentement vers le gouffre et pourtant on ne cesse jamais de le vouloir encore et encore mĂȘme aprĂšs les peines et les douleurs. Un besoin de sentir quelquâun Ă cĂŽtĂ© de soi, de se dire que lâon nâest pas seule et quâon ne risque pas de tomber car on a de lâimportance pour une personne au moins. Une envie de se sentir en vie un court instant. Un violent dĂ©sir dâexister Ă travers les yeux de quelquâun dâautre. Lena avait toujours fuit cela, toujours. Exister Ă travers quelquâun dâautre, pour quelquâun dâautre revenait Ă donner Ă cette personne le loisir de nous faire du mal, intensĂ©ment. Cela laissait la chance Ă lâautre de nous dĂ©truire ou bien de nous rendre totalement heureux. Cependant, la jeune demoiselle nâavait jamais rĂ©ellement connu le bonheur, elle nâavait jamais sĂ»t ce que câĂ©tait dâĂȘtre heureuse dans son monde, dans sa vie ça nâexistait pas. Elle devait simplement survivre, survivre et rien de plus. Lena ne cherchait mĂȘme plus Ă vivre comme si la vie sâĂ©tait dĂ©jĂ effacĂ©e de son chemin. La jeune brune refusait de laisser Ă quelquâun lâoccasion de la dĂ©truire mĂȘme si elle prenait alors le risque de ne jamais connaĂźtre le soit disant bonheur quâelle aurait pĂ»t connaĂźtre. Un visage de marbre et un cĆur de glace si loin de ce quâelle Ă©tait actuellement en osant avoir dit quâelle lâaimait. Comme si câĂ©tait quelque chose Ă dire, comme si câĂ©tait quelque chose Ă faire. Aucun contrĂŽle sur la situation qui se jouait dâelle et la poussait Ă ne pas savoir comment agir si bien quâelle avait entrepris des allĂ©es et venues incessants jusquâĂ ce quâelle comprenne quâelle devait avant tout se calmer. Se rassurant comme elle le pouvait, elle sâĂ©loigna de lui lentement, surement en prononçant quâelle Ă©tait dĂ©solĂ©e. DĂ©solĂ©e de tellement de choses, choses quâelle dĂ©sirait mais quâelle ne pouvait ni offrir ni accepter. Choses quâelle repousserait sans cesse. Elle sâĂ©loignait alors quâelle voulait simplement revenir se blottir dans ses bras, avoir le droit dâĂȘtre faible et pouvoir compter sur lui. Elle aurait pĂ»t agir ainsi aussitĂŽt et pourtant ce ne fut guĂšre le cas. Elle refusait dâagir encore comme cette fille qui Ă©tait si loin de ce quâelle Ă©tait, de lâimage quâelle donnait dâelle aux autres. La demoiselle refusait dâĂȘtre qui elle Ă©tait rĂ©ellement, trop habituĂ©e Ă jouer un rĂŽle qui maintenant lui collait Ă la peau si bien quâelle refusait de le laissait de cĂŽtĂ©s. Elle reprit alors la parole comme pour tenter, une nouvelle fois dâexpliquer les choses Ă Paul. CâĂ©tait peine perdu, elle le savait. Elle aurait beau dire ce quâelle voulait, il ne partirait pas. Elle lâavait compris en croisant son regard. Elle lâavait compris et pourtant sâacharnait Ă tenter de rendre possible lâimpossible qui, Ă ses yeux, nâĂ©tait quâun semblait dâimpossibilitĂ© quâelle arriverait Ă faire cĂ©der. Des mots prononcĂ©s, un discours plus ou moins cohĂ©rent tellement ses pensĂ©es sâagitaient et en devenait inaccessibles, incomprĂ©hensibles. Un discours oĂč elle venait Ă nouveau de commettre lâerreur dâĂȘtre faible et dâavouer ses sentiments. Elle acceptait les paroles de son interlocuteur, mais elle ne pouvait pas les mettre en pratique. Incapable de le condamner, incapable de le pousser Ă souffrir Ă cause dâelle. Incapable de devenir un monstre. Elle en venait Ă le supplier de ne pas lâobliger Ă le faire. En marche de nouveau, comme prise au piĂšge, pour tentait de se contrĂŽler, son cĆur nâexistant plus alors quâil Ă©tait si douloureux dans sa poitrine. Sa respiration devenait inexistante, insaisissable et sa vue se troublait sans cesse alors que la peur sâemparait dâelle, de sa peau, de sa tĂȘte et mĂȘme de son cĆur. Son regard balaya la piĂšce Ă la recherche dâun quelconque secours. Le couteau. Elle sâen saisit rapidement avant de se planter devant lui. Un regard implorant alors quâelle tenait fermement la lame dans sa main, assez fort pour quâelle la sente mais pas suffisamment pour connaĂźtre la rĂ©elle douleur ou pour sâouvrir. Insister jusquâĂ ce quâil prenne ce foutu couteau tremblant entre les doigts de la jeune brune. La demoiselle Wates finit par se reculer, remontant ses manches avant de lancer trois mots. Un ordre. CâĂ©tait pour elle le seul moyen de sâen sortir replonger dans ce quâelle connaissait vĂ©ritablement. Ne le quittant pas du regard, implorante, elle attendait la douleur dans son bras alors quâelle tremblait et que son cĆur lui faisait suffisamment mal pour la plier en deux sans compter sa vue qui ne cessait de se troubler. Elle attendait de replonger dans le connu et de sâen sortir. Il prit alors le couteau alors quâelle fermait lentement les yeux dans lâattente de la douleur sur sa peau, la lame sur son Ă©piderme avant de sentir le sang sâĂ©couler lentement le long de son bras. CâĂ©tait un mal pour un bien, elle avait lâimpression dâexister Ă travers sa lame et dâavoir un rĂ©el pouvoir, un rĂ©el contrĂŽle de tout. Lena aurait trĂšs bien pĂ»t sâouvrir toute seule devant les yeux de son interlocuteur mais elle voulait se punir pour ce quâelle lui faisait subir. Elle voulait se punir pour ce quâelle Ă©tait avec lui et pour son comportement avec lui. La brune lui offrait donc la chance inestimable de se venger sur elle, sur sa peau. Elle dĂ©sirait cette douleur et elle dĂ©sirait quâil la lui inflige simplement parce quâelle savait quâelle la mĂ©ritait amplement aujourdâhui, maintenant, sur le champ. Elle voulait sentir toute la haine de Paul, toute sa dĂ©tresser. La demoiselle ne voulait pas lui faire de mal, elle dĂ©sirait simplement quâil lui en fasse, quâil sâoccupe de sa peau et quâil se venge. Quâil la fasse souffrir comme pas possible au point quâelle hurle de douleur. CâĂ©tait son dĂ©sir, son envie, sa vĂ©ritĂ© et son monde. Elle voulait quâil ose commettre cet acte, elle en avait Ă©trangement besoin. Un intense besoin de sentir cet amour, ce mal, cette dĂ©tresse, cette colĂšre, cette vengeance sur sa peau. Il tenait le manche, elle tenait la lame, eux deux rĂ©unis un instant. Le silence installĂ©. Il ne pouvait pas agir si elle tenait la lame et pourtant elle laissait le temps sâĂ©coulait ainsi, immobile et lente. La jeune brune relĂącha lentement la lame, reculant lĂ©gĂšrement pour offrir pleinement son bras Ă son bien-aimĂ©. Le coup ne vint pas, rien ne vint, pas mĂȘme lâeffleurement de la lame contre elle. Rien ne venait, rien ne venait et elle commençait Ă paniquer devant cette absence qui la poussa alors Ă ouvrir les yeux. Il avait le bras le long de son propre corps, ne semblant pas du tout prĂšs Ă lâattaquer ou Ă faire quoi que ça soit, surtout pas Ă accomplir lâordre quâelle lui avait demandĂ©. La voix retentit alors dans la piĂšce rĂ©sonnant Ă ses oreilles, dans sa tĂȘte plusieurs fois comme un disque incessant sur repeat. La jeune brune ne pouvait pas accepter ce quâil venait de dire. Il ne lui ferait pas de mal. Elle sâĂ©tait alors mise Ă secouer la tĂȘte nĂ©gativement et rapidement comme pour dire quâil ne pouvait pas agir ainsi. Elle mĂ©ritait le mal, elle mĂ©ritait la douleur et il devait lui infliger. Il nâallait pas le droit de refuser. Elle sâarrĂȘta soudainement lorsquâelle le vit porter la lame sur sa propre main. Sa tĂȘte lui disait dâagir rapidement et pourtant elle demeurait immobile, incapable de se dĂ©cider Ă faire quoique ça soit. Incapable de mettre ses muscles en marche et de se diriger vers lui pour lâempĂȘcher de commettre cette erreur. La jeune brune le fixait alors que son cĆur sâĂ©tait arrĂȘtĂ© de battre, du moins semblait-il et quâelle ne respirait plus comme dans lâattente de lâhorreur la peur la ravageant toute entiĂšre. Il sectionna sa peau dâun coup si sec que la brune en sursauta instantanĂ©ment. Elle remarqua la vague de douleur Ă la suite de ce geste avant quâil ne pose son regard sur elle. Elle, les deux mains sur la bouche pour retenir le hurlement qui avait voulu sâĂ©chapper de ses lĂšvres dĂšs quâelle avait compris ce quâil allait faire. Elle, le cĆur battant Ă tout rompre maintenant que lâhorreur Ă©tait commise. Elle, la respiration incessible nouĂ©e par la peur. Elle, immobile et tremblante devant ce quâil venait de faire. Devant ce quâelle venait de lâobliger Ă faire. Ses yeux se remplirent de larmes alors quâil lança quâil Ă©tait capable de souffrir pour elle. Son regard se baissa alors quâelle cherchait Ă le capturer. Il avait Ă©tĂ© idiot, tellement idiot dâagir ainsi si bien que maintenant que le choc Ă©tait passĂ©, elle ressentait la colĂšre enflait en elle. Une colĂšre contre elle-mĂȘme, une colĂšre contre ce quâil venait de faire, par sa peau. Une colĂšre quâelle avait intensĂ©ment besoin dâexprimer. Une colĂšre faisant trembler le moindre de ses membres. Un pas en avant, elle sentait quâelle Ă©tait dangereuse en cet instant mĂȘme, elle Ă©tait certaine de le paraĂźtre Ă©galement alors quâelle sâarrĂȘta Ă quelques centimĂštres de lui. Une main se glissant vers la main tenant le couteau, elle se saisit de lâarme dans sa main alors que son autre main se glissa sous le menton de son ami lui soulevant alors le visage pour quâil la regarde dans les yeux. Elle prit alors, soudainement, la es stupide. Ton acte est stupide. Putain, pourquoi as-tu fait ça ? Tu nâas rien dans la tĂȘte ou quoi ?Un venin jetĂ© au moindre mot prononcĂ© qu'elle ne pensait pas cependant, une colĂšre qui faisait trembler sa voix la rendant encore plus dangereuse sur le coup, capable de faire encore plus peur. Une colĂšre qui pourtant ne reflĂ©tait que lâinquiĂ©tude de la jeune demoiselle. Une inquiĂ©tude intense pour celui quâelle aimait. Il devait le sentir dans son regard et dans sa voix tremblante. Elle Ă©tait en colĂšre simplement Ă cause de ce quâelle ressentait maintenant quâil avait osĂ© commettre cet acte. Elle Ă©tait en colĂšre parce quâelle avait peur pour lui, tellement peur. La jeune brune se recula instantanĂ©ment alors quâelle dĂ©posait le couteau sur un meuble restĂ© debout et ayant Ă©chappĂ© Ă sa colĂšre. Elle se dirigea rapidement dans la salle de bain sans un mot, sans mĂȘme le prĂ©venir certaine quâil ne prendrait pas le risque de la suivre aprĂšs le regard quâelle lui avait lancĂ©. Dans la salle de bain, elle Ă©tait tellement tremblante et en Ă©bullition quâelle ignorait ce quâelle faisait. Tout se confondait, tout se troublait autour dâelle. Se rattrapant au lavabo, une tonne de produits tombĂšrent au sol dans un bruit affreux. Elle porta ses mains Ă ses oreilles retenant son cri fermement en gardant les lĂšvres serrĂ©es. Elle se mit alors Ă farfouiller dans lâarmoire Ă pharmacie, balançant tous les objets la gĂȘnant Ă terre sans mĂȘme y faire attention. Elle sâen fichait, elle voulait simplement aller sâoccuper de lui, simplement. Les larmes roulaient sur ses joues Ă une vitesse folle et pourtant elle sâen fichait. Peu lui importait dâĂȘtre faible Ă cet instant, elle dĂ©sirait simplement aller rĂ©parer ses erreurs et prendre soin de lui, faire cesser cette vague de souffrance. Un soupir de soulagement lorsquâelle se saisit des bandages, des compresses et dâun dĂ©sinfectant. Elle nâĂ©tait pas douĂ©e pour cela comme en tĂ©moignait ses propres blessures qui ne cessaient de sâinfecter. De retour dans le salon, elle remarqua quâil nâavait pas bougĂ© de place. Lentement, elle vint vers lui et se saisit de sa main blessĂ©e. Elle lâouvrit avant de sursauter Ă nouveau devant le sang de la blessure. Elle attrapa une compresse et entreprit de lentement enlever le sang autour de la plaie. Puis, elle appuya lentement sur celle-ci afin de cesser lâĂ©coulement. Levant enfin les yeux vers lui, elle croisa son regard et ça en fut trop pour elle. Il Ă©tait dĂ©jĂ en train de devenir fou Ă cause dâelle, Ă cause dâelle. Elle sâĂ©loignant instantanĂ©ment ne sâoccupant plus de la blessure ne prĂȘtant mĂȘme pas attention Ă lâĂ©tonnement de son ami. Le couteau Ă nouveau en main, elle tremblait de tous ses membres alors quâelle revenait violemment et rapidement vers lui. Elle le poussa beaucoup trop fort contre le mur derriĂšre lui, la colĂšre la rendait tellement violente, tellement forte. Elle dĂ©posa une de ses mains Ă cĂŽtĂ© de la tĂȘte de son interlocuteur pour lâempĂȘcher de sâenfuir alors quâelle se retrouvait dans ce corps Ă corps, nouveau. Elle aurait pĂ»t lâembrasser, mais ce nâest pas ce quâelle fit. En quelques secondes, le couteau se retrouva sur la gorge de Paul alors que les yeux de la jeune brune lançaient des Ă©clairs. Il devait sentir sa colĂšre, ses tremblements et cette douleur quâelle ressentait. Il devait sentir son cĆur battant la chamade et sa respiration quâelle nâarrivait pas Ă saisir. Pourtant, elle prenait le pouvoir faisant de lui une victime. Yeux dans les yeux, le regard noir, la jeune brune prit alors la serais capable de te faire du mal. Un intense mal, je suis capable de te trancher la gorge. Cela serait surement prĂ©fĂ©rable pour toi car le cĂŽtĂ© physique du mal que je peux infliger ne serait rien Ă cĂŽtĂ© de ce que je te ferais psychologiquement si tu demeurais Ă mes cĂŽtĂ©s, Ă mâaimer et Ă me vouloir. Rien du tout. Elle appuya la lame sur sa gorge encore plus faisant perler une lĂ©gĂšre goutte de sang Ă laquelle elle ne fit mĂȘme pas attention. Tu ne sais pas qui je suis, ce que je suis ou ce dont je suis capable et tu te jettes comme ça en croyant que tout va se passer comme dans un conte de fĂ©e. Tu crois que le monde est aussi simple ? Tu ignores tout alors ne fait pas comme si tu Ă©tais en mesure dâaffronter ce que tu ne connais pas. Elle sâapprocha de son oreille faisant attention Ă ne pas appuyer plus, on sentait quâelle ne dĂ©sirait pas tant que cela lui faire du mal. Je ne te tuerais pas, je ne veux pas, je ne peux pas tâinfliger cet enfer insupportable, je ne ferais pas de toi ce que je suis. Pour ta propre sĂ©curitĂ©, pour ton bonheur, je suis amplement capable de dĂ©mĂ©nager totalement pour que tu cesses de me dĂ©sirer, de mâaimer. Je tâaime tellement Paul que je suis prĂȘte Ă tout pour tâempĂȘcher dâĂȘtre avec moi et de connaĂźtre cet enfer. Tu deviens dĂ©jĂ fou sans mĂȘme ĂȘtre rĂ©ellement avec moi. Tu es dĂ©jĂ fou au point dâoser commettre cet acte sur ta peau. Je refuse que tu le deviennes encore plus Ă cause de moi. Je tâen supplie, je ne veux pas tâentraĂźner dans cet enfer. Se reculant, elle reprit alors sur un ton mauvais et colĂ©rique. Je pourrais te tuer sur le champ tu sais, ça rĂ©soudrait absolument tout plus brune appuya Ă nouveau le couteau sur la gorge avec un sourire mauvais. Un sourire qui nâappartenait jamais Ă son visage. Et pourtant, tout Ă©tait diffĂ©rent en cet instant. Son regard ne quittait pas le visage de Paul, elle ressentait sa douleur simplement en Ă©tant prĂšs de lui. Il avait peur, elle le sentait Ă travers la respiration quâil avait ou les battements intenses de son cĆur. Le regard de la brune descendit sur les lĂšvres de son interlocuteur puis sur sa gorge oĂč le couteau Ă©tait appuyĂ©. Un flash. Une douleur. Elle porta sa main de libre Ă sa gorge comme si elle Ă©tait en train de subir cette mĂȘme douleur. Soudainement, la jeune brune retira le couteau de la gorge de Paul, couteau qui tomba aussitĂŽt sur le sol en un tintement alors quâelle Ă©tait horrifiĂ©e face Ă son propre comportement. HorrifiĂ©e par sa propre maniĂšre dâagir. HorrifiĂ©e dâavoir Ă©tĂ© incapable de contrĂŽler, nâĂ©tant pas elle pendant un trop long moment. Elle Ă©tait devenue comme son pĂšre, exactement comme lui. Elle devenait un monstre. SâĂ©loignant rapidement en ne le quittant pas des yeux et en marchant en arriĂšre, la demoiselle tremblait affreusement alors quâelle sâ mon dieu⊠Rentre chez toi Paul⊠Eloigne-toi de moi, rapidement, pars et ne reviens pas⊠Je suis beaucoup trop dangereuse⊠Oh mon dieu, oh mon dieu je suis un monstre, je deviens comme luiâŠReculant sans cesse, elle sentit le canapĂ© derriĂšre elle et elle sâempressa de sâeffondrer dessus. Le canapĂ© oĂč quelques instants auparavant ils sâembrassaient encore, heureux et dans leur monde jusquâĂ ce quâil pose cette question sur ces sentiments. Une question qui avait entrainĂ© cette situation dĂ©mesurable. CâĂ©tai la premiĂšre fois quâelle agissait ainsi avec une telle colĂšre et un tel pouvoir, câĂ©tait la premiĂšre fois quâelle Ă©tait violente sur quelquâun dâautre quâelle-mĂȘme. Les larmes affluaient dans ses yeux, sur ses joues alors quâelle portait une main Ă ses lĂšvres horrifiĂ©e dâelle-mĂȘme. Elle resta un moment immobile dans cette position avant de lentement se laisser tomber du canapĂ© glissant sur le sol. Ramenant ses genoux contre sa poitrine, la demoiselle les entoura de ses bras avant de se mettre Ă se balancer dâavant en arriĂšre, les yeux fermĂ©s comme tentant de se calmer, de se rassurer face Ă ce quâelle venait de faire. Elle venait de commettre un acte qui aurait pĂ»t ĂȘtre commis par son pĂšre. Elle devenait comme lui. Il devait sâĂ©loigner dâelle. La jeune Wates ne le regardait plus et elle attendait simplement dâentendre la porte sâouvrir et se fermer avant de pouvoir agir, faire quelque chose. Le temps quâil Ă©tait lĂ , elle ne bougerait plus et ne lui ferait donc pas de mal. Son cĆur battait Ă ses oreilles, lâhorreur se rĂ©pĂ©tait dans sa tĂȘte lâempĂȘchant de respirer correctement, les frissons dâhorreur comblait sa peau alors quâelle se balançait dâavant en arriĂšre sur le sol comme si cela pouvait lâaider alors quâau contraire elle se torturait encore plus laissant son esprit sâenfoncer. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'attente est toujours longue lorsque c'est quelqu'un qu'on aime. [PV Lena Wates] Dim 20 Mar - 1605 Goutte aprĂšs goutte, le sang tombait dans un fracas insolent. Un cri Ă©touffĂ© vint rompre le silence qui pesait sur cette piĂšce refroidit par le courant d'air qui y passait. La jeune Wates le regardait intensĂ©ment, Paul quant Ă lui regardait au sol. Honteux de son acte. Il venait de lui faire du mal, certes elle le lui avait demandĂ© mais tout de mĂȘme, il s'en voulait. Il entendait la respiration forte de Lena, elle ne semblait pas bien. Elle s'approcha d'un pas furibond. Un seul et unique pas vers lui. Il sentait sa colĂšre, mais par peur il ne releva pas le visage. Par peur de regarder dans ses yeux sa douleur, par peur de ne rien y voir, de l'indiffĂ©rence. Elle saisit alors l'arme qui avait fait couler son sang. La jeune femme avait l'arme encore rouge en main. Paul sentit alors la main froide de Lena se poser sous son menton, elle soulevait le visage du jeune homme pour leur face Ă face. Elle s'Ă©nerva, elle poussa la voix assez fort. La colĂšre se ressentait dans sa voix, sur son visage. Alors c'Ă©tait ça, Paul venait de tout briser ? L'amour de Lena semblait fort, elle semblait tenir Ă lui, mais l'acte qu'il avait commis avait-il tout renversĂ© ? Elle Ă©tait trĂšs Ă©nervĂ©, Ă en faire peur ! Mais, la voix de Lena se faisait de plus en plus tremblante. Ces mots devenaient moins lourds de leurs toxique animositĂ©. Paul qui lui faisait dĂ©sormais face, n'eu pas la force de dire un mot. Il ne savait quoi dire de toute maniĂšre. Il aurait pu se justifier, mais comment se justifier soi-mĂȘme lorsque l'on ne possĂšde pas la rĂ©ponse. La jeune brune recula, dĂ©posa le couteau sur un meuble et s'enfuit vers la salle de bain. Paul savait ce qu'elle allait faire. Du moins, il s'en doutait. Il avait l'envie de la rejoindre, lui dire que tout allait bien, que la blessure n'Ă©tait que superficielle. Mais ses jambes refusaient d'obĂ©ir. Elles refusaient de se mouvoir pour rejoindre Lena. Paul restait plantĂ© lĂ . Un bruit se fit entendre, des flacons semblaient avoir touchĂ© le sol aprĂšs une courte chute. Elle l'avait aidĂ© Ă tout ramasser toute Ă l'heure, il pouvait bien venir l'aider. Mais comme toute Ă l'heure, le jeune homme semblait figĂ© dans sa position. Il regardait alors sa main, le sang avait cessĂ© de couler abondamment. Toutefois, elle restait tachĂ©e de rouge. Le sol aussi accueillait une flaque de sang juste au dessous de Paul. AprĂšs quelques instant, le jeune homme ouvrit la main. Une nouvelle douleur se fit alors ressentir, les chairs s'ouvraient. A nouveau le mal rongea son avant-bras et une grimace de douleur apparu sur le visage de Lyde. Des bruits se faisait entendre depuis la salle de bain, un Ă un les produits tombaient bruyamment sur le sol. Le courant d'air lui brulait la plaie. Il avait plutĂŽt mal et referma Ă nouveau sa main. Lena rĂ©apparut dans son dos, il entendait ses pas revenir vers lui. Sans dire un mot, elle prit sa main. A la dĂ©couverte de la blessure, la jeune femme semblait quelques peu surprise par la vue du sang. Elle nettoya minutieusement le sang puis entreprit d'appuyer lentement sur l'ensemble de la paume de Paul pour arrĂȘter le faible Ă©coulement de sang qui subsistait alors. Une nouvelle grimace apparut et un soupir de douleur se fit entendre. Lena releva la tĂȘte et croisa le regard du jeune homme. Elle recula d'un pas. Acte soudain et inexpliquĂ©. Paul ne comprenait pas, on aurait dit qu'il avait la peste, que Lena venait de voir en lui tout ses dĂ©mons. Elle reprit alors possession du couteau. Un nouveau regard apparu sur son visage et elle poussa violemment le jeune homme. Ne s'y attendant pas, Paul eu la respiration bloquĂ©e quelques instants. Que ce passait-il ?La jeune femme dans un Ă©lan de rage l'avait bloquĂ©e, elle dominait Paul. Son regard Ă©tait noir, elle Ă©tait en colĂšre. Sa respiration Ă©tait alĂ©atoire et semblait parfois coupĂ©e. Ils se regardaient yeux dans les yeux. Paul n'avait pas eu le temps de rĂ©pondre, de riposter qu'une lame se fit sentir dans son prit la parole, elle pouvait le tuer, le faire souffrir. C'Ă©tait vrai, elle possĂ©dait Paul tout entier et non pas par sa propre volontĂ© Ă lui, mais elle possĂ©dait le jeune homme par la menace. Une goutte perla dans le cou du jeune homme et s'Ă©coula jusque dans le creux de la chemise qu'il venait d'emprunter. Paul Ă©tait tentĂ© de crier Ă l'aide, de tenter le tout pour le tout et s'enfuir, mais Lena reprit. Il ne la connaissait pas. TrĂšs bien, certes il ne s'Ă©tait pas rencontrĂ© il y a longtemps mais RomĂ©o n'a t-il pas simplement croiser le regard de Juliette ? Elle continuait son flot de paroles, elle ne voulait pas lui faire de mal, elle semblait calmĂ©e maintenant. Lena Ă©tait plus douce, elle voulait le protĂ©ger. Elle pouvait partir. Non. Si elle partait il ferait tout pour la retrouver. Il attendrait jour et nuit en face de chez elle. Il la suivrait jusqu'Ă se faire arrĂȘter. Il veillerait sur elle. Il n'Ă©tait pas fou, il Ă©tait obsĂ©dĂ© par cette fille, obnubilĂ© par Lena. Et se reculant un peu, elle reprit son ton de colĂšre et de folie, qui ne lui allait plus. Elle sentait la peur du jeune homme. Paul Ă©tait terrifiĂ© par l'acte de Lena. Elle porta sa main Ă sa gorge comme par empathie. Et fut prise d'une secousse soudaine, comme une prise de conscience. La pression de la lame sur la gorge du jeune homme disparu. Paul aurait voulu dire quelques chose. A nouveau, le vrai visage de Lena apparut, Ă nouveau elle semblait perdue. A nouveau, elle lui somma de s'en aller, elle le lui demandait comme un service, de partir sans revenir. Elle reculait, elle reculait sans cesse, jusqu'Ă ce que ses jambes plissent sous le canapĂ©. Lena Ă©tait assise. Paul encore contre le mur se redressa, il passe sa main saine dans son cou et sentit un liquide dans sa main. Le sang perlait encore un peu. Rien de bien douloureux en revanche. Il s'approcha de Lena avec des pas hĂ©sitants. D'une part il voulait fuir et de l'autre il voulait absolument rester. Il savait que ça n'Ă©tait pas Lena. Ca ne pouvait pas ĂȘtre elle qui l'avait ainsi pris en otage. Alors qu'il s'approchait, Lena glissa au sol, se recroquevillant sur elle-mĂȘme. Elle se balançait devant en arriĂšre. C'Ă©tait une image terrifiante Ă voir, elle semblait si mal en point. Et tout ça attirait Paul. A croire qu'il Ă©tait damnĂ© dĂšs le dĂ©but. AttirĂ© par le malheur, la douleur, le mal-ĂȘtre. Paul vint aux cĂŽtĂ© de sa jeune prĂ©tendante. Il prit place sur le canapĂ© derriĂšre elle. Il la regardait se balançait, l'entendait pleurer. Il entre-ouvrit alors la bouche comme pour prendre la parole. Mais rien ne se produisit. Sans dire un mot, Paul se fit glisser Ă son tour sur le sol. Il Ă©tait assis Ă gauche de Lena. Il passa un bras derriĂšre elle et dĂ©posa sa main sur son Ă©paule. Il entourait Lena en quelques sortes. Paul approcha ses lĂšvres de Lena et y dĂ©posa un petit bisous sur son Ă©paule dĂ©nudĂ©e. Signe de paix, il ne lui en voulait pas du moins il s'en persuadait. Les pleurs se faisait toujours entendre. Sans geste brusque, Paul fit basculer Lena sur lui. D'un geste de la main il effectuait une lĂ©gĂšre pression qui dĂ©stabilisa la jeune femme Ă©tait maintenant dans les bras du jeune Lyde. Toujours recroquevillĂ©e sur elle. Paul prit alors la parole. Lena, je ne t'en veux pas pour ce que tu m'as fait. »Il marqua une pause comme pour marquer l'importance de ses propos. Pour bien que Lena les assimile pour pas que cela passe pour des paroles en l'air. Laisse nous essayer ... »Ces trois derniers mots Ă©tait murmurĂ©. Il ne savait pas si la jeune femme l'avait entendu et compris. C'Ă©tait un souhait qu'il avait formulĂ©. Il la tenait toujours dans ses bras. Caressant son Ă©paule de sa main pour calmer la tristesse de la jeune femme. Paul regardait alors Lena. Il se demandait bien oĂč cachait telle sa fureur habituellement ? C'Ă©tait ça ses marques sur ses bras ? C'Ă©tait cela toutes ces mutilations qu'elle semblait s'infliger. Il pouvait l'aider, il voulait l'aider. Le jeune homme releva alors le regard fixant le mur en face, ce mur auquel il Ă©tait dos il y a quelques instants. Elle l'avait dominĂ© en trĂšs peu temps sans qu'il puisse rĂ©pondre par quoique ce soit. Bien sĂ»r, mĂȘme s'il avait pu se dĂ©fendre, le jeune Lyde ne l'aurait certainement pas fait, par peur de lui faire du mal et par peur de la blesser gravement. C'Ă©tait peut-ĂȘtre ĂȘtre trop confiant en ses aptitudes physiques. Mais pour rien au monde il ne voulait blesser la jeune femme qu'il tenait dans ses bras. Le silence s'installait autour d'eux, seul les bruits de la rue en bas se faisait entendre par la fenĂȘtre encore ouverte. La scĂšne dĂ©filait une nouvelle fois dans la tĂȘte de Paul. Il ne comprenait pas ce qu'il venait d'arriver. Il ne comprenait pas l'acte de Lena. Et ce regard qu'elle avait eu, ces menaces ... Certes, ce visage, ce sourire ça n'Ă©tait pas le sien. Celui de son pĂšre qu'elle semblait tant redouter ? Surement, elle avait beaucoup de rancoeur pour ce dernier. Par quoi pouvait-elle ĂȘtre animĂ©e ? Et pourquoi Lena redoutait-elle tant de son ancĂȘtre. Beaucoup de questions venaient envahir l'esprit du jeune homme. Le regard fixe, vers le mur, des siĂšcles de silences semblaient s'Ă©couler dĂ©sormais. Paul continuait de caresser la jeune demoiselle, qu'il aimait avoir dans ces bras. Lena Wates Empire State of Mind âINSCRIT LE 10/10/2010 âMESSAGES 4276 âAGE DU PERSO 23 âADRESSE 5117 Rose Avenue 401, Queens âCĂLĂBRITĂ Emily Browning âSMALL IDENTITY PHOTO Sujet Re L'attente est toujours longue lorsque c'est quelqu'un qu'on aime. [PV Lena Wates] Mer 23 Mar - 2259 And I try to walk away but I keep telling myselfHe is the only for me'Cause his love is so contagious »Se sentir si diffĂ©rent, Ă©tranger Ă son propre corps, Ă son propre comportement. La jeune brune se sentait comme cela actuellement, comme si elle nâĂ©tait pas elle-mĂȘme, comme si elle nâĂ©tait plus elle-mĂȘme et que quelquâun avait prit la place dans son corps, dans ses gestes et dans ses comportements. Comme si son pĂšre redevenait rĂ©el, comme sâil vivait Ă nouveau en elle. La demoiselle savait depuis longtemps quâil Ă©tait lĂ , au fond dâelle. Il y avait toujours Ă©tĂ©. Son pĂšre constituait une grande partie dâelle, une immense partie et elle nâavait dâautre choix que de lâaccepter simplement. Pourtant, la jeune brune ne sâĂ©tait pas attendu Ă ce que tout cela aille aussi loin, elle ne sâĂ©tait pas attendu Ă devenir la victime de la prĂ©sence dâun mort. Dans ses rĂȘves, dans ses cauchemars, dans ses hallucinations Ă rĂ©pĂ©titions, dans sa vie. Il Ă©tait lĂ . Il serait toujours lĂ . Jamais elle ne pourrait le fuir car jamais elle nâoserait avouer cette totale folie qui fait dâelle ce quâelle est. Une folie absurde. Une folie meurtriĂšre. La demoiselle nâa cessĂ© dâespĂ©rer que cela prenne fin un jour, elle nâa cessĂ© dâespĂ©rer pouvoir sâen sortir et rĂ©ussir Ă se sentir mieux. Mais quand lâespoir meurt, il ne reste plus rien. Rien de plus que lâobligation dâaccepter et de tenter de survivre simplement. Elle ne sera jamais comme les autres. Toutes les thĂ©rapies du monde ne lui feront rien parce quâau fond, elle refuse de guĂ©rir, elle refuse de changer. Lena a appris Ă vivre dâune certaine façon, elle a appris Ă vivre avec des habitudes particuliĂšres surement dangereuses. Et, pour rien au monde, elle ne quitterait ce cocon quâelle sâest construit, seule. La solitude a fait dâelle ce quâelle est, lâabsence dâamour la plonge dans ce comportement actuel. Elle est ce quâelle est obligĂ©e dâĂȘtre simplement, purement. Lâespoir est perdu, lâidĂ©e de survivre demeure et reste actuelle. Guetter et attendre le bruit de la porte, attendre simplement dâĂȘtre Ă nouveau en sĂ©curitĂ© et de savoir quâil est aussi en sĂ©curitĂ© lui aussi. VoilĂ ce quâelle Ă©tait en train de faire actuellement, elle effondrĂ©e face Ă quelquâun. Face Ă lui. Il devait ĂȘtre loin dâelle, il devait se retrouver en sĂ©curitĂ© et ce nâĂ©tait pas prĂšs dâelle quâil le serait, jamais. Elle aimerait tant pouvoir lui apporter ce dont il a besoin, ĂȘtre celle dont il a besoin. Mais tout cela est si loin dâelle, si loin de ses habitudes quâelle ne peut finalement pas sây rĂ©soudre. Se balançant dâavant en arriĂšre, lâhorreur se rĂ©pĂ©tait dans la tĂȘte de la jeune brune. Chaque seconde se rĂ©percutait dans sa tĂȘte la faisant sombrer un peu plus lentement dans un enfer dont elle ne reviendrait pas. Dont elle nâaurait plus lâoccasion, le droit de sortir rĂ©ellement vivante. Elle ne comprenait pas, nâarrivait pas Ă saisir ce qui venait de se passer. Comme si elle venait dâĂȘtre, en toute stupiditĂ©, possĂ©dĂ©e. Elle ne lâavait pas Ă©tĂ© du tout, câĂ©tait bien elle qui avait agi ainsi et prononcĂ© ces mots. CâĂ©tait bien elle qui lâavait menacĂ© avec un couteau. Elle et simplement elle. Oui, elle est certaine maintenant mĂȘme si tout lui Ă©chappe, mĂȘme si elle ne comprend pas rĂ©ellement. Elle sait une chose câĂ©tait bien elle et simplement elle face Ă lui. Juste elle, Lena Wates qui lâa menacĂ© avec un couteau sur la gorge rĂ©pandant un venin total Ă travers des mots horribles. La scĂšne ne cessait de se rejouer dans son esprit, elle ne cessait de chercher Ă comprendre le moment oĂč elle avait dĂ©rapĂ©e, la raison pour laquelle elle avait dĂ©rapĂ©e. Mais rien ne venait, absolument rien et elle demeurait incapable de comprendre, incapable de savoir. CâĂ©tait insoutenable, la torture Ă©tait horrible comme si Ă chaque battement de son cĆur, dĂ©jĂ trop accentuĂ©, on lui frappait la tĂȘte si fortement quâelle perdait tout contact Ă la rĂ©alitĂ©. La jeune brune, aprĂšs cet acte dĂ©mesurĂ©, horrible, ressemblant tant Ă son pĂšre, sâĂ©tait effondrĂ©e sur le canapĂ© un court instant. Elle Ă©tait incapable de reprendre ses esprits, incapable de se sentir mieux, incapable dâĂȘtre simplement elle. Incapable dâexister. Dâailleurs qui Ă©tait-elle ? QuâĂ©tait-elle ? Avait-elle seulement existĂ© un jour ? Tant de questions hantaient son esprit et aucunes rĂ©ponses ne surgissaient. Lentement, elle se laissa glisser Ă mĂȘme le sol. Genoux contre la poitrine, les larmes survenaient dans ses yeux, sur ses joues. Entourant ses genoux de ses bras, comme pour se protĂ©ger, elle ferma lentement les yeux tandis que les pleurs devenaient vĂ©ritablement sonores. Elle ne comprenait tellement pas quâelle ne parvenait plus Ă faire le vide, lâhorreur sâancrant sans cesse toujours plus dans sa tĂȘte, la massacrant lentement mais surement. Elle attendait le bruit libĂ©rateur de la porte qui claque, le bruit qui lui permettrait de se relever et de tenter de comprendre. Le bruit qui lui permettrait dâaller passer sa douleur sur ses poignets. Lena sâĂ©tait mise Ă se balancer dâavant en arriĂšre, sa respiration Ă©tait quasi-inexistante alors que seul son cĆur et sa terreur parvenait Ă ses oreilles. Son esprit sombrait lentement au fur et Ă mesure quâelle se torturait si violement. Avant, arriĂšre, avant, arriĂšre. Tic, tac, tic, tac. Boum, boum, boum, boum. Les pleurs redoublaient, lâincomprĂ©hension sâagrandissait. Le temps passait, son cĆur sâaccĂ©lĂ©rait autant que son rythme de balancement. Elle se sentait prisonniĂšre. Elle se sentait si ⊠Folle ?Des bruits de pas parvenaient enfin Ă ses oreilles, des bruits des pas qui la poussĂšrent Ă retenir sa respiration dans lâattente de la porte qui claquait. Mais cela nâarriva pas, les bruits Ă©taient trop prĂšs dâelle, trop juste lĂ . Puis une prĂ©sence, trop prĂšs dâelle, lĂ juste derriĂšre elle. Lena lui avait demandĂ© de partir et il Ă©tait lĂ derriĂšre elle. Pourquoi ne lâĂ©coutait-il pas ? Pourquoi refusait-il simplement de sâenfuir et de partir loin dâelle ? Elle venait de le menacer de le tuer, elle venait de poser un couteau sur sa gorge. Elle le rejetait, elle le blessait et il demeurait lĂ , prĂšs dâelle comme sâil ne voulait pas partir. Il devait tellement partir que la jeune brune ne savait plus quoi faire pour quâil lui obĂ©isse. Elle aurait aimĂ© ĂȘtre capable de lui faire rĂ©ellement un vrai mal au point de le pousser Ă partir. Physiquement, elle aurait pĂ»t mais elle avait finit par se retenir en laissant le couteau tomber sur le sol. Il y demeurait toujours, tout comme elle. EloignĂ©s et pourtant semblables. Elle et la lame. Elle et la libĂ©ration. Elle et la douleur. Un frisson parcourut son Ă©chine alors quâelle sentait la prĂ©sence de Paul derriĂšre elle encore et encore. Il devait absolument partir le plus rapidement, elle en avait besoin, elle dĂ©sirait entendre la porte claquer et se retrouver simplement seule. La jeune brune ne pouvait plus se rĂ©soudre Ă lui faire du mal physiquement, mais elle pouvait lui en faire psychologiquement. CâĂ©tait facile de faire cela, tellement facile de blesser par cette voie lĂ . Vivant constamment dans la douleur psychologique, Ă©tudiant en psychologie, la demoiselle connaissait absolument la façon dont elle devait sây prendre, ce quâelle devait faire et ce quâelle devait dire. Et pourtant, elle nâarrivait pas Ă sây rĂ©soudre, elle nâarrivait pas Ă laisser le venin sâĂ©chapper de ses lĂšvres comme prĂ©cĂ©demment. CâĂ©tait comme si elle avait peur de retomber dans cette sorte de transe horrible et affreuse, ce moment oĂč elle Ă©tait son pĂšre et simplement lui. Ce moment oĂč elle ne se battait pas et surtout oĂč elle ne cherchait pas Ă ĂȘtre diffĂ©rente de sa propre nature. Son regard se releva et elle observa le couteau un instant. Elle pouvait toujours tenter le chantage, câĂ©tait si simple, beaucoup trop simple quâelle envisagea cette solution un instant la laissant dans un coin de son esprit. Ce nâĂ©tait quâen cas dâabsolue nĂ©cessitĂ© cela. Lentement, la jeune rebelle enfouie Ă nouveau son visage alors quâelle lançait sur un ton absolument tâai demandĂ© de partir PaulâŠ. Je tâen pris⊠Tu as vu ce que je viens de faire, tu as vu⊠Ce nâĂ©tait que moi, juste moi rĂ©ellement, nâosait mĂȘme pas lever le regard pour lâobserver, lui jeter un simple coup dâĆil. Non, elle venait de prononcer ces mots avec tant de venin et de froideur pour lui demander de partir encore et encore. Elle venait dâavouer que cette personne qui lui avait fait ce mal câĂ©tait elle, juste elle. Bizarrement, le poids devint plus faible sur la poitrine de la jeune rebelle qui se sentait beaucoup mieux. Elle voulait juste quâil sâen aille et peu lui importait la façon dont elle le demander, peu importait la vĂ©ritĂ© quâelle avouait. Elle dĂ©sirait simplement quâil soit en sĂ©curitĂ© et il ne le serait que loin dâelle, simplement loin dâelle. Il Ă©tait beaucoup trop tĂȘtu. Tellement trop tĂȘtu. Sa prĂ©sence prĂšs dâelle, Ă sa gauche. Il Ă©tait lĂ , si prĂšs, trop prĂšs. Elle en frĂ©mit aussitĂŽt. MalgrĂ© elle, malgrĂ© la situation, le dĂ©sir martela sa peau et son crĂąne. Elle avait envie de relever la tĂȘte et de sâemparer des lĂšvres de son interlocuteur. Plonger dans lâinstant dâauparavant, plonger dans le passĂ©, avant quâelle ne dĂ©rape, quâil ne dĂ©rape, avant que tout cela nâarrive. Les larmes redoublĂšrent sur ses joues. La main de Paul sur son Ă©paule, elle aurait voulu le rejeter, mais elle en Ă©tait simplement incapable car elle ne voulait plus lui faire de mal, elle ne voulait plus le blesser ainsi. Et pourtant, pourtant elle nâaurait guĂšre le choix un jour ou lâautre. Mieux valait que ça soit maintenant, maintenant, avant quâelle ne le blesse rĂ©ellement. PriĂšre silencieuse alors quâelle sentait les lĂšvres de son ami sur son Ă©paule. Signe de tendresse, signe de paix qui nâaurait jamais dut exister. Ils ne faisaient pas la guerre. Ils Ă©taient simple incompatible et elle refusait de le dĂ©truire, câĂ©tait si dur Ă comprendre. CâĂ©tait dur de comprendre quâelle lâaimait tellement, tellement fort quâelle refusait de le condamnait dans cet enfer. Soudainement, elle se retrouva dans ces bras. Le geste nâĂ©tait pas brusque mais simplement surprenant. Cependant, la brune nâopposa aucune rĂ©sistance restant tout de mĂȘme recroquevillĂ©e sur elle comme si elle se protĂ©geait ainsi face Ă lui, face Ă elle, face Ă son pĂšre. Puis des mots se firent entendre, la voix de Paul rĂ©sonna dans ses oreilles. Il ne lui en voulait pas pour ce quâelle venait de lui faire. Comment pouvait-il dire ça ? Comment osait-il dire ça ? CâĂ©tait tout bonnement impossible quâil ne lui en veuille pas, quâil soit aussi calme, aussi tendre et aussi doux comme si elle Ă©tait victime, comme si elle Ă©tait malade. Oui, câĂ©tait comme si elle Ă©tait simplement malade, mentalement malade. Dâune voix basse, si basse quâelle se demandait sâil allait lâentendre rĂ©ellement Ă travers ses mens pas pitié⊠Ne mens pas, ne me dis pas que tu mâen veux pas parce que ce nâest pas possible, ce nâest pas possibleâŠElle secouait la tĂȘte lentement contre lui. Elle sentait la respiration de son ami, elle voulait lâembrasser, pouvoir simplement demeurer blottie dans ses bras Ă croire que tout pouvait sâarranger et que tout irait mieux. A croire, vainement, quâelle pouvait sâen sortir et quâelle pouvait aller mieux ne serait-ce quâun instant. Elle ne demandait quâun rĂ©pit, vivre quelques instants. Elle ne vivait jamais, se contentant sans cesse de survivre dans son enfer. Elle ne savait plus ce que vivre voulait dire, elle ne voulait plus le savoir. Dâautres mots Ă©taient parvenus Ă ses oreilles. Ce laisse nous une chance, cet espoir impossible. Ce souhait quasiment inaudible, silencieuse. Elle sâĂ©tait aussitĂŽt mise Ă secouer la tĂȘte comme une folle, frĂ©nĂ©tiquement. PrĂȘte Ă se dĂ©crocher la tĂȘte si cela Ă©tait possible. Les pleurs avaient cessĂ©s dâĂȘtre sonores. Les larmes continuaient de perler le long de son visage mais câĂ©tait en silence. Il caressait son Ă©paule. Elle se sentait rassurĂ©e et pourtant tellement loin de lĂ oĂč elle aurait dĂ»t ĂȘtre, oĂč il aurait dĂ»t ĂȘtre. Ses muscles se dĂ©tendirent lĂ©gĂšrement, son cĆur se calmait de mĂȘme que sa respiration. Seul son cerveau refusait de rĂ©pondre Ă ce calme, Ă ce calme qui lui aurait alors permit de comprendre. Elle redressa la tĂȘte, jetant un regard au visage de Paul qui fixait le mur. DĂ©tournant la tĂȘte, la jeune brune fixa la fenĂȘtre ouverte. CâĂ©tait si simple. Se redresser violement et vivement, il ne devait pas sây attendre. Courir vers la fenĂȘtre et sauter simplement. Quatre Ă©tages. Quatre Ă©tages et on retrouverait son cadavre. Ăa serait tellement plus simple, tellement mieux. Comme sâil devinait ses pensĂ©es, il resserra sa prise autour dâelle. Elle dĂ©tacha aussitĂŽt son regard de la fenĂȘtre pour le poser sur le sol alors quâelle disait en secouant la ne comprends pas⊠Je ne comprends pas ce qui sâest passé⊠Ăa me fait si elle laissa ses jambes sâallonger. Elle se dĂ©tendait au fil des secondes nâĂ©tant mĂȘme plus recroquevillĂ©e sur elle-mĂȘme. Ses bras restaient serrĂ©s contre elle comme si elle Ă©tait incapable de bouger plus que cela, incapable dâoser bouger plus de peur de lui faire du mal. Dans ses bras, elle ne risquait rien. Elle espĂ©rait simplement ne pas faire dâautres crises semblables Ă celle quâelle venait dâavoir. Elle avait besoin de comprendre, dâextĂ©riorisĂ©, de parler. Il avait besoin de comprendre, dâentendre et de partir. Elle ouvrit la bouche, la referma avant de rĂ©ellement commencer le rĂ©cit, lâexplication. Les mots passaient Ă travers ses lĂšvres. Elle se rĂ©pĂ©tait trĂšs certainement mais elle avait besoin de tout dire Ă nouveau calmement. Elle parlait pour quâil comprenne. Elle parlait pour faire le point. Elle parlait pour se calmer. Elle parlait pour le faire pĂšre aimait rĂ©ellement ma mĂšre, du moins je le crois encore aujourdâhui mĂȘme si tout le monde prĂ©tend le contraire... Je nâai jamais connu ma mĂšre, elle est morte Ă ma naissance. Si ce nâĂ©tait quâune erreur des mĂ©decins ou une cause naturelle qui aurait causĂ© sa mort, les choses auraient Ă©tĂ© diffĂ©rentes. Un soupir. Mais non, ce nâest pas cela. Mon pĂšre a dĂ©branchĂ© le cĂąble qui la maintenait en vie, je ne sais pas pourquoi et je ne le serais jamais. Pendant le dĂ©but de ma vie, mon pĂšre a fait comme si je nâexistais pas, câĂ©tait tellement simple pour lui. Ignorer. Je crois que je le comprends. Un rire nerveux. A six ans, jâai surpris mon pĂšre avouer quâil ne pouvait mĂȘme plus me regarder, quâil ne voulait plus me regarder parce quâil ne voyait quâelle Ă travers moi. Je me suis forgeais une image, irrĂ©elle pour donner lâillusion que je ne savais rien. Jâavais dĂ©jĂ commencĂ© Ă enfouir tout en moi. Elle se racla alors la gorge, les larmes inondant Ă nouveau son visage silencieusement. Le jour mĂȘme de mes sept ans, je voulais juste que tout soit parfait. Mais, ça ne le fut pas. Jâai dĂ©couvert le corps de mon pĂšre gisant sur le sol dehors. Elle ferma les yeux, nâayant aucun mal Ă visualiser de nouveau la scĂšne. Il Ă©tait mort, jâĂ©tais seule. Il y a eu un procĂšs pour ma garde trop mĂ©diatisĂ©e et je me suis retrouvĂ©e Ă changer de villes et de familles toutes les semaines environ. CâĂ©tait un enfer, je gardais tout pour soupir nouveau entre ses lĂšvres, les yeux baissĂ©s sur le sol comme si elle y cherchait un quelconque soutien. Inconsciemment, la jeune brune sâĂ©tait mise Ă caresser le bras de Paul. Ses doigts allaient et venaient lentement sur le bras de son ami, comme si elle en avait besoin. CâĂ©tait sa façon Ă elle de le rassurer et de le calmer face aux mots quâelle allait prononcer, face Ă ce quâelle allait avouer. Mais cela trahissait aussi sa nervositĂ©. Jamais elle ne parlait comme cela, jamais elle nâavouait tout cela. Pas mĂȘme chez le psychologue, lâendroit oĂč elle aurait dĂ»t en parler avec ces inconnus qui auraient put lâaider et faire en sorte quâelle puisse rĂ©ellement vivre aujourdâhui. Se raclant lentement la gorge, la demoiselle reprit la y a peu de temps, jâai dĂ©couvert le journal de mon pĂšreâŠ. Il devenait de plus en plus fou chaque jour câĂ©tait si visible, si notable que ça mâen effraie. Je me reconnais dans les mots de sa folie, je me reconnais dans comment il se dĂ©crit, dans la façon dont il vivait. Je vis comme lui. Jâai tellement peur, peur dâĂȘtre simplement comme lui. Je suis simplement comme lui et jâai peur parce que je pourrais moi aussi me jeter par une fenĂȘtre maintenant pour en terminer. Relevant la tĂȘte, la demoiselle lança un regard suppliant envers Paul. Il a tuĂ© ma mĂšre. Il lâa tuĂ© et ça lâa tuĂ©. Il est devenu fou au point de ne pas pouvoir se supporter, au point de mettre fin Ă ses jours. Son regard devint plus dur alors quâelle annonçait. Il mâa aussi tuĂ© dâune certaine façon et câest en train de me tuer Ă©galement. Un rire nerveux alors quâelle tente une pointe dâhumour. Mon compte Ă rebours Ă dĂ©jĂ commencĂ© et il sâapproche dangereusement du zĂ©roâŠIl ne rit pas, ne sourit mĂȘme pas et tout sourire sâefface du visage de la jeune brune qui finalement dĂ©tourne le regard fixant un point invisible en face dâelle. Elle voulait rendre la situation plus lĂ©gĂšre mais elle nâen ait que plus lourde. Le silence obscur sâinstalle entre eux et la jeune demoiselle hĂ©site Ă le rompre. Elle a envie de le laisser digĂ©rer ce surplus dâinformations soudaines. Il ne savait rien et maintenant il sait quasiment tout. Il ne peut certainement pas comprendre, mais il peut avoir un simple aperçu de ce quâest devenue la vie de la jeune Wates. Il peut simplement lâaccepter et se rendre compte quâeux deux câest simplement impossible, quâelle ne cĂ©dera jamais et quâil doit donc abandonner. Le silence demeure simplement percĂ© par les bruits de lâextĂ©rieur. Soudainement, elle lance vais devenir comme lui⊠Jâai peur de devenir comme lui et pourtant je ne fais rien pour changer cela⊠Je peux juste faire tout pour nâentraĂźner personne avec moi dans ma chute au fond de ce gouffre. Je ne tây entrainerais pas. Tu as beau ĂȘtre dâaccord, tu as beau le vouloir, je nâagirais pas ainsi, je refuse de te condamner, tu risquerais dâen souffrir trop facilement et trop rapidement. Tu risquerais mĂȘme dâen mourir simplement par ma faute et je ne peux pas assumer cela. Elle souleva alors ses deux bras les montrant rapidement. Regarde, regarde vers quoi je vais moi. Je me dĂ©truis chaque jour physiquement et psychologiquement bien que seules les traces physiques demeurent pour lâinstant. Elle passa son doigt sur ses cicatrices. La douleur je ne la ressens pas lorsque je fais ça, la douleur nâest pas lĂ , je me sens simplement libĂ©rĂ©e. Pourtant, ça me dĂ©truit au fond et jâignore quoi faire dâautre pour lui Ă©chapper. Un soupir dĂ©sespĂ©rĂ© alors que les larmes redoublaient. Elle venait dâavouer que son pĂšre dĂ©cĂ©dĂ© la hantait, indirectement certes mais elle venait de le faire totalement devant lui alors quâelle nâaurait jamais dĂ»t. Avouer que quelquâun de mort nous hante ça conduit rapidement Ă lâhĂŽpital psychiatrique, trĂšs rapidement. La jeune brune jette un nouveau regard au couteau posĂ© plus loin. Elle pourrait aller sâen saisir rapidement et le menacĂ© mais pas en pointant lâarme sur lui, plutĂŽt en pointant lâarme sur elle. Fermant les yeux, la jeune brune renonce Ă cette idĂ©e sâenfouissant plus dans les bras de son interlocuteur comme si elle cherchait Ă faire en sorte quâil lâempĂȘche de bouger pour toujours. Ses doigts se remettent Ă se balader sur le bras de Paul alors quâelle demeure totalement silencieuse maintenant. Les larmes cessent lentement. Elle a tout dit. Il doit partir. Il va partir. Et câest mieux ainsi. Pourtant, elle se sent tellement en sĂ©curitĂ© prĂšs de lui. Mais, il nâest guĂšre en sĂ©curitĂ© avec Ă©dition par Lena Wates le Dim 15 Mai - 1645, Ă©ditĂ© 2 fois InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'attente est toujours longue lorsque c'est quelqu'un qu'on aime. [PV Lena Wates] Dim 24 Avr - 1049 Tout. Tout devait ĂȘtre si simple Ă la base. Un appel, un rendez-vous, un moment simple avec elle. CâĂ©tait tout ce qui devait arriver aujourdâhui. Rien de plus, rien de moins. Bien sur dans cette hypothĂšse, Paul nâaurait pas crachĂ© sur un baiser, bien au contraire. Il lui aurait pris la main, elle lâaurait retirĂ©e. Enfin, comme dâhabitude, comme ça devait se passer. Bien que cette fois ci, les prĂ©visions du jeune homme Ă©taient fausse. Non pas que dâhabitude, il avait raison pour autant. Simplement quâil savait gĂ©nĂ©ralement Ă quoi sâen tenir avec Lena. La journĂ©e avait Ă©tĂ© jusquâici trĂšs rythmĂ©e et ce autant dans le mauvais que dans le bon sens. Paul avait connaissait dĂ©sormais les rĂ©els sentiments de Lena, du moins câest ce quâil pensait. JusquâĂ quelques instants, elle avait tentĂ© de se jeter dans le vide, lâavait menacĂ© dâun couteau. MalgrĂ© cela, il Ă©tait lĂ , derriĂšre elle Ă essayer de la consoler. Il ne se rendait pas bien compte de la situation. Lena avait Ă©tĂ© une violence extrĂȘme envers lui. Comment Ă©tait-ce possible ? Une jeune femme si douce, exquise. La brutalitĂ© quâelle venait dâengendrĂ©e Ă©tait sans prĂ©cĂ©dent. CâĂ©tait une bĂȘte humaine, elle voulait le tuer, elle voulait sa mort. Comme un mĂ©canisme dâauto-dĂ©fense. Comme si le jeune homme Ă©tait un danger pour elle. En quoi constituait-il une telle menace ? Sans bien comprendre, Paul avança vers elle. A chaque pas, il se posait une nouvelle question. La monstruositĂ© quâil venait dâanimĂ© Lena nâĂ©tait pas elle. Pas elle, elle ne pouvait pas. Il lâaimait tant, il la chĂ©rissait tant. Elle ne pouvait pas se rĂ©vĂ©ler ĂȘtre aussi odieuse. Paul nâaurait pas Ă©tĂ© dupe Ă se point. Lena nâĂ©tait pas une illusion, elle nâĂ©tait pas comme tout ces filles volages et superficielle. Elle avait quelque chose en plus, quelque chose de plus humain. Mais cette humanitĂ© ne pouvait pas rĂ©sidait dans la bĂȘte Ă qui il avait Ă©tĂ© confrontĂ©. Impossible. Lena nâest pas comme ça. Elle ne peut pas lâĂȘtre. Un nouveau pas vers elle, la jeune femme tremblait de plus en plus, se balançant comme un mĂ©tronome dâavant en arriĂšre. Elle avait ses dĂ©mons, qui nâen a pas ? Paul aussi en avait. Il nâest pas parfait, loin sans faux. Ses yeux jade trĂšs pĂąle lui donnaient un regard glacĂ©, il ne saisissait plus se quâil percevait. Tandis quâil avançait encore, une question vint Ă lui. Une question quâil voulait Ă©viter, ou peut ĂȘtre ignorer exactement. Quel sentiment ressentait-il Ă cet instant ? Il aimait toujours Lena. Ses sentiments ne partiraient pas en si peu de temps. Il nâĂ©tait pas en colĂšre envers elle, il ne lui en voulait pas. Du moins câest ce quâil pensait. Non. Il ne lui en voulait pas, pas pour ce quâelle venait de faire, ce nâĂ©tait pas elle, comme si Lena Ă©tait ce hĂ©ros de science-fiction aux deux visages, le docteur Jekyll et son acolyte mister Hyde. Pour la douleur quâelle lui avait fait non plus il ne lui en voulait pas. AprĂšs tout ce nâĂ©tait que peu de sang. La douleur Ă©tait plus profonde, cet acte lâavait touchĂ© au fond de son Ăąme. Mais la violence et lâamour ont toujours Ă©tait intimement liĂ©s comme Thanatos et Eros. Il Ă©tait prĂšs dâelle. A un mĂštre de Lena, sâapprĂȘtant Ă faire un autre pas vers elle, il fĂ»t coupĂ© court dans son action et sa pensĂ©e. Lena venait de parler. Elle voulait le voir partir, lâabandonner Ă son sort. CâĂ©tait elle qui lui avait fait ça, câĂ©tait seulement elle. Et si câĂ©tait rĂ©el ? Si elle nâavait pas pu se contrĂŽler ? Et si elle avait un instant laissĂ© une folie prendre le dessus sur son esprit ? Le jeune homme ne savait pas comment rĂ©agir maintenant. Il Ă©tait proche dâelle, il nâallait pas sâenfuir maintenant. Il nâallait pas la nĂ©gliger. Elle avait besoin de quelquâun. Il lui Ă©tait dĂ©vouĂ©. Sa dĂ©cision Ă©tait prise, quoiquâelle fasse il resterait. Il continua son chemin vers sa dulcinĂ©e. Il sâassit Ă cĂŽtĂ© dâelle, et la pris sous son bras faisant basculer Lena sur lui. Lena, je ne t'en veux pas pour ce que tu m'as fait. »Elle restait recroquevillĂ© sur elle mĂȘme, et prononça quelques mots Ă voix basse. Paul ne mentait pas, il en Ă©tait persuadĂ©. Il aimait Lena bien trop pour lui en vouloir. Enfin, câest dure Ă expliquer, il aimait tellement cette jeune femme que quoiquâelle fasse, il ne pouvait pas lui rĂ©sister. Par peur dâĂȘtre abandonnĂ© peut-ĂȘtre comme quand il Ă©tait jeune. Par peur quâelle disparaisse. Pour vivre, nous avons besoin dâautrui. Seulement Paul, voulait que ce soit Lena qui le fasse vivre. Il ne voulait plus se contenter dâexister. Avec elle, il arrivait Ă vivre. Peut ĂȘtre câĂ©tait aussi une des causes de son attachement pour elle. Dans ses yeux il y voyait la vie. La plupart des gens se contente simplement dâexister, ĂȘtre spectateur de sa vie, Lena Ă©tait actrice, et faisait de Paul un acteur. Il lui en demandait beaucoup. Peut-ĂȘtre mĂȘme trop. Il la tenait dans ses bras, il sentait la jeune femme encore sous le choc de lâĂ©motion. Elle semblait pĂąle, tremblante. Elle lui disait encore que tout ça nâĂ©tait pas possible. Leur histoire, le fait quâil lâaime, quâils soient ensemble, quâelle ne lui offrirait jamais ce quâil voulait, quâelle ne serait jamais Ă la hauteur. le jeune homme ne pouvait sây rĂ©soudre. Il aime Lena. Leur histoire tant pis si elle devait ĂȘtre courte tant quâelle est passionnĂ©e. Le fait quâil lâaime, il le lui prouvait minutes aprĂšs minutes, Ă revenir quoiquâil arrive. Impossible quâils soient ensemble, elle ne lâavait jamais essayĂ©. Peut-ĂȘtre avec un autre, peut-ĂȘtre mĂȘme des autres. Mais Lyde croyait fermement ĂȘtre diffĂ©rent pour elle. Il nâĂ©tait pas de ces chiens galeux Ă attendre le sexe pendant entre les jambes quâune jeune femme passe. Elle lui aurait demandĂ© un amour chaste, quâil lâaccepterait et si jamais elle ne lui offrait pas ce dont il avait besoin et bien tant pis. Quâil vive dans lâhorreur, dans la damnation. Elle Ă©tait son salut. Avec elle, il nâavait plus besoin de ses excĂšs, il nâavait plus besoin de quelques drogues, plus besoin de lâalcool, avec elle, il boirait son nâĂ©tait plus recroquevillĂ© sur son frĂȘle corps. Elle restait coite pendant un instant. Et en un instant, sa langue se dĂ©lia. Elle avait un besoin de parler. CâĂ©tait comme un exutoire Ă ce quâil venait dâarriver. La jeune Wates lui parlait de folie, de son pĂšre, de son hĂ©rĂ©ditĂ©. Quâen avait-il Ă faire ? Elle nâĂ©tait pas une bĂȘte humaine. Il ne voulait pas la croire sur ce point. Du moins, quand il la regardait droit dans les yeux, il y voyait sa sincĂ©ritĂ©. Elle ne pouvait pas ĂȘtre mauvaise. Pas elle. Il aurait Ă©tĂ© trop déçu, dĂ©pitĂ©. Il en avait bavĂ© avant de lâavoir rencontrĂ©e. Sans faire rĂ©el sensation au prĂšs de la gente fĂ©minine, il pensait avoir enfin trouvĂ© un idĂ©al idyllique, une utopie amoureuse. Paul essayait de comprendre tout ce que avançait Lena comme argument. Tout ce quâelle lui disait. Mais le jeune homme pouvait ĂȘtre lĂ . Il se ferait petit sâil fallait, il serait lâombre de son ombre si elle le voulait. Il sâĂ©tait dĂ©vouĂ© Ă elle en si peu de temps, ça avait quelque part un cĂŽtĂ© effrayant Ă cette adoration. CâĂ©tait peut-ĂȘtre aussi une des raisons de ses nombreuses rencontres ratĂ©es. Elle lui parlait de son enfance. Un enfant laissĂ© pour compte. Seule, elle avait dĂ©couvert le corps inerte de son pĂšre Ă sept ans. Les larmes dĂ©ferlaient sur le visage de la jeune femme. Paul nâavait jamais connu la perte dâun ĂȘtre cher. Il nâavait connu que la violence et la sĂ©paration de ses parents mais non pas la perte. Il Ă©tait touchait par Lena. Elle Ă©tait nue face Ă lui dĂ©sormais. Elle venait de rĂ©sumer sa vie Ă un jeune homme quâelle ne connaissait que trĂšs peu. Paul ne savait pas quoi dire. Il Ă©tait trĂšs gĂȘnĂ© par ce manque de parole, il voulait ĂȘtre lĂ pour elle. Le silence sâinstalla de nouveau. Lyde sentit sur son bras la fraĂźche main de Lena lui caresser le bras. Elle semblait retrouver sa sĂ©rĂ©nitĂ©, elle se racla la gorge et reprit son rĂ©cit. Elle avait retrouvĂ© le journal de son pĂšre. Elle expliquait au jeune homme lâimpact de ce dernier sur elle. Elle se retrouvait dans les mots de son pĂšre. Mais ce nâĂ©tait pas elle, pas plus que câĂ©tait ses mots, pas plus que câĂ©tait elle qui avait Ă©crit ces phrases. Elle Ă©tait seulement son enfant. Non pas une crĂ©ature de son pĂšre, Lena gardĂ©e son libre arbitre. Le jeune homme en Ă©tait persuadĂ©. Elle lança un regard Ă Paul. Ăa faisait longtemps quâil nâavait pas croisĂ© son regard. Son si doux regard. Câest bel et bien de ces yeux que le jeune homme Ă©tait sous lâemprise constante. Il lâavait tuĂ©e elle. Cette phrase rĂ©sonnait dans le for intĂ©rieur du rebelle. Au fur et Ă mesure que Lena avançait dans son rĂ©cit elle semblait de plus en plus dĂ©truite. Un rire nerveux Ă©chappa de ses lĂšvres. Paul ne riait pas. Il Ă©tait triste Ă lâannonce de toute cette misĂšre. Il adoptait un regard Ă©plorĂ©. Lena dĂ©tourna le regard. Un silence assourdissant envahissait la piĂšce. Le jeune Lyde voulait dire quelque chose, mais rien ne sortait de sa bouche. Il ne trouvait rien, pire, il ne savait pas quoi dire. Il ne savait pas comment consoler Lena. Il se sentait mal Ă la lâaise avec Lena dans ses bras et sans rien avoir Ă dire. Comme si la parole lâavait quittĂ©. Cet art difficile de lâĂ©locution semblait avoir quittĂ© le jeune homme en un instant. Il se battait intĂ©rieurement pour trouver des mots qui la rĂ©conforteraient, qui lui feraient oublier ces difficultĂ©s. Mais rien, le nĂ©ant, le vide total. Pris de panique, Paul aurait voulu sâenfuir Ă ce moment. Ăa aurait Ă©tĂ© tellement plus simple, seulement il ne pouvait pas partir maintenant pas aprĂšs tant de temps Ă passer Ă dire quâil serrait toujours lĂ . Il tiendrait parole. Lena reprit la parole. Elle devenait comme lui. Il lui volait on identitĂ©. Et toutes les tentatives de Paul pour ĂȘtre auprĂšs dâelle Ă©taient vaines. Elle ne voulait pas lâentraĂźner dans sa chute. Mais si elle ne tombait pas, elle ne lâentraĂźnerait pas avec lui. Il suffisait quâelle ne sombre pas dans les bas fonds de la folie de son pĂšre, non ? Elle ne ressentait plus la douleur, elle se dĂ©livrait mĂȘme par la douleur. Bien quâil ne comprenait pas ce geste. Il lâacceptait. TrĂšs bien, si ça la libĂ©rĂ©e, mais Paul qui Ă©tait restĂ© interdit jusquâalors nâĂ©tait pas dâaccords avec Lena. CâĂ©tait normal aprĂšs tout. Pour lui elle Ă©tait tout. Il ne vivait plus que pour elle depuis quâil lâavait rencontrĂ©e. CâĂ©tait peu ĂȘtre un peu exagĂ©rĂ© mais il ne pouvait pas se permettre de perdre ce lien quâil avait avec elle. Surtout quâil Ă©tait dĂ©sormais gardien dâun secret. Il ne pouvait pas disparaĂźtre de la vie de la jeune Wates ainsi. Les larmes vinrent de nouveau inonder le visage de lourd silence Ă©tait revenu. Lena semblait sâenfoncer dans les bras de Paul. La colĂšre et la tristesse sâeffaçaient sur le visage de la jeune femme. La quiĂ©tude revenait sur son portrait si longtemps en chagrin. Sa main se baladait de nouveau sur le bras de Paul. Elle semblait se complaire à ça. Comme si plus rien nâimportait. Le jeune homme Ă la fois gĂȘnĂ© de la situation et en mĂȘme temps paisible dans lâattitude quâadoptĂ© Lena. Il avait cru Ă la folie de Lena au point oĂč il lâavait vu. Il connaissait les raisons de ces excĂšs de fureur, les raisons de ses crises, les explications Ă sa peur, Ă son inquiĂ©tude. Quelque part Ă son isolement. Mais le jeune homme ne pensait pas que tout cela Ă©tait rĂ©ellement irrĂ©vocable. Il la tenait dans ses bras, et regardant en face de lui, et depuis longtemps, Paul prit la parole. Jâai compris ce qui tâarrive Lena. Du moins je le pense. Je sais dĂ©sormais que tu nâas pas eu une enfance facile et câest le moins que lâon puisse dire. Que tout ces Ă©vĂ©nements nouveaux tâont chamboulĂ©e. Mais je suis sur que tu nâes pas comme lui » Le jeune homme marqua une pause. Elle pouvait trĂšs mal le prendre. Un jeune blanc-bec fraĂźchement dĂ©barquĂ© dont on sait oĂč, lui dit quâelle nâest pas comme ce quâelle prĂ©tend ĂȘtre. Conscient de ce quâil venait dire Paul Ă©tait embarrassĂ©. Enfin, je veux dire que toi tu nâas tuĂ© personne. Tu nâes pas folle Lena. Il ne te vole pas ton identitĂ©. Câest impossible, je ne peux pas croire que tu sois ainsi Lena. » Seul son jugement rentrĂ© en compte bien entendu. Il enchainait les maladresses. Sans rĂ©ellement faire attention Ă ce quâil disait, Paul ne se rendait compte de son manque de finesse quâaprĂšs quâil ait prononcĂ© ses paroles. Moi aussi jâai eu une enfance difficile. » Un rire nerveux lui Ă©chappa, ce quâil venait de dire semblait tellement dĂ©risoire par rapport Ă lâenfance quâeut Lena. Enfin mon pĂšre frappait ma mĂšre, ils ont divorcĂ©s. Jâai passĂ© mon enfance entre deux maisons. Tu me dira, câest pas si terrible ⊠»Le jeune homme se sentait bĂȘte dâavoir dit ça. De toute façon comment allait-il pouvoir rĂ©conforter Lena. Sans un mot, il la serra dans ses bras. Elle semblait bien avec lui. Elle Ă©tait confortablement installĂ©e dans ses bras. Il pouvait se taire et en restĂ© lĂ . En attendant que quelque chose arrive ⊠Lena je suis bien avec toi. Et si je dois tomber, je sombrerais avec toi. Je serais ton Clyde Barrow »Il nâavait plus rien Ă dire. Il sâadossa un peu plus confortablement contre le canapĂ©. Il regardait Lena, elle, elle fixait un point en face. Ils Ă©taient dans les bras lâun de lâautre. Et pourtant elle venait de tout faire pour le chasser. Peut-ĂȘtre ferait-il mieux de partir. Peut-ĂȘtre quâelle en avait marre de sa prĂ©sence. Mais Paul restait plantĂ© lĂ . Il avait la jeune femme entre les bras. Il venait dâachever sa phrase et serra Lena dans ses bras, refermant ses paupiĂšres. Profiter de ce qui Ă©tait peut-ĂȘtre ses derniers instants avec celle quâil dĂ©sirait. Lena Wates Empire State of Mind âINSCRIT LE 10/10/2010 âMESSAGES 4276 âAGE DU PERSO 23 âADRESSE 5117 Rose Avenue 401, Queens âCĂLĂBRITĂ Emily Browning âSMALL IDENTITY PHOTO Sujet Re L'attente est toujours longue lorsque c'est quelqu'un qu'on aime. [PV Lena Wates] Lun 2 Mai - 1255 We can't be togetherYou have to go away nowEven if I have to do all so that you hate meI would do thatFor your own security »Les larmes avaient cessĂ©es sur son visage, seule marque de tristesse visible qui sâestompait dĂ©jĂ comme si le besoin essentiel de retrouver lâimage quâelle donnait Ă©tait plus fort que tout. Elle dĂ©sirait laisser glisser le couteau sur sa peau, elle avait besoin de sentir le sang couler, la douleur provoquĂ© par la lame glissant sur sa chair, elle avait besoin de se retrouver Ă travers cet acte horrible. Ce nâĂ©tait pas une simple nĂ©cessitĂ©, câĂ©tait indispensable pour la brune. Pourtant, elle Ă©tait lĂ Ă rester blottie dans les bras de Paul, Ă tenter de faire en sorte quâil la garde et lâempĂȘche totalement de bouger alors quâelle pensait dĂ©jĂ Ă lâidĂ©e de se jeter par la fenĂȘtre. Une idĂ©e plus rapide, plus rĂ©elle qui mettrait fin Ă tout rapidement. Quatre Ă©tages et une mort, câĂ©tait trop simple. Si simple quâelle sâattendait Ă y voir un piĂšge ne pouvant pas se rĂ©soudre Ă faire cela. La demoiselle gardait les yeux fermĂ©e comme si la rĂ©alitĂ© pouvait sâarrĂȘter ainsi, comme si tout pouvait disparaitre. Et pourtant, elle gardait un point rĂ©el, une prĂ©sence dans ce monde quâelle haĂŻssait tant. CâĂ©tait volontaire, câĂ©tait instinctif, câĂ©tait inexplicable. Ses doigts se baladant sur le bras de Paul, allant et venant incessamment sur sa peau. CâĂ©tait le seul lien quâelle gardait avec la rĂ©alitĂ© affreuse dont elle Ă©tait victime. Elle venait de tout lui raconter, de tout dire sans Ă©pargner aucun dĂ©tail et il Ă©tait lĂ toujours et encore. Elle avait fait ça pour le faire fuir, il nâavait pas bougĂ© bien au contraire. La brunette Ă©tait dĂ©jĂ en train de rĂ©flĂ©chir Ă un autre plan pour tenter de le faire partir. Elle dĂ©sirait quâil reste bien au fond dâelle mais câĂ©tait impensable. Il ne pouvait pas rester lĂ , pour sa propre sĂ©curitĂ©, elle Ă©tait capable de tout. Lena Ă©tait mĂȘme prĂȘte Ă le blesser, Ă lui faire rĂ©ellement du mal. Elle Ă©tait mĂȘme prĂȘte Ă subir de la haine. Oui, elle dĂ©sirait quâil la dĂ©teste, tout serait tellement plus simple et il serait en sĂ©curitĂ©. Si simple, si facile et pourtant si douloureux. Elle nâavait plus quâĂ agir, quâĂ trouver le moyen pour agir. Il ne lui en voulait pas pour ce quâelle avait fait, il avait osĂ© prononcer ces mots. Elle avait suffisamment compris pour saisir que ce nâĂ©tait que la vĂ©ritĂ© et certainement pas un mensonge. Pourtant, la brune ne pouvait tout simplement pas lâaccepter, câĂ©tait impossible. Comment ne pas en vouloir Ă quelquâun qui vous menace avec un couteau ? Elle en Ă©tait venu Ă faire cela et elle savait quâelle aurait trĂšs bien pĂ»t le blesser. Elle en Ă©tait capable et cela la rapprochait de son pĂšre. Pourtant, elle nâosait jamais aller jusquâau bout. Si elle se mettait Ă blesser quelquâun, la brune abandonnait sur le champ et venu Ă la rescousse de cette personne et câĂ©tait juste cela qui faisait quâelle Ă©tait diffĂ©rente de son pĂšre. Il lui restait une part dâhumanitĂ©, une part quâelle ne pouvait pas fuir et qui la poussait Ă agir comme nâimporte qui dâautre. Et, pourtant, cette part devenait de plus en plus petite, se rĂ©duisant chaque jour. Lorsquâelle commettrait rĂ©ellement un meurtre, lĂ elle serait comme son pĂšre. Il aurait gagnĂ©, elle aurait perdu et elle nâaurait plus le choix. Elle deviendrait un monstre, obligĂ©e de vivre avec cette malĂ©diction. La demoiselle ignorait quand tout cela allait devenir rĂ©el, elle ignorait si cela avait dĂ©passĂ© la fiction qui se dĂ©roulait dans sa tĂȘte sâamplifiant secondes aprĂšs secondes, jours aprĂšs jours. Elle se demandait surtout sâil y avait un quelconque moyen dây mettre fin, elle aurait tellement aimĂ© pouvoir y mettre fin et pouvoir gagner ce combat. Pourtant, elle nâavait jamais eu le choix. Jamais et elle ne lâaurait sans doute pas. La demoiselle aurait beau essayer dâobtenir un choix Ă faire, elle en reviendrait au mĂȘme Ă chaque fois. Lena Ă©tait persuadĂ©e que si elle choisissait, le destin sâabattrait sur elle et elle en souffrirait encore plus faisant Ă©galement plus de mal par la mĂȘme occasion. Elle ne voulait pas affronter cette consĂ©quence et câest pourquoi elle subissait cette douleur en silence et en acceptant tout purement et simplement. La jeune Wates ne se laissait jamais rĂ©ellement faire mais les choix provenaient rarement dâelle. Avec Paul, cependant, elle avait le choix vĂ©ritable. On ne lâa forcĂ© Ă rien mais elle connaissait dĂ©jĂ les consĂ©quences possibles. Elle pouvait choisir de rester prĂšs de lui et dâaccepter de tenter quelque chose avec lui. Dans ce cas, il sombrerait et il en mourrait rapidement car ce nâĂ©tait pas comme une maladie quâon pouvait combattre, cette folie et ces tĂ©nĂšbres Ă©taient incurables. On les supportait ou on mourrait. La demoiselle ne doutait pas de la force du jeune homme mais elle connaissait tout de ces tĂ©nĂšbres et de cette souffrance et elle savait donc ce qui allait se passer. Ou alors, elle pouvait choisir de tout faire pour le faire fuir. Elle pouvait le pousser Ă la haĂŻr et dans ce cas il souffrirait aussi avec une ampleur moindre tout de mĂȘme car il sâen remettrait un jour. Son absence la ferait souffrir jours aprĂšs jours, elle aurait mal, il aurait mal mais il survivrait. La jeune femme lâaimait tellement que le choix Ă©tait fait dâavance, il Ă©tait hors de question de le laisser sombrer. Hors de question de lâentrainer avec elle. Il allait la haĂŻr et câĂ©tait prĂ©fĂ©rable. Elle devait simplement trouver quoi faire pour que tout marche comme elle le dĂ©sirait et pour le moment aucunes idĂ©es nâosaient apparaitre dans sa tĂȘte surement Ă cause de cette angoisse de le perdre. Revenant Ă la rĂ©alitĂ©, la demoiselle se rendit compte que le silence Ă©tait prĂ©sent. En effet, une fois quâelle avait tout dit, le silence sâinstalla terrible, effrayant. Elle avait tout dit, raconter toute son histoire sans rien cacher, sans rien laisser sous silence. Non, elle avait tout dit Ă ce jeune homme quâelle ne connaissait pas vĂ©ritablement et quâelle aimait pourtant. Elle avait tout dit pour le faire fuir mais au contraire, il sâattachait encore plus Ă elle. Lena ne savait plus que faire et le silence la poussait Ă rĂ©flĂ©chir Ă toute vitesse, les idĂ©es circulant sans quâelle puisse en saisir les contenus vĂ©ritable. La demoiselle apprĂ©ciait ce silence au fond mĂȘme sâil Ă©tait en train de la faire paniquer lentement et trĂšs surement. Soudain, il le brisa et bizarrement en entendant sa voix, la brune se dĂ©tendit aussitĂŽt. Comme sâil avait le pouvoir de la calmer. Et pourtant, elle voulait le faire fuir. Comment se passerait-elle de ces apaisements passagers ? Comment survivrait-elle ? Elle y parviendrait câĂ©tait certain. La question Ă©tait de savoir quelles sĂ©quelles la brune garderait de tout cela. Il avait compris ce qui lui arrivait. Automatiquement, elle secoua la tĂȘte nĂ©gativement comme une folle parce que câĂ©tait impossible. Il ne pouvait pas comprendre, elle-mĂȘme ne comprenait pas. Elle-mĂȘme Ă©tait perdue alors lui ne pouvait pas comprendre sans mĂȘme lâavoir vĂ©cu, câĂ©tait impossible et il devait le savoir. Il avait beau le penser, ce nâĂ©tait pas la vĂ©ritĂ©, ce ne pouvait pas ĂȘtre la vĂ©ritĂ©. Elle ne voulait pas que ça le soit dâailleurs. Lorsquâil dit quâelle nâavait pas eu une enfance facile et que tout ces Ă©vĂ©nements lâavaient chamboulĂ©e, la brune lĂącha un rire nerveux. Elle se fichait de tout ça, ne pas avoir dâenfance, ne rien connaĂźtre de facile ce nâĂ©tait plus ce qui importait maintenant. La seule chose qui comptait vĂ©ritablement Ă©tait le fait quâelle Ă©tait en train de sâenfoncer, sombrant chaque jour un peu plus dans des tĂ©nĂšbres qui sâaccrochaient Ă elle et dont la demoiselle ne pourrait jamais se dĂ©faire. La seule chose qui importait câĂ©tait la douleur et la vie prĂ©sente Ă cause du passĂ©. Lorsquâil dit quâil Ă©tait sur quâelle nâĂ©tait pas comme lui, comme son pĂšre, la demoiselle ne put sâempĂȘcher de rĂ©agir automatiquement se redressant lĂ©gĂšrement mĂȘme si elle demeurait dans les bras de Paul. Lena ouvrit la bouche mais la referma aussitĂŽt, elle Ă©tait certaine quâil avait dĂ©jĂ compris son erreur et quâelle nâavait donc rien Ă dire sur cela. Pourtant, malgrĂ© elle, un sourire ironique se dessina sur ses lĂšvres. En effet il avait comprit, il se corrigea quelques secondes, quelques minutes aprĂšs. Elle nâavait tuĂ© personne. La phrase se rĂ©pĂ©ta dans sa tĂȘte de plus en plus forte la poussant Ă avoir envie dâhurler. Non, elle nâavait tuĂ© personne, elle avait faillit le faire plus dâune fois et rien que cela la rapprochait de son pĂšre plus que si elle avait osĂ© commettre un meurtre. Lorsquâil ajouta quâelle nâĂ©tait pas folle, la demoiselle avait envie de rĂ©pliquer quâelle lâĂ©tait mais elle nâajouta rien le laissant continuer, câĂ©tait la moindre des choses et elle ne voulait plus de disputes. Un nouveau rire nerveux se glissa entre ses lĂšvres lorsquâil dit que son pĂšre ne lui volait pas son identitĂ©. Il ajouta quâil ne pouvait pas croire quâelle Ă©tait ainsi et elle se sentit trembler aussitĂŽt. Il ne voulait donc pas voir la rĂ©alitĂ© en face, trop enfoui dans un rĂȘve et une fausse impression. Il reprit alors la parole en ajoutant quâil avait eu aussi une enfance difficile. Cette annonce et le rire nerveux de Paul poussĂšrent Lena Ă arquer un sourcil alors quâelle cessait de trembler. La conversation Ă©tait dĂ©viĂ©e. Un court instant. Son pĂšre frappait sa mĂšre, un divorce avant quâil ne passe son enfance entre deux maisons. En comparant les deux histoires, ce nâĂ©tait pas terrible oui mais au fond ça lâĂ©tait rĂ©ellement. Il la serra alors dans ses bras tandis quâelle profitait de cet instant, un ultime instant car elle venait dâavoir une idĂ©e pour le faire fuir. Une idĂ©e quâelle allait mettre en pratique rapidement. Il Ă©tait bien avec elle. Sâil devait tomber, il sombrerait avec elle. Il serait son Clyde Barrow. Ne pouvant retenir un lĂ©ger rire dâamusement, une larme perla sur la joue de la brunette qui dĂ©cida de revenir au mauvais sujet pour rapidement sâen dĂ©barrasser. Quelques secondes de silence sâĂ©coulĂšrent avant quâelle nâouvre la bouche et prononce ces mots. Elle avait besoin de tout mettre au clair, de rĂ©pondre au moindre de ces mots avant dâoser mettre son plan Ă exĂ©cution. La demoiselle ne pouvait pas le faire fuir sans que les choses ne soient claires, totalement. Tu ne peux pas comprendre⊠Tout simplement parce que mĂȘme moi jâen suis incapable. Je suis comme lui. Silence aprĂšs cette dĂ©claration, elle hĂ©sitait Ă lui avouait la vĂ©ritĂ© par peur de ce quâil pourrait penser. Finalement, elle continua. Je nâai jamais tuĂ© personne mais jâai faillit le faire, plus dâune fois et rien que cela me rend comme lui. Je suis capable de tuer. Je suis dingue, totalement, complĂštement. Un soupir sâĂ©chappa de ses lĂšvres alors quâelle continuait tout de mĂȘme cessant par la mĂȘme occasion de caresser le bras de son ami avant de parler de son identitĂ©. Il me la vole ou alors je suis skyzophrene. Il est toujours lĂ parfois avec une prĂ©sence plus violente, parfois juste en observateur mais je sais quâil est lĂ . Sâefforçant de calmer sa respiration agitĂ©e, la brune termina. Tu te fais un idĂ©al de moi, tu fais de moi ce que je ne suis pas mais ce nâest que dans ta tĂȘte. Ce nâest pas la vĂ©ritĂ© encore moins la de passer Ă un autre sujet afin de clore ce dĂ©bat qui pouvait sâannoncer, la brune reprit automatiquement la parole en quelques secondes ne laissant pas suffisamment de temps Ă Paul pour lui rĂ©pondre. Elle ne voulait pas quâil rĂ©pondre, cette discussion lĂ Ă©tait close avec les vĂ©ritĂ©s que la demoiselle venait de prononcer. Elle ne voulait plus de disputes, elle voulait juste profiter de ces ultimes secondes pour quâil sache. Câest ainsi que Lena dĂ©via la conversation instantanĂ©ment sans laisser un temps de rĂ©ponse, elle reprit donc Ă propos de lâenfance de Paul, sujet qui aurait moins de comparant ton enfance et mon enfance, la tienne nâest pas si terrible. Mais au fond si elle lâest complĂštement. Dans un murmure, la demoiselle ajouta. Câest surement horrible de dire cela mais jâaurais prĂ©fĂ©rĂ© avoir ton demoiselle haussa les Ă©paules se remettant Ă laisser ses doigts se promener sur le bras du jeune homme quâelle aimait. CâĂ©tait horrible de dire cela, juste horrible et pourtant elle nâavait pas pĂ»t sâen empĂȘcher parce quâau fond câĂ©tait la pure vĂ©ritĂ©. Elle aurait aimĂ© avoir la vie de Paul mĂȘme si au fond elle ne voudrait pas quâautrui est Ă porter le fardeau quâelle se devait de porter jour aprĂšs jour. La demoiselle continuait de fixer un point en face dâelle, immobile et soudainement silencieuse. Seuls ses doigts continuaient leur manĂšge sur la peau de son bien aimĂ©. Dans un murmure, la demoiselle reprit alors la parole. La sincĂ©ritĂ© faisait trembler sa voix dĂ©jĂ bien trop faible sur lâinstant car il Ă©tait rare quâelle ose dire de tels ne veux pas que tu sombres, je ne pourrais pas le supporter⊠CâĂ©tait comme annoncer quâils ne pouvaient pas ĂȘtre ensemble. Elle ajouta alors. Je suis demoiselle se rendit compte que, malgrĂ© cela, il nâĂ©tait pas dĂ©cidĂ© Ă partir et elle se redressa alors obligeant par la mĂȘme occasion Paul Ă la libĂ©rer. Elle se tourna vers lui, se mettant Ă genoux sur le sol et non plus assise. Elle sâapprocha lentement de lui dĂ©posant ses mains de chaque cĂŽtĂ© du visage de son ange. Elle caressa un instant ses joues avant de sâapprocher de lui et de lâembrasser. Un baiser dâadieu, un baiser tendre et empli dâamour. Pourtant si rapide comme volĂ©. DĂ©posant son front contre celui de Paul, une larme coula sur sa joue et elle murmura tâaime. Esquissant un petit sourire sincĂšre entre ses larmes dĂ©valant ses joues, elle reprit alors. Je reviens dans deux secondes. Il avait comprit que ce baiser Ă©tait un adieu, elle se savait et il nâallait pas la laisser partir comme ça. Promis, je reviens, juste le temps que jâaille chercher quelque sourire passa sur ses lĂšvres alors quâelle dĂ©posa un baiser sur le front du jeune homme. La brunette se redressa alors avant de mettre quelques secondes avant de retrouver son total Ă©quilibre sur le sol. Une fois cela fait, elle se dirigea vers sa chambre sans se retourner. CâĂ©tait lâadieu final, elle allait le faire fuir du moins elle espĂ©rait. Le but Ă©tait simplement de lui donner le cahier de son pĂšre, le but Ă©tait quâil le lisse et comprenne rĂ©ellement au point de prendre conscience de la rĂ©alitĂ©, dâen prendre peur et de la fuir violement. Oui câĂ©tait cela quâelle cherchait maintenant. ArrivĂ©e dans sa chambre, elle sâadossa au mur un moment avant de laisser les larmes se faire plus violente. Lena ignora combien de temps se dĂ©roula ainsi, une minute, cinq, dix ou simplement quelques secondes. Finalement, elle se redressa et se dirigea vers le coffre prĂ©sent dans un coin de sa chambre. Lâouvrant lentement comme si elle avait peur de ce quâelle allait faire, la demoiselle se mit Ă farfouiller dedans. Ses doigts rencontrĂšrent un objet dont elle se saisit par automatisme. CâĂ©tait un flingue, elle lâavait toujours gardĂ©. Le posant Ă cĂŽtĂ© dâelle soudainement comme prise par une nouvelle idĂ©e, une nouvelle envie, la brune chercha le journal. Elle le trouva finalement et se laissa tomber contre le coffre lentement en soupirant. Puis, une nouvelle fois par automatisme, elle chargea le flingue, le gardant dans sa main gauche. Prenant le journal dans sa main droite, elle se releva et revint rapidement dans le salon. Se plantant en face de Paul Ă une dizaine de centimĂštre, elle fit un sourire rassurant gardant sa main gauche derriĂšre elle. Lançant le cahier, elle se transforma soudainement en lançant dâun ton trop tu lis ça tu comprendras lĂ©gĂšrement et seulement en surface ce quâĂ©tait mon pĂšre, ce quâil pensait de moi et surtout ce que je vais brune demeurait debout la main derriĂšre son dos cachant lâarme. Il se saisit du cahier et lâouvrit. Lorsquâil commença sa lecture, elle lâobservait lentement. Lena nâavait quâune envie laisser lâarme tomber sur le sol et se rĂ©fugier dans ses bras. Serrant plus fort lâarme dans sa main, elle releva la tĂȘte, les larmes redoublant. Lentement, elle retira sa main de derriĂšre son dos. Tout bascula. Elle tenait lâarme de telle façon Ă ce que Paul soit dans sa ligne de tir alors quâil relevait Ă la tĂȘte Ă lâinstant mĂȘme. Elle saisit lâincomprĂ©hension, la peur et pourtant il ne semblait pas avoir lâidĂ©e de fuir. Prenant sur elle, la demoiselle respira lentement avant de lancer dâun ton tâen Paul, va tâen et ne reviens pas. Je ne veux pas te faire sombrer, je ne veux pas te tuer. Ne mây oblige pas, va tâen sâil te fil des secondes, la force la quittait et elle sentait le dĂ©sespoir et la peur sâemparer dâelle alors quâelle se rendait compte que son acte Ă©tait imbĂ©cile. Il nâavait pas fuit aprĂšs un couteau sous la gorge, ce nâĂ©tait pas avec une arme quâil allait fuir. Et soudainement, une autre idĂ©e lui vint. Une idĂ©e qui pouvait peut ĂȘtre marchĂ©e. Câest ainsi que la brune retourna lâarme vers elle. Elle dĂ©posa le canon contre son crĂąne alors quâelle lançait un regard suppliant Ă celui quâelle aimait. Sa langue se dĂ©lia alors trop tâen supplie, je ne veux pas que tu restes. DĂ©teste moi si ça peut tâaider mais va tâen et ne reviens jamais vers moi. Je ne peux pas te faire de mal, ne va pas mây obliger. Je tiens tellement Ă toi que je te protĂ©gerais coĂ»te que coĂ»te et câest comme ça que je vais le faire. En tâobligeant Ă partir, je te protĂšge. Câest pour ton bien crois-moi. Sâil y avait une meilleure solution faisant en sorte que je puisse te garder prĂšs de moi, je nâhĂ©siterais pas. Mais il nây en a pas. Soudainement, la brune se mit Ă crier. IL NâY A AUCUNES AUTRES SOLUTIONS, AGIT COMME JE TE LE DEMANDE, JE TâEN PRIS. JE TAIME TELLEMENT QUE JE NE VEUX PAS TE FAIRE DE MAL ALORS NE MâOBLIGE PAS. JE PREFERE ME TUER SUR LE CHAMP QUE TE VOIR SOMBRER AVEC MOI. Tombant Ă genou sur le sol, la demoiselle mit un de ses doigts sur la dĂ©tente alors quâelle regardait Paul dans les yeux. Il sâĂ©tait relevĂ©, le cahier Ă©tait au sol. Il allait partir nâest-ce pas. Sanglotant, la brune ne tremblait pourtant pas et sa main tout comme lâarme restait intactes posĂ©es sur son crĂąne. Dans un murmure, la demoiselle reprit la parole parlant comme pour elle-mĂȘme, les yeux sur le voudrais redevenir comme avant, je veux quâil disparaisse de ma tĂȘte, je veux vivre sans sa prĂ©sence. Je ne veux pas devenir le mĂȘme monstre que lui. Je ne veux pasâŠ. Je ne veux pas quâil continue Ă me dĂ©truire ainsi. Je ne peux plus le supporter. Je me larmes redoublaient. Relevant les yeux, la demoiselle remarqua que Paul avait avancĂ© de quelques pas vers elle et aussitĂŽt elle retrouva sa froideur et son agressivitĂ© en lançant un tâapproche pas oĂč je me fais fous une balle dans la tĂȘte !Ses yeux reflĂ©taient sa dĂ©tresse, sa peur. Elle voulait quâil parte alors qu'il levait les mains en signe de paix. Lena enleva son doigt de la dĂ©tente un instant, un instant de paix qu'elle acceptait. Elle jeta pourtant un regard Ă la porte comme lui indiquant directement de partir. Les larmes coulaient Ă flot. Elle voulait quâil parte parce quâelle lâaimait et quâelle dĂ©sirait le protĂ©ger. Câest ainsi quâelle prit la parole dâune voix faible oĂč se mĂȘlait les Pardonne-moi⊠Pardonne-moi. Dans un autre murmure, remettant son doigt sur la dĂ©tente, elle ajouta alors comme la fin de tout. Je tâaime. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'attente est toujours longue lorsque c'est quelqu'un qu'on aime. [PV Lena Wates] Ven 6 Mai - 1045 Le temps sâĂ©couler lentement. Le silence rĂ©gnait dans la piĂšce. Les deux jeunes gens Ă©taient ensembles. Ce moment Ă©tait un certain moment de fĂ©licitĂ©. Chacun Ă©tait enfermĂ© sur en son for intĂ©rieur et pourtant ils Ă©taient indĂ©niablement connectĂ©s. Dix secondes, puis quinze ⊠Lena ouvrit la bouche Ă nouveau. Elle brisait cette insupportable harmonie quâils avaient amĂ©nagĂ©e dans ce climat ne pouvait pas comprendre. Un nouveau silence sâinstalla mais beaucoup plus court cette fois. Elle nâavait jamais tuĂ© personne mais tant de fois essayĂ©. Toute ces tentatives ratĂ©es nâĂ©taient-elles pas la preuve irrĂ©futable que Lena nâĂ©tait pas comme lui ? Elle se dĂ©clarĂ©e folle. Baliverne ! Ce nâĂ©tait pas plausible. Pas elle. Pas Lena. Elle le sentait en lui, elle se disait schizophrĂšne. Impossible. Elle nâĂ©tait pas malade, elle nâavait pas une de ces maladies. Ăa se voyait dans son regard. Elle avait toujours Ă©tait seule, son regard, fenĂȘtres de son Ăąme, le prouvait. Par contre, elle avait toujours Ă©tait seule dans sa vie. Du moins affectivement, ça pouvait venir de lĂ . Lena ne caressait plus le bras du jeune homme, elle calma sa respiration est repris. Elle Ă©tait le fruit de son imagination. Elle nâĂ©tait pas celle quâil souhaitait. Elle Ă©tait diffĂ©rente de ce quâil voyait. Faux. FAUX. Paul le pensait terriblement fort. Il la voyait comme tout le monde et combien mĂȘme serait elle une illusion, ou mĂȘme un tour de son imagination, le jeune homme prĂ©fĂ©rait ĂȘtre bercĂ© dans son enchantement plutĂŽt que dans la rĂ©alitĂ©. Si son image de Lena Ă©tait simplement une vision que lui envoyait son imagination dĂ©bordante, câĂ©tait sa rĂ©alitĂ© non ? Sans aucune transition et certainement comme habile moyen de dĂ©tourner la conversation, Lena repris la parole en un instant. Elle aurait prĂ©fĂ©rĂ© avoir son enfance. Câest comprĂ©hensible et en mĂȘme temps un peu vexant. Mais câest vrai. Lâenfance de Paul avait Ă©tĂ© beaucoup plus facile. Le seul Ă blĂąmer, câĂ©tait lui. CâĂ©tait de sa faute en quelques sortes sâil nâavait pas eu la meilleure jeunesse. Câest lui qui Ă©tait difficile Ă vivre. Un nouveau silence. Paul se contenter dâĂ©couter. Il e savait pas vraiment quoi rĂ©pondre. Il sentit Ă nouveau le contact de Lena sur son bras. La jeune femme dit alors dâune voix chevrotante quelques mots. Quelques mots qui voulaient dire tellement de chose. Elle ne voulait pas ĂȘtre avec lui de peur de lui faire du mal. Mais lâamour rend forcĂ©ment malheureux. Les passions sont destinĂ©es Ă ĂȘtre douloureuses, câest ce qui les rend si dĂ©licieuses. Petit Ă petit, Lyde se dĂ©composait en lui-mĂȘme. Je suis dĂ©solĂ©e » lui dit-elle. Et lui donc. Paul ne bougea pas, ses yeux Ă©taient perdus dans le vide. Il ne savait expliquer ce quâil se passait. La jeune femme se posta en face de lui Ă genou. Ses mains Ă©taient sur les joues de Paul, elle sâapprocha lâembrassa. Je tâaime »Mais comment osait elle ? Comment pouvait elle accepter de lui faire ça. Le dĂ©truire et lâinstant dâaprĂšs lui dire quâelle lâaimait ! Paul Ă©tait totalement dĂ©truit. Il ne ressentait plus rien. Une colĂšre commencer Ă sâimmiscer en lui. Elle disait quâelle revenait. Un instant aprĂšs elle disparu de la piĂšce. Le jeune homme Ă©tait extrĂȘmement mal Ă lâaise. Elle dĂ©posa Ă nouveau un baiser sur le front de Paul et elle partit dans une piĂšce adjacente. Lâattente fĂ»t longue. Paul entendait Lena chercher quelque chose dans des cartons. Il demeurait lĂ au milieu de cette piĂšce froide. Il ne pensait plus, il ne voyait plus, il ne vivait plus. Il Ă©tait bien prĂ©sent mais tout venait de sâanĂ©antir et lâambiguĂŻtĂ© des sentiments de Lena lui pesait. Il ne savait plus quoi faire. Elle rĂ©apparu, lançant un vieux cahier vers le jeune homme. Elle Ă©tait froide dĂ©sormais. Paul nâen pouvait plus, quâavait-il fait de mal ? Ăa ne pouvait pas venir seulement de Lena !Il prit le cahier et en commença la lecture. Une page, puis deux, le jeune homme nâeut pas le temps dâaller plus loin. Lena bougeait et par reflexe, Lyde leva la tĂȘte. Elle pointait une arme feu vers lui dĂ©sormais. Il Ă©tait saisit de peur, pas celle de mourir, non. Pas Ă cet instant. Mais ĂȘtre braquĂ© par un pistolet nâĂ©tait pas chose commune dans la vie du jeune homme. Il dĂ©tourna le regard du canon et regardait Lena. Il ne comprenait pas ce qui lui prenait. Il ne savait pas comment rĂ©agir, une catastrophe et si vite arrivĂ©e. Elle voulait son dĂ©part, elle ne voulait pas lui faire de mal. Elle voulait juste lâobliger Ă sâen aller. Paul restait de marbre face Ă elle âŠLe temps sâĂ©couler lentement, trĂšs lentement. AprĂšs quelques secondes qui paraissaient ĂȘtre des jours, Lena dĂ©via lâarme. Elle apposa le canon sur son crane. Une arme si froide et si violente sur sa douce peau blanche. Elle commença Ă parler. Elle le suppliait encore une fois de partir, de sâen aller. Sa prĂ©sence semblait lui ĂȘtre perturbante. Elle qui avait maintenu si longtemps les barriĂšres fermĂ©es semblait cĂ©der aujourdâhui. Elle semblait dĂ©truire chaque obstacle qui les sĂ©parait, choisissant la violence en extrĂ©mitĂ©. Elle ne voulait pas le faire sombrer avec elle par amour. Elle tombant au sol, lâarme dans la main. Un doigt sur la gĂąchette. Elle semblait prĂȘte Ă se faire exploser la boĂźte crĂąnienne. Paul sâĂ©tait immĂ©diatement relevĂ©, elle Ă©tait Ă quelques mĂštres de lui, les genoux aux sols. Le jeune homme sâapprocha pour lâaider. Il voulait dâabord la faire lĂącher cet objet de mort qui lui sied si mal. Larmoyante, la jeune femme releva le regard vers Paul. Lena le menaçait de se tuer sur le champ si il avançait encore. La peur au ventre, Paul sâimmobilisa. Il leva les mains en lâair. Quel geste stupide, ce nâĂ©tait pas lui qui Ă©tait visĂ©. Elle semblait sâenliser dans sa dĂ©tresse. Son regard se dirigea vers la porte dâentrĂ©e. Paul devait la quitter. Elle ne voulait pas le voir jeune Wates relĂącha un instant la gĂąchette de lâarme. Un dernier instant de paix. Le jeune homme hĂ©sita Ă avancer. CâĂ©tait le moment propice pour lui venir en aide. Et aussitĂŽt que sa dĂ©cision Ă©tait prise, la jeune femme reprit la parole. Pardonner. Bien sĂ»r quâil le pouvait. Il le ferait sans rĂ©ticence, sans animositĂ© aucune. Et au mĂȘme moment, la jeune femme posa son index sur la dĂ©tente de lâarme. Prononçant Ă voix basse Je tâaime ». Le jeune homme ne savait plus quoi faire. Sâil avançait elle serait prĂȘte Ă se faire sauter la tĂȘte devant lui. Elle en Ă©tait capable. Il regardait intensĂ©ment Lena, les bras toujours en lâair. Il devait accepter les choix de Lena. Il devait obĂ©ir Ă ses dĂ©sirs, câĂ©tait la seule solution possible pour le moment. Sans dire un seul mot, Paul se dirigea vers la sortie. Les larmes se faisaient sentir derriĂšre ses yeux. Il sentait dĂ©sormais quâelles coulaient le long de ses joues. ArrivĂ© Ă la porte. Paul lâouvrit, il Ă©tait dans lâouverture de la porte et se retourna. Si je fais ça, ce nâest pas parce que je tâabandonne Lena. Tu ne me laisses pas le choix. Je serais toujours lĂ pour toi. »Il baissa la tĂȘte, la jeune femme ne semblait pas mĂȘme le regarder. Il Ă©tait en train dâexĂ©cuter ce quâelle voulait. Et elle restait Ă genoux, lâarme sur la tempe. Paul releva le regard vers elle, les larmes coulaient en abondance sur ses joues. Il reprit. Je tâaime Lena, quoique tu dise. Je suis prĂšs Ă tout perdre pour toi. »Il sortit de la piĂšce, laissant la porte ouverte. Paul faisait quelques pas dans le corridor de ces nombreux appartements. Il espĂ©rait tant quâelle le poursuive et quâelle saute dans ses bras comme dans une mauvaise comĂ©die-dramatique cinĂ©matographique. La seule chose quâil entendit câĂ©tait une porte qui claque derriĂšre lui. Mais pas de fins bruits de pas courant vers lui. Le jeune homme commença Ă descendre les escaliers lentement. Il faisait froid dehors et nâavait pas rĂ©cupĂ©rer sa veste. Tant pis, il nâallait pas y retourner. Elle lui en aurait tellement voulu. Il arrivait en bas de lâimmeuble, effectivement la pluie continuer de tomber. Il nây avait pas un chat dehors. Lyde ouvrit la porte dâentrĂ©e et un courant dâair glacial pĂ©nĂ©tra dans le hall de lâimmeuble. Il frissonna. Il voulait faire demi tour et remonter les escaliers quatre Ă quatre pour revenir voir Lena. Mais, elle lâavait clairement formulĂ© ; elle ne voulait plus le voir. De nouvelles larmes coulĂšrent sur le visage de Paul. Il avança dehors, le froid paralysĂ© ses muscles. Il portait encore les vĂȘtements que Lena lui avait prĂȘtĂ©s. Paul longea les immeubles pour Ă©viter la pluie le plus longtemps possible. Il Ă©tait dĂ©moralisĂ©, le froid le prenait de partout et ses mains tremblaient dans les fines poches du jeans. Il sâarrĂȘta au premier angle de rue. Lena Ă©tait au dessus de lui, quâest ce quâelle faisait ? Comment Ă©tait elle ? Se sentait elle mieux depuis son dĂ©part ? Le jeune homme Ă©tait assailli par dâinnombrables questions. Il voulait en avoir le cĆur net. Il fouilla dans ses poches pour trouver son tĂ©lĂ©phone. Lâidiot ! Il lâavait oubliĂ© dans sa veste chez Lena. Elle avait encore toute ses affaires, ses vĂȘtements, sa veste, son portefeuille, son tĂ©lĂ©phone, ses clĂ©s. Il devait dĂ©faire ses incertitudes qui lui trainait dans la tĂȘte. Il devait la revoir. Il devait rĂ©cupĂ©rer ses affaires, il devait savoir ce quâelle faisait maintenant. Si tout cela Ă©tait passĂ©. Si elle lâavait dĂ©jĂ effacĂ© de sa mĂ©moire. Il ne voulait pas la mettre Ă nouveau en colĂšre, il ne voulait pas la dĂ©cevoir. Il ne voulait pas quâelle se sente obliger de revenir. Mais il avait besoin de revenir vers elle. Paul hĂ©sita un instant. Et fit demi-tour. Il marchait beaucoup plus vite quâĂ lâallĂ©e. Il courait presque. Sans faire attention Ă la pluie cette fois, il Ă©tait rapidement mouillĂ© et le froid continuer de venir immobiliser ses muscles. Ses jambes et ses avants bras Ă©taient engourdis par le froid. Il nâĂ©tait plus quâĂ quelques mĂštres de lâimmeuble. Il passait sous les fenĂȘtres de sa dulcinĂ©e. Aucun bruit. Il continuait jusque la porte dâentrĂ©e. Elle Ă©tait fermĂ©e. Paul Ă©tait brisĂ© dans son Ă©lan. Il allait revenir et le fait de voir cette porte fermĂ©e lâavait ramenĂ© Ă la rĂ©alitĂ©. CâĂ©tait certain, elle le lui avait dit et rĂ©pĂ©tĂ©, elle ne voulait plus le voir. Elle ne voulait plus lâaimer. Paul ne sonna pas Ă lâinterphone. Il attendait sous le porche de lâimmeuble que Lena sorte. Une attente qui sâavĂ©rer ĂȘtre trĂšs longue. Au bout de dix minutes Ă attendre dans le froid, Paul nâen pouvait plus. Il avait le nez qui coulait et commençait Ă tousser. Par faiblesse et parce quâil Ă©tait bien trop tentĂ© et nâavait plus que lâenvie de la revoir. Il sonna Ă lâinterphone. Personne ne rĂ©pondait. Paul sâinquiĂ©ter terriblement, il pensait Ă elle, quâest ce quâelle avait fait une fois seule. Pourquoi elle ne rĂ©pondait pas ? Elle savait certainement que câĂ©tait lui, ça ne pouvait pas ĂȘtre quelquâun dâautre. Deux enfants dâune dizaine dâannĂ©es sortirent Ă cet instant de lâimmeuble. Le jeune homme profita de leur sortie pour pĂ©nĂ©trer dans lâimmeuble. Il y faisait bien plus chaud. CâĂ©tait un vrai plaisir pour Paul qui venait de passer une vingtaine de minutes dans le froid Ă plus attendre, Il prit les escaliers et commença une course effrĂ©nĂ©e. Premier Ă©tage, deuxiĂšme, troisiĂšme. Sa montĂ©e lâavait essoufflĂ©. Il reprit rapidement son souffle et continua son ascension vers lâĂ©tage numĂ©ro quatre. CâĂ©tait lĂ quâelle rĂ©sidait. Dix-huit marches, il y Ă©tait. CâĂ©tait lâĂ©tage de Lena quâil avait quittĂ© quelques instants au par avant. Il avança vers son appartement, le 401. CâĂ©tait celui tout au fond du couloir. Il parcourut le corridor et arriva en face de la porte. Paul essaya dâentendre Ă travers la porte ce qui Ă©tait en train de se passer chez Lena. Il nâentendait rien Ă part le son de la tĂ©lĂ©vision du voisin. Paul hĂ©sitait un instant. Il savait que Lena lui en voudrait quâil soit de retour. Mais lui en mourrait de la laissĂ©e ainsi, livrĂ©e Ă elle mĂȘme. Son poing se serra et avant dâatteindre le bois, Paul sâarrĂȘta de nouveau. Non, il ne pouvait pas lui faire ça. Il pensait Ă retourner chez lui dans le froid, il trouverait bien un moyen de retourner chez lui. Lena lâobsĂ©dait, elle Ă©tait toujours lĂ dans sa tĂȘte. Le jeune homme toqua et dit dâune voix faible Ă travers lâĂ©paisse porte. Câest encore moi ⊠» Lena Wates Empire State of Mind âINSCRIT LE 10/10/2010 âMESSAGES 4276 âAGE DU PERSO 23 âADRESSE 5117 Rose Avenue 401, Queens âCĂLĂBRITĂ Emily Browning âSMALL IDENTITY PHOTO Sujet Re L'attente est toujours longue lorsque c'est quelqu'un qu'on aime. [PV Lena Wates] Sam 14 Mai - 1610 Sing me to sleepAnd then leave me aloneDon't try to wake me in the morning'Cause I will be gone »En quelques secondes, les choses se modifiaient. En quelques minutes, plus rien nâĂ©tait contrĂŽlable. En quelques temps, la brune ne comprenait mĂȘme plus ce quâelle faisait rĂ©ellement. Les choses changeaient trop rapidement et trop facilement comme si tout Ă©tait prĂ©vu, comme si tout Ă©tait Ă©crit. Elle croyait agir pour le protĂ©ger, pour son bien mais au fond elle ne savait pas rĂ©ellement si cela allait avoir un impact. Elle agissait ainsi parce quâelle lâaimait beaucoup trop mais au fond câĂ©tait dĂ©gueulasse et Ă©goĂŻste de sa part. Elle lâobligeait Ă choisir alors quâil nây avait quâun choix quâelle acceptait. Ăa ne sâappelait mĂȘme plus un choix mais un ordre. CâĂ©tait horrible de sa part et pourtant elle ne dĂ©sirait pas revenir dessus. CâĂ©tait mieux ainsi, dans sa tĂȘte au moins. Elle se sentirait mieux en le sachant loin dâelle, elle se sentirait plus en mesure de tout affronter en sachant que ceux quâelle aimait Ă©tĂ© en sĂ©curitĂ©. Ătre prĂšs dâelle relevait de la folie pure et surtout de lâenvie de mourir absolue. On ne pouvait pas rester Ă cĂŽtĂ© dâelle en espĂ©rant survivre parce que câĂ©tait tout bonnement impossible. Elle dĂ©truisait tout autour dâelle. Elle avait fait du mal Ă Sasha, elle avait poignardĂ© Gavin, elle avait blessĂ© Tom. Et il y aurait encore et encore des Ă©pisodes comme cela jusquâĂ ce que la limite soit franchie et quâelle finisse par commettre lâirrĂ©parable. Un jour ça arriverait. Mais pas aujourdâhui, pas encore. A genoux sur le sol, lâarme contre son crĂąne, le doigt sur la dĂ©tente. La situation Ă©tait pire que critique alors quâelle demandait pardon Ă Paul autant quâelle demandait son dĂ©part, elle lâexigeait mĂȘme. Il partait oĂč elle se tirait une balle dans la tĂȘte. La brune avait dĂ©cidĂ© dâagir de cette façon car elle savait que lâarme pointĂ©e sur lui ne ferait rien tout comme elle savait quâelle ne pourrait pas rĂ©ellement tirer sur lui, pas le blesser comme ça sans raisons. Elle avait dâabord laissĂ© lâarme pointĂ© sur lui mais voyant quâil nây avait aucuns effets, elle sâĂ©tait attaquĂ©e Ă son point sensible. Elle. Il Ă©tait en face dâelle Ă quelques mĂštres, mains levĂ©es comme en signe de paix. Elle refusait quâil avance lui faisant bien comprendre. Elle nâĂ©tait pas capable de le blesser mais elle Ă©tait complĂštement capable de sâexploser la tĂȘte. La question tournait dans sa tĂȘte la poussant Ă trembler lĂ©gĂšrement toujours secouĂ©e de sanglots. Pouvait-elle rĂ©ellement se tuer lĂ devant lui en se plantant une balle dans la tĂȘte ? Sâil avançait ne serait-ce que dâun millimĂštre, en serait-elle capable ? Resserrant sa prise sur lâarme, la brune tentait de se convaincre quâelle pouvait le faire et quâelle y parviendrait sans problĂšmes. Croisant le regard de Paul, elle saisissait quâil ne savait gĂšre comment agir. Il voulait rester mais ne voulait pas quâelle se fasse de mal et le choix Ă©tait trop rude. Elle Ă©tait quasiment certaine quâil allait finit par lui obĂ©ir et faire ce quâelle lui demandait. Ăa serait ridicule de ne pas le faire. Il avait vu de quoi elle Ă©tait capable, il savait quâelle nâhĂ©siterait pas une seule seconde Ă se foutre cette foutue balle dans la tĂȘte. CâĂ©tait peut-ĂȘtre lĂ oĂč il avait tord et oĂč elle ne voulait pas quâelle sache cela. Sâil sâapprochait et sâil tentait de la dĂ©sarmer, elle nâĂ©tait absolument pas certaine de rĂ©sister bien au contraire. Prise de faiblesse, elle dĂ©sirait abandonner lâarme et se rĂ©fugier dans les bras de celui quâelle aimait tout simplement parce quâelle en avait besoin. Elle avait besoin de toutes ces personnes Ă qui elle faisait du mal si bien quâelle ne parvenait jamais Ă sâen Ă©loigner suffisamment. Elle prenait sans cesse de gros risques et ça lui faisait extrĂȘmement peur parce quâelle ignorait encore de quoi elle Ă©tait complĂštement capable. En une soirĂ©e, sans raisons apparentes, elle avait placĂ© le couteau sous la gorge de Paul. En une soirĂ©e, elle en venait Ă utiliser une arme depuis si longtemps enfermĂ©e dans un coffre quâelle nâaimait guĂšre ouvrir car il contenait tout son passĂ©. Le pire câest quâĂ chaque fois ces actes lĂ nâĂ©taient guĂšre ses idĂ©es premiĂšres. CâĂ©tait comme si, Ă chaque fois, une force inconnue et surnaturelle la poussait Ă agir de cette façon si improbable au dĂ©part dans lâesprit de la jeune fille. Mais, elle Ă©tait lĂ . Elle Ă©tait prĂȘte Ă agir, elle Ă©tait prĂȘte Ă sâexploser la tĂȘte si jamais il approchait trop. Du moins câĂ©tait ce dont elle tentait, vainement, de se convaincre. CâĂ©tait un choix Ă faire et il Ă©tait fait depuis longtemps. Un choix entre elle et les autres et elle en revenait toujours Ă choisir les autres tentant tout pour les protĂ©ger et les tenir Ă lâĂ©cart du monstre quâelle Ă©tait en train de devenir. CâĂ©tait plus fort quâelle, câĂ©tait sa nature et câĂ©tait surtout cela qui la diffĂ©renciait complĂštement de son pĂšre. Elle se prĂ©occupait des autres avant elle, elle dĂ©sirait faire attention Ă la sĂ©curitĂ© dâautrui capable de mourir pour eux. Son acte de ce soir le prouvait encore. Elle Ă©tait en mesure et capable de se faire sauter la cervelle simplement pour tenir Paul Ă lâĂ©cart, pour le protĂ©ger parce quâelle lâaimait beaucoup trop. La scĂšne pourrait sortir tout droit dâun film dâamour beaucoup trop pathĂ©tique. Mais on Ă©tait loin du film, on Ă©tait loin de cet amour mĂȘme si on Ă©tait trop proche du cĂŽtĂ© pathĂ©tique qui se dessinait. Mourir pour protĂ©ger lâautre. CâĂ©tait une belle preuve dâamour mĂȘme si câĂ©tait stupide. Lena devenait donc rĂ©ellement stupide puisquâelle acceptait de mourir pour le protĂ©ger. Non, ça nâirait pas aussi loin. Ce nâĂ©tait pas ce quâelle cherchait au fond. Certes, elle cherchait Ă le protĂ©ger mais pas en se tuant non. Elle dĂ©sirait simplement quâil sâĂ©loigne dâelle et le seul moyen pour quâil fasse ce quâelle demandait Ă©tait bel et bien la menace pure et simple de sa mort imminente. Un esprit machiavĂ©lique qui tentait de faire tout pour Ă©loigner celui quâelle aime. Le scĂ©nario dâun assez mauvais film en soi. La brune lui avait demandĂ© de partir trop de fois. Elle ne cessait pas de le faire comme si câĂ©tait la seule solution possible. Le doigt sur la gĂąchette, elle rĂ©pĂ©tait quâelle lâaimait comme si câĂ©tait un adieu. Câen Ă©tait un au fond, câen Ă©tait un vĂ©ritable. Une fois quâil aurait franchit cette porte, la demoiselle ferait tout pour ne plus jamais le revoir. CâĂ©tait son propre choix et elle allait sâen tenir car si elle craquait, tout serait Ă reprendre Ă zĂ©ro et elle nây arriverait certainement pas. Encore quelques secondes dâattente et elle nâhĂ©siterait pas Ă se planter une balle dans la tĂȘte. Il restait silencieux, les mains levĂ©es en signe dâune paix qui ne viendrait jamais. Qui ne pouvait plus venir entre eux. Le regard de la brunette se perdit sur la porte indiquant silencieusement au jeune homme de quitter lâappartement, une nouvelle fois. Elle ne savait que faire cela. Son regard se perdait ensuite Ă nouveau sur le sol alors quâelle tentait dĂ©sespĂ©rĂ©ment de se reprendre et de ne surtout pas craquer alors que les larmes inondaient son visage, incontrĂŽlables. Des pas lui firent redresser la tĂȘte afin de voir dans quelle direction le jeune homme allait. Elle resserrait sa prise sur lâarme prĂȘte Ă appuyer sur la dĂ©tente au cas oĂč il sâapprocherait vers elle. Mais, non il se dirigeait vers la sortie, elle nâabaissait pas son arme pour autant comme si câĂ©tait tout simplement impossible. La porte sâouvrit et la voix surgit de nouveau la faisant soudainement frĂ©mir. Sâil faisait ça ce nâĂ©tait pas parce quâil lâabandonnait mais parce quâelle ne lui laissait pas le choix. Il serait toujours lĂ pour elle. Les larmes sâintensifiaient sur son visage alors que son regard sâĂ©tait fixĂ© sur le sol, sur un point invisible. Elle Ă©tait incapable de relever la tĂȘte et de le regarder partir. Elle Ă©tait incapable dâencaissait tout ce quâelle faisait en le voyant de ses propres yeux. Il lâaimait quoiquâelle dise. Il Ă©tait prĂȘt Ă tout pour elle. Un sanglot sâĂ©chappa de ses lĂšvres qui sâĂ©taient alors mises Ă trembler. Le silence absolu revint soudainement. Plus de voix, plus de pas. Rien. La paix en apparence. Elle Ă©tait seule, absolument seule maintenant. Elle lâavait chassĂ©e pour son bien alors quâau fond elle nâen savait rien. Elle ignorait si câĂ©tait rĂ©ellement prĂ©fĂ©rable mais elle venait de le pousser Ă sâen aller ne pouvant sâen prendre quâĂ elle-mĂȘme. Elle entendit les pas sâĂ©loigner mais la porte ne se fermait pas. Pourquoi ? Elle attendit immobile avant que son doigt ne glisse et lĂąche la dĂ©tente. Lâarme tomba sur le sol, elle sâen Ă©carta en se relevant trop rapidement en manquant de tomber. Assise sur le sol Ă quelques mĂštres de lâarme, la brunette se demandait comment elle avait fait pour porter cette arme contre elle, contre lui. Un nouveau sanglot lui Ă©chappa. Son regard se perdit vers la fenĂȘtre alors que lâidĂ©e de sauter par celle-ci sâintensifiait. Elle serait comme son pĂšre comme cela. Aussi lĂąche que lui. Au fond ce nâĂ©tait quâune libĂ©ration suite Ă la folie qui la rongeait lentement. Elle sursauta en entendant une porte claquer dans le couloir se relevant aussitĂŽt. La demoiselle avança lentement dans la piĂšce comme si elle sâattendait Ă voir surgir un dĂ©mon ou dieu sait qui pour la tuer. ArrivĂ©e devant la porte, la demoiselle passa la tĂȘte dans lâencadrement pour remarquer que ce nâĂ©tait quâun de ses voisins qui rentraient en fermant la porte trop violemment. Aucunes traces de Paul ne demeuraient ici. Non, rien. Elle Ă©tait seule et pour longtemps certainement. La demoiselle ignorait ce qui allait se passer maintenant, elle ignorait ce dont elle Ă©tait Ă prĂ©sent capable de commettre pour soulager ce poids quâelle ressentait encore et encore, trop prĂ©sent, trop douloureux. Elle recula lentement de lâencadrement avant de refermer la porte et de lui tourner le dos. Sâappuyant contre celle-ci, elle se laissa lentement glisser sur le sol, comme une victime. Etait-ce quâelle Ă©tait ? Une victime ? En voyant la scĂšne, on pouvait bel et bien penser le contraire. CâĂ©tait elle qui avait eu le pouvoir, elle qui avait pĂ»t choisir. Elle qui lâavait obligĂ© Ă partir, câĂ©tait donc elle la plus forte et lui la victime. Mais, au fond, elle nâĂ©tait quâune autre victime qui tentait dĂ©sespĂ©rĂ©ment de prendre le pouvoir pour protĂ©ger et pour survivre. Elle Ă©tait, depuis toujours, la victime de son pĂšre et, Ă prĂ©sent, Lena Ă©tait certaine de ne jamais pouvoir se dĂ©barrasser de cette emprise tout simplement parce que cela faisait dâelle ce quâelle Ă©tait. La brunette sâĂ©tait toujours reposer sur cette sorte de normalitĂ© et elle chercherait toujours Ă le faire, câĂ©tait sa vie, son habitude. Elle refusait de tout changer, elle ne sâen sentait guĂšre capable. Passant sa main dans ses cheveux, la brune soupira commençant lĂ©gĂšrement Ă se dĂ©tendre au fur et Ă mesure que la vĂ©ritĂ© des Ă©vĂ©nements sâimposait dans son esprit. Elle Ă©tait prise au piĂšge toute sa vie et ce nâĂ©tait quâun des premiers adieu quâelle aurait Ă faire. Dâautres suivraient. A moins quâelle ne change et que tout aille mieux. Se relevant soudainement, la demoiselle se tourna pour faire face Ă la porte et comme sâil Ă©tait toujours lĂ , la demoiselle se mit alors Ă murmurer suis dĂ©solĂ©e, câest tellement mieux ainsiâŠVoilĂ quâelle parlait seule maintenant comme si elle lui parlait Ă lui. La folie prenait une part importante dans sa vie. Son poing sâabattit sur la porte et un cri de douleur jaillit de ses lĂšvres. Elle avait frappĂ© avec une telle force quâelle ne sentait plus sa main. Pas de sang en revanche et câĂ©tait cela qui dĂ©rangeait le plus la brunette. Elle avait besoin de se faire du mal, elle avait besoin de voir du sang. Sans attendre une seconde de plus, la demoiselle se dirigea vers la salle de bain. Elle y allait dans pas dĂ©cidĂ© dans une semi course. Une semi course qui fut stoppĂ©e lorsque son regard se posa sur lâarme demeurant toujours sur le sol du salon. Elle se pencha et la ramassa avant de la faire tourner entre ses doigts. CâĂ©tait si simple. Trop simple. Elle nâavait quâĂ dĂ©posĂ© le canon sur sa tempe et appuyer sur la dĂ©tente et tout serait fini. Rapidement, facilement. Non, elle ne pouvait pas agir ainsi. Elle voulait souffrir, elle voulait avoir mal. CâĂ©tait ça lâessentiel. Et, si jamais, elle en venait Ă devoir mourir ça serait dans dâatroces douleurs. Posant lâarme sur la table, elle lui tourna le dos rapidement tout en reprenant sa course dans la salle de bain. Sa main gauche lui faisait terriblement mal, quelle idĂ©e de frapper la porte ainsi ?! Elle se mit alors Ă fouiller dans les placards Ă la recherche de sa lame. Rien, elle ne trouvait rien laissant toutes les affaires tomber sur le sol. Sous lâeffet de la rage, la brune en venait Ă jeter les objets au sol. La cuisine. CâĂ©tait lĂ -bas quâelle avait dĂ»t laisser sa lame. Sans attendre plus longtemps, elle sây rua et se remit Ă fouiller laissant les objets tomber sur le sol. Enfin ses doigts rencontrĂšrent le mĂ©tal familier et un sourire se dessina sur les lĂšvres de la demoiselle. Attrapant une bouteille de vodka, elle en but quelques gorgĂ©es avant de retourner lentement dans la salle de bain. Sa tĂȘte tournait, elle voyait flou et ne comprenait plus rien. Un arrĂȘt fut obligatoire aux toilettes oĂč ce quâelle venait juste de boire se retrouva dans la cuvette. Haletante et soupirant, elle se leva avec difficultĂ© pour retourner dans la salle de bain oĂč elle manqua de tomber. Se mouillant les cheveux, elle finit par se passer de lâeau sur le visage sans mĂȘme faire attention au fait quâelle Ă©tait en train dâen mettre partout. TrempĂ©e, elle se laissa tomber sur le sol resserrant la lame dans sa main. Quelques secondes aprĂšs, le sang coulait intensĂ©ment le long de son bras gauche et elle Ă©tait dans une sorte dâĂ©tat second, avachie sur le sol. Un toc contre la porte la poussa Ă se redresser. Une voix la ramena sur terre. Paul. Pourquoi Ă©tait-il revenu ? Se levant aussitĂŽt, elle tangua et se dirigea avec difficultĂ© vers le salon. La brune ignorait sâil Ă©tait dans la piĂšce, elle nâosait mĂȘme pas lever le regard pour vĂ©rifiait cela. Sâaccoudant contre le mur Ă lâentrĂ©e de celui-ci, elle lança alors bien quâignorant sâil pouvait lâentendre ou nonJe tâavais demandĂ© de partirâŠLevant soudainement les yeux, la brunette distingua la piĂšce enfin ainsi quâune forme humaine. Paul Ă©tait en face dâelle plusieurs mĂštres loin dâelle et ce nâĂ©tait pas plus mal. Un soupir passa entre ses lĂšvres, soupir qui la fit tressaillir. Elle Ă©tait trempĂ©e, elle tremblait, le sang sâĂ©coulait le long de son bras gauche termina sa course sur le sol. Elle avait chaud, beaucoup trop chaud mĂȘme si elle ne se rendait pas compte du fait quâelle Ă©tait brĂ»lante. Sa main gauche Ă©tait comme inerte aprĂšs le coup donnĂ© dans la porte. Elle devait avoir lâair pitoyable. Elle lâĂ©tait certainement dâailleurs. Elle lui lança un regard, son regard passant par la mĂȘme occasion sur lâarme posĂ©e sur la table. Elle pouvait faire vite, sâen saisir et se faire exploser la boĂźte crĂąnienne. Il nâavait pas Ă revenir, il aurait dĂ»t partir. Il ne devait pas ĂȘtre lĂ et elle devait donc accomplir la part de son marchĂ©, de sa menace. Il nâavait pas fait ce quâelle avait demandĂ© alors autant faire ce quâelle avait prĂ©vu de faire si telle Ă©tait le cas. Il nâavait plus le droit dâĂȘtre ici, plus maintenant. La brune avança dâun pas mais se stoppa aussitĂŽt lorsquâelle vit quâil en fit de mĂȘme. CâĂ©tait comme si, maintenant, câĂ©tait elle qui avait peur de lui. Reculant alors, elle sâaccouda Ă nouveau contre le mur et ferma les yeux se dĂ©lectant de la douleur qui traversait chaque parcelle de sa peau. Il Ă©tait plus prĂšs de lâarme quâelle, il pouvait sâen saisir ou mĂȘme lâutiliser. Ouvrant Ă nouveau les yeux, elle lui lança un regard noir alors quâelle demandait soudainement dâune voix sĂšche et froide comme sâil avait commis une erreur. Une trop grosse erreur pour eux deux. Une erreur dont le prix allait ĂȘtre Ă payer, pour lui, pour elle. Pour es-tu revenu ?Son regard retrouvait le contact du sol comme Ă son habitude. Celui-ci semblait bouger et elle se croyait sur un bateau si bien que la nausĂ©e revint comme une envie forte. Les larmes affluaient sur son visage soudainement alors quâelles avaient cessĂ©es depuis le dĂ©part du jeune homme sans mĂȘme que la rebelle ne sâen rende compte. Elle le regardait soudainement, vaguement. Elle Ă©tait lĂ sans ĂȘtre rĂ©ellement lĂ . La demoiselle ressentait la douleur trop fortement, une douleur insoutenable qui la poussait Ă une trop grande faiblesse. Elle avait trop fait de choses, elle avait atteint ses limites soudainement, grandement. Pourtant, en ayant dĂ©couvert cela, la brunette Ă©tait certaine que dâici quelques jours elle recommencerait pour atteindre cette fabuleuse limite, jusquâĂ ce quâelle sây habitue. Elle voyait flou et la piĂšce semblait tourner autour dâelle, comme un manĂšge qui passe devant nous dont on ne saisit que de brĂšves images. Elle se sentait dĂ©faillir Ă chaque seconde. Elle avait peur de tomber dâautant plus quâelle refusait dâĂȘtre faible devant lui. Le sang coulait le long de son bras si bien quâon avait du mal Ă distinguer sa peau sous cette couleur rouge. Dans un murmure, la demoiselle reprit alors pour toujours⊠Ne reviens pasâŠCe n'Ă©tait mĂȘme plus un ordre, c'Ă©tait une demande douce et calme. C'Ă©tait une envie, une proposition pure et simple. Elle ne l'obligeait plus Ă rien, il devait choisir. Il avait le pouvoir, elle le lui cĂ©dait en mĂȘme temps quâelle lui offrait une grande marge de manĆuvre sur un nouveau territoire. Se laissant tomber Ă genoux, un hurlement de douleur sâĂ©chappa de ses lĂšvres suivi dâun gĂ©missement et dâun sanglot. Sa main gauche avait heurtait le sol et la vague de douleur lâavait parcouru alors que du sang continuait de sâĂ©couler de la blessure de son bras gauche. Sâappuyant contre le mur, elle ferma les yeux tentant de respirer plus lentement afin de se calmer et de reprendre le dessus. Tout Ă©tait amplifiĂ©, trop douloureux et insupportable. Trop irrĂ©el. Elle sentait quâil avait le regard posĂ© sur elle, elle sentait sa prĂ©sence sans mĂȘme savoir sâil Ă©tait Ă quelques mĂštres ou Ă quelques centimĂštres. Se remettant Ă pleurer de plus belle, la brune laissait Ă©chapper dâune voix ampli de suis dĂ©solĂ©e⊠Je suis dĂ©solĂ©eâŠ. Je suis dĂ©solĂ©eâŠLena ignorait de quoi exactement elle Ă©tait dĂ©solĂ©e. Elle ne voulait dâailleurs pas le savoir, ça nâavait plus de rĂ©elle importance. Se balançant dâavant en arriĂšre, elle ne mit pas longtemps Ă se stopper Ă cause de la douleur qui parcourait son bras sans cesse. Elle avait mal, elle avait si mal quâelle ne cessait de laisser Ă©chapper des gĂ©missements de douleur retenant les cris intenses quâelle aurait pĂ»t lancer. Lentement, la brunette releva le regard vers Paul pour constater quâil nâĂ©tait plus Ă la mĂȘme place que tout Ă lâheure mais quâil avançait mains levĂ©es, comme si elle pouvait se dĂ©cider de lâattaquer. CâĂ©tait assez ironique car elle nâen avait guĂšre la force maintenant. En le voyant approcher, la jeune fille cherchait une issue, elle cherchait Ă sâenfuir, la peur la prenant Ă la gorge. La demoiselle voulu reculer mais elle se trouvait dĂ©jĂ contre le mur et lorsque son bras gauche rencontra la cloison, un nouveau hurlement jaillit de ses lĂšvres. Un hurlement Ă glacĂ©s le sang qui lui coupa mĂȘme la respiration. EssoufflĂ©e, haletante, les larmes coulaient sur son visage alors quâelle murmurait Ă ne veux pas que tu restes, je ne veux plus que tu sois lĂ , câest tellement mieux crois-moiâŠReniflant, la demoiselle passa le revers de ses mains contre ses joues, y laissant du sang sans mĂȘme sâen rendre compte, sans mĂȘme y faire attention. Les secondes sâĂ©coulaient trop lentes, trop longues, trop absentes, trop inexistantes dans la tĂȘte de la brune. Elle ne savait mĂȘme plus ce quâelle cherchait Ă faire au fond, elle ne savait mĂȘme plus ce quâelle devait faire. Le silence demeurait et elle se sentait sombrer de plus en plus. Une lente chute vers le trou noir comme si elle ne pouvait plus sâen sortir, plus jamais. Mais, elle avait besoin de comprendre, elle avait besoin de saisir. Câest ainsi que, fixant le sol, elle murmura tâen supplie, dis-moi ce quâil mâarrive⊠Dis-moi que ça va aller mĂȘme si câest un mensonge⊠Elle leva le regard vers le jeune homme avant dâajouter. Jâai malâŠCe nâĂ©tait que la vĂ©ritĂ© et elle avouait sa faiblesse totale, pour la premiĂšre fois. Peut-ĂȘtre et surement la derniĂšre car ce nâĂ©tait pas son genre. Elle qui ne voulait jamais lâavouer venait de dire quâelle avait mal. Elle ne supportait plus rien, rien du tout. La douleur Ă©tait trop violente, les sanglots dĂ©chiraient ses lĂšvres dĂ©jĂ tremblantes. La chaleur se propageait dans son corps. Son cĆur loupait des battements et sa respiration nâĂ©tait plus que des halĂštements incessants comme si elle Ă©tait sur le point de laisser sa peau. A chaque tremblement, un gĂ©missement de douleur franchissait ses lĂšvres alors quâelle tentait de contenir les hurlements quâelle aurait pĂ»t produire. Le sang s'Ă©coulait de son bras posĂ© comme inerte sur le sol prĂšs d'elle couvrant le sol d'une nouvelle couleur. La peur tournait dans ses prunelles lisibles. Ses yeux Ă©taient posĂ©s sur Paul et elle attendait. Au fond, elle attendait quâil vienne Ă son secours. Mais, en apparence et dans ses dĂ©sirs exprimĂ©s, elle attendait quâil sâen aille. Elle attendait sa fuite, incertaine de tout ce qui allait suivre. Incertaine de tout ce qui lâentourait maintenant, incertaine de sa propre existence. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re L'attente est toujours longue lorsque c'est quelqu'un qu'on aime. [PV Lena Wates] Lun 23 Mai - 1527 Paul toqua Ă la porte. Rien. La porte nâĂ©tait pas close, et le jeune homme apposa la paume de sa main sur la porte et poussa pour lâouvrir. Sans un grincement, la porte sâouvrit et lâappartement de Lena rĂ©apparaissait devant le jeune Lyde. Paul pĂ©nĂ©tra dans lâappartement, Lena ne semblait pas prĂ©sente. Paul sâinquiĂ©tait au fur et Ă mesure de son avancĂ©e dans lâappartement. OĂč Ă©tait-elle ? Pourquoi ne venait-elle pas voir ce qui arrivait dans son appartement ? CâĂ©tait trĂšs Ă©trange. Trop sortant dâun encadrement de porte, Lena. Elle ne semblait pas bien, elle Ă©tait accoudĂ©e Ă la porte. Elle prit la parole. Elle ne voulait plus le voir, elle lui avait demandĂ© de partir dĂ©jĂ . Elle poussa un soupir. Ce soupir blessa profondĂ©ment le jeune homme. CâĂ©tait donc bel et bien fini eux deux ? Cela avait-il dĂ©jĂ commencĂ© Ă©tait plutĂŽt la question Ă se poser. En quelques sorte oui. Du moins câest ce quâil voulait temps semblait Ă nouveau ĂȘtre stoppĂ© lorsquâil Ă©tait face Ă face. Il la regardait dans les yeux, elle lui faisait du mal câĂ©tait certain mais il ne pouvait pas se rĂ©soudre Ă la laisser ainsi. CâĂ©tait un mal nĂ©cessaire. Quelque chose interpella le jeune homme, le bras de Lena Ă©tait en sang. Elle avait recommencĂ©e. Elle avait recommencĂ© Ă se faire du mal, Ă souffrir, Ă se mutiler. Il y avait forcĂ©ment un autre moyen pour elle pour se dĂ©livrer, la souffrance nâĂ©tait pas sa derniĂšre extrĂ©mitĂ©. Paul pouvait lâaider. Le sang tombait goĂ»te Ă goĂ»te sur le sol. Elles retentissaient Ă chaque fois quâelles rencontraient le sol, et des projections se propageaient partout sur le sol. La jeune femme lança un regard vers Paul et sur lâarme. Le jeune homme comprit, elle voulait rejouer la scĂšne. Au mĂȘme instant sans rien dire ils avancĂšrent lâun vers lâautre. Lena se stoppa immĂ©diatement. Son visage semblait sâĂȘtre pĂ©trifiĂ© lâespace dâun instant. Elle fit un pas en arriĂšre, elle semblait inquiĂšte. Paul Ă©tait proche du pistolet. Il pouvait devenir le dominant en trĂšs peu de temps. Elle lança un nouveau regard vers le jeune homme. Pourquoi Ă©tait-il lĂ ? Elle nâavait pas remarquĂ© quâil Ă©tait tout simplement glacĂ© par le froid. Jâai oubliĂ© mon manteau, jâai pas mes clefs ni mon tĂ©lĂ©phone ⊠Je voulais te prĂ©venir mais ⊠»Elle ne semblait pas lâĂ©couter. Elle Ă©tait perdue. Et le sang continuer de couler. Ne plus revenir, ne plus le revoir. CâĂ©tait son souhait, ce nâĂ©tait pas un ordre cette fois. Elle se laissa tombĂ©e par terre. Elle semblait accablĂ©e. Sa main avait heurtĂ©e le sol. Elle sâĂ©tait fait mal encore une fois. Mais cette fois-ci la douleur semblait ĂȘtre diffĂ©rente. Elle ne semblait pas la supporter, non, cette fois-ci toutes ces conneries ne lui plaisaient pas. Les larmes coulaient en mĂȘme temps que le sang Ă prĂ©sent. Il la regardait et inquiĂ©tait par lâĂ©tat de Lena il sâapprocha. Elle semblait toute tremblante, elle pleurer. Paul voulait la prendre dans ses bras, lui dire que tout irait. Mais avant quâil sâavance, Lena se mise Ă parler. Elle rĂ©pĂ©tait quâelle Ă©tait dĂ©solĂ©e. Elle recommençait Ă se balancer dâavant en arriĂšre, Paul tenta de sâapprocher. Il leva les bras en lâair comme tout Ă lâheure. Pour quâelle raison ? Bonne question. Peut-ĂȘtre voulait-il prouver sa bonne volontĂ©, quâil ne lui ferait aucun mal. Elle le savait dĂ©jĂ . Elle semblait vouloir fuir et soudain un cri sâĂ©chappa de la jeune femme. Paul sâarrĂȘta brusquement, de peur quâil lâait provoquĂ©. De peur quâelle tente Ă nouveau quelque chose dâinsensĂ©. Il laissa Ă©chapper le prĂ©nom de la jeune femme entre ses lĂšvres. Comme une priĂšre dite Ă voix basse. Son regard Ă©tait emplit de peur. Le froid lui rongeait les os et la peur de sa mort Ă elle le faisait mourir. Elle seule avait le pouvoir de rallumer la flamme, dissiper ces terreurs qui la rongĂ©e et apaiser son Ăąme. Elle semblait dĂ©pourvue de souffle. Elle reprit pourtant la parole. CâĂ©tait mieux quâil parte. Mieux pour qui ? Elle essuya ses larmes. Le sang tachĂ© dĂ©sormais son divin visage. Elle Ă©tait Ă elle seule lâunion dâEros et de Thanatos. Elle Ă©tait Ă la fois belle et inquiĂ©tante. Lena fixait le sol, elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait, elle ne savait plus quoi faire. Elle avait mal. La premiĂšre quâelle lâavouait vĂ©ritablement. CâĂ©tait peut-ĂȘtre un premier pas vers sa libĂ©ration. Paul Ă©tait debout Ă quelques mĂštres dâelle et mourait dâenvie de venir la prendre dans ses bras. Il avança de nouveau vers elle. Lena, ne tâinquiĂšte pas. Tout ira bien, je ne suis jamais rĂ©ellement parti. »Bien quâil claquait des dents entre chaque mot, Paul adoptait un ton rassurant. Pas Ă pas il avançait, le sang commencĂ© Ă se rependre autour de la jeune femme. Les bras du jeune homme sâabaissĂšrent vers la jeune femme. Il Ă©tait Ă cĂŽtĂ©, elle sentait lâalcool et le sang coulait toujours. Sans un mot, il se baissa et enlaça Lena. Il Ă©tait lĂ . La jeune femme semblait toujours perdue. Mais le jeune homme lui dit ces mots dans le creux de son oreille. Je suis lĂ , tu ne peux plus te faire du mal ainsi. Je vais tâaider Lena. Sâil te plait laisse moi ĂȘtre Ă tes cĂŽtĂ©s. » Sans attendre de rĂ©ponse, le jeune homme se retourna, il avait toujours la jeune femme dans ses bras. Paul cherchait du regard un tissu ou quoi que ce sois. Rien. Il se dĂ©tacha alors de Lena et ĂŽta la chemise du pĂšre de la jeune femme. Le tissu Ă©tait encore trempĂ©. Sans plus attendre, le jeune homme pris le bras de Lena. Elle tremblait, la plaie semblait profonde. Ăa devait lui faire affreusement mal. En faisant bien attention, Paul nettoya dâabord le bras enlevant le sang et laissant apparaĂźtre la plaie seulement. La plaie faisait au moins six centimĂštres de longueur. Paul en avait mal pour elle. Il fallait quâelle ait des points de suture et que sa torture finisse. Lena, il te faut mĂ©decin mon ange ⊠»Pourquoi avait-il dit cela ? Ils nâĂ©taient pas ensemble. Excuse moi ça mâa Ă©chappĂ© »Ajouta t-il. Il Ă©tait trĂšs gĂȘnĂ©, ce nâĂ©tait pas le moment de repartir dans une dispute. Avec un peu de chance, Lena ne lâaurait pas entendu, ou ne sâen souviendrait plus une fois dessaoulĂ©e. Lena, Ă©coute moi, quoique tu fasse, cette fois-ci je ne partirais pas. MĂȘme sous la menace, je tâempĂȘcherai de refaire une connerie. Tu mâentends ? Je ne veux plus quâil tâarrive quoi que ce soit. »Paul finit dâessuyer le sang autour de la plaie. Il entoura lâavant-bras de Lena avec les deux manches de la chemise pour faire un garrot. Pris de peur, une larme coula sur la joue du jeune homme et vint atterrir sur la jambe de la jeune femme. Paul ne savait plus quoi faire ⊠Il devait nettoyer cette plaie. Mais quitter un nouvelle fois la fille quâil aimait, ne serait-ce quâun instant Ă©tait un vĂ©ritable supplice. Paul entoura ses bras autour de la tĂȘte de la jeune femme et ramena le visage de Lena contre son buste. Ceci fit basculer la jeune femme vers lui. Il avait la tĂȘte poser sur la sienne. Paul Ă©tait emplit de tristesse, il lâaimait mais tout cela semblait impossible Ă partir du moment quâil Ă©tait seul Ă y croire. Il sâen rendait maintenant compte. Lena lâaimait mais apparemment pas comme lui. Pas une larme ne vint titiller sa rĂ©tine cette fois-ci. Ătrange ⊠Non cette fois, la tristesse ne venait pas de lĂ , elle Ă©tait diffĂ©rente. CâĂ©tait une sorte de vĂ©ritĂ© qui retentissait dans sa tĂȘte. Il ressentait plutĂŽt un vide dans son ventre. La jeune femme quâil tenait dans les bras Ă©tait celle dont il avait besoin. Mais lui ne lâĂ©tait pas. Triste dĂ©ception. Il Ă©tait comme OphĂ©lia de Shakespeare qui connaissant son amour impossible avec lâhomme quâelle aime, se noie. Paul ne se tuerait pas, il Ă©tait bien trop lĂąche et tenait bien trop Ă la vie. Mais la vĂ©ritĂ© lui donnait un certain choc. Il voulait ne plus y croire, se cacher continuellement la rĂ©alitĂ©. Mais dĂ©sormais il y pensait toujours. Celle quâil tenait dans ses bras, celle qui voulait rĂ©conforter, celle pour qui il Ă©tait lĂ , celle quâil aimait, ne lâaimait pas rĂ©ellement. Instant aprĂšs instant, il sâen convainquait ⊠Il avait lâimpression de la perdre, ou pire de ne jamais lâavoir eu ne serait-ce quâun instant. Tous ces baisers Ă©taient-ils faux, il avait toujours Ă©tait sincĂšre avec elle. De nouveau, ses lĂšvres sâĂ©cartĂšrent et dans un lĂ©ger souffle, sa bouche adopta la forme de son prĂ©nom. Lena. Lena Wates Empire State of Mind âINSCRIT LE 10/10/2010 âMESSAGES 4276 âAGE DU PERSO 23 âADRESSE 5117 Rose Avenue 401, Queens âCĂLĂBRITĂ Emily Browning âSMALL IDENTITY PHOTO Sujet Re L'attente est toujours longue lorsque c'est quelqu'un qu'on aime. [PV Lena Wates] Dim 29 Mai - 1304 I know this love is passing timePassing through like liquidI am drunk in my desire...But I love the way you smile at meI love the way your hands reach out and hold me near...I believe... »La vie est bien diffĂ©rente de ce que lâon croit. On espĂšre des choses alors que la vĂ©ritĂ© est tout autre et que le choix ne nous appartient mĂȘme pas. Lena Ă©tait enfermĂ©e ailleurs dans un monde si loin de la rĂ©alitĂ© alors quâelle Ă©tait complĂštement ancrĂ©e dans celle-ci. En effet lâalcool nâĂ©tait pas assez fort pour la faire dĂ©coller et la faire partir loin de cet enfer mĂȘme ses blessures ne lâaidaient pas Ă sâĂ©vader se contentant de la faire encore plus souffrir. AppuyĂ©e contre lâencadrement de la porte pour maintenir un certain Ă©quilibre, la brune avait lancĂ© la seule question qui lui Ă©tait venu Ă lâesprit. La seule qui avait de lâimportance Ă ce moment lĂ . La seule Ă laquelle elle attendait une rĂ©ponse bien quâelle soit certainement incapable de la comprendre. Il avait parlĂ©, il avait rĂ©pondu expliquant la raison de sa prĂ©sence ici et elle nâavait rien saisit comme si elle nâĂ©tait pas en mesure dâentendre ce quâil avait Ă dire. Elle avait entendu les mots sans mĂȘme les comprendre. Elle entendait une sorte de charabia sans rien de plus et ça nâavait guĂšre dâimportance. CâĂ©tait comme sâil parlait une autre langue ou si un terrible voile se trouvait entre eux empĂȘchant la demoiselle dâaccĂ©der Ă la comprĂ©hension comme toutes personnes normales. Son Ă©tat empirĂ© Ă chaque seconde, pas seulement physiquement mais mentalement avant tout. TrempĂ©e, tremblante, le sang sâĂ©coulant le long de son bras terminant sa course sur le sol en un bruit complĂštement normal comme si chaque goutte sâĂ©coulant marquait le temps et la fuite de celui-ci. BrĂ»lante, perdue, incapable de sentir sa main gauche qui la faisait terriblement souffrir suite au coup sur la porte. Les douleurs Ă©taient trop irrĂ©elles, amplifiĂ©es, insupportables, douloureuses. Elle nâĂ©tait mĂȘme plus ancrĂ©e dans la rĂ©alitĂ© sây sentant trop Ă©loignĂ©e. Le sang tĂąchĂ© son visage alors quâelle avait tentĂ© dâenlever les larmes y affluant. Elle retenait dĂ©jĂ les cris immenses de douleur sâĂ©chappant de ses lĂšvres laissant uniquement quelques gĂ©missements de douleur passer entre ses lĂšvres. Elle ne pouvait pas les retenir ou faire comme sâils nâexistaient pas. Elle lui demandait de partir sans lâordonner rĂ©ellement, câĂ©tait comme une demande, une priĂšre. Elle avouait sa faiblesse et sa douleur sans honte, sans mĂȘme chercher Ă se cacher derriĂšre son image de dâhabitude. Sa respiration se transformait en halĂštement au fur et Ă mesure quâelle paniquait intĂ©rieurement. Bizarrement, elle avait peur de Paul. Paul qui ne lui ferait jamais de mal. Jamais. Assise Ă mĂȘme le sol, la brune perdait peu Ă peu tous repĂšres autour dâelle comme si plus rien ne pouvait la retenir ici. Que cherchait-elle au fond ? Lena avait toujours cherchĂ© la mort, elle avait toujours cherchĂ© Ă mettre fin Ă sa vie et Ă mettre fin Ă cet enfer certain qui ne cessait de sâemparer dâelle Ă chaque instant la faisant plonger un peu plus dans un tourbillon de souffrance dont elle ne pouvait plus sâĂ©chapper. Pourtant, elle nâallait jamais jusquâau bout. Jamais. Comme si elle en Ă©tait incapable, comme si quelque chose la retenait ici. Pourtant quâavait-elle ? Hormis la douleur et la hantise, rien ne venait complĂ©ter sa vie. Son pĂšre la hantait jour aprĂšs jour et nuit aprĂšs nuit. Elle se transformait, les choses se transformaient. La demoiselle Ă©tait restĂ©e trop longtemps ici Ă New York et, pour survivre, il nây avait plus quâune solution fuir. La fuite. Lena sâĂ©tait toujours rĂ©vĂ©lĂ©e douĂ©e pour cela, câĂ©tait tellement plus simple que dâoser se dresser totalement contre les dĂ©mons la hantant. Fuir câĂ©tait comme un vent de libertĂ© et un souffle sain retrouvĂ©. Deux ans quâelle se trouvait dans cette ville. Deux ans que les choses ne cessaient de se transformaient. Elle ressentait de lâattachement voir mĂȘme de lâamour pour certaines personnes alors quâelle sâĂ©tait jurĂ©e que ça ne serait jamais le cas. Pourtant, eu fil des annĂ©es, au fil du temps, la brune nâavait pas put rester seule fermĂ©e chez elle et dans son monde. Les interactions avec le monde et dâautres personnes avaient eues lieu et, bien que dĂ©sireuse de ne se crĂ©er aucuns attachements, la demoiselle avait fini par craquer possĂ©dant une vĂ©ritable vie sociale maintenant. CâĂ©tait un changement immense pour la demoiselle qui avait toujours eu lâhabitude dâĂȘtre seule et loin de tout ce monde que les gamines de son Ăąge connaissaient parfaitement. Le pire Ă©tait que le monde dâautrefois convenait parfaitement Ă la jeune Wates alors que celui dâaujourdâhui poussait la brunette Ă se poser plus de questions et Ă jouer son rĂŽle sans cesse. Il nây avait plus un seul moment oĂč elle pouvait juste ĂȘtre Lena Wates. La jeune fille Ă©tait sans cesse obligĂ©e dâĂȘtre lâimage de Lena Wates, lâimage quâelle voulait donner, lâimage que les autres avaient. CâĂ©tait en partie sa faute certes mais elle ne pouvait plus supporter ce tissu de mensonges derriĂšre lequel elle ne cessait de se cacher. Ce soir, face Ă Paul, elle avait craquĂ© laissant le tissu se consumer au fil des secondes. La jeune demoiselle se retrouvait faible face Ă lui en venant mĂȘme Ă lui demander de lâaide, Ă le supplier de lâaider. Elle se sentait elle-mĂȘme et pourtant elle avait trop peur de lâassumer complĂštement. AprĂšs tout quâĂ©tait-elle ? Une fille soumise Ă son passĂ© qui se vengeait sur sa santĂ© et sur sa peau pour faire passer cette folie et cette peur qui faisait dâelle ce quâelle Ă©tait. Elle nâĂ©tait rien, rien hormis une fille faite de blessures du passĂ© et incapable de sâen dĂ©barrasser quand bien mĂȘme elle allait voir les personnes qui auraient put lâaider. Ce soir, face Ă Paul, elle Ă©tait ce quâelle Ă©tait rĂ©ellement. Juste Lena Wates sans fausses images, sans mensonges, sans tissu cachant la rĂ©alitĂ©. Elle Ă©tait sang et plaie, elle Ă©tait pleur et douleur. Elle Ă©tait juste prononça son prĂ©nom Ă voix basse comme sâil avait peur quâelle fasse une bĂȘtise. Dâun, cĂŽtĂ©, en la voyant dans un tel Ă©tat, on ne pouvait quâavoir peur de ce quâelle Ă©tait encore en mesure de faire ne serait-ce que pour se venger sur elle mĂȘme. Elle le sentait avancer vers elle entendant les mots quâil prononçait comme sâils Ă©taient loin, câĂ©tait tellement flou dans sa tĂȘte quâelle nâarrivait pas Ă en saisir complĂštement le sens. Comme si sa comprĂ©hension lâavait dĂ©sertĂ©e et quâelle avait perdu ces capacitĂ©s qui auraient put la sauver. Elle ne devait pas sâinquiĂ©ter. CâĂ©tait tellement facile Ă dire ce genre de mot mais elle Ă©tait incapable de ne pas sâinquiĂ©ter. La douleur la dĂ©chirait, elle avait trop chaud mais elle ne devait pas sâinquiĂ©ter. Un sourire ironique passa sur ses lĂšvres arrachant par la mĂȘme occasion une grimace Ă la brune lorsquâelle bougea lĂ©gĂšrement. Il Ă©tait vraiment comique sur le coup mais ça ne la faisait pas rire du tout, câĂ©tait juste de la moquerie. Tout irait bien, tout. Pour qui ? Lui ? Elle ? Eux ? Lui irait bien câĂ©tait certain. AprĂšs tout, il allait juste partir et il se serait en sĂ©curitĂ©. Elle nâirait jamais bien quand bien mĂȘme elle essayera. Eux. CâĂ©tait finis sans mĂȘme que ça commence rĂ©ellement alors non ça nâirait pas bien. Secouant la tĂȘte, un nouveau gĂ©missement passa entre ses lĂšvres tremblantes. Il nâĂ©tait jamais rĂ©ellement parti. La bonne blague. Lena eut envie de rĂ©pliquer quâil aurait dĂ»t mais lorsquâelle tenta dâouvrir la bouche pour prendre la parole, la brune en fut tout simplement incapable sa respiration coupĂ©e. Soudainement, tout changea sans mĂȘme quâelle sây attende, sans mĂȘme quâelle soit en mesure de rĂ©sister ou de sâĂ©loigner. Elle se retrouva dans les bras de Paul incapable de sâĂ©loigner, incapable de rĂ©sister Ă cette emprise. Le souffle sur sa peau la calma un instant alors quâil prononcer des mots au creux de son oreille. Des mots qui pĂ©nĂ©traient dans son esprit sans quâelle les comprenne. Des mots qui lui semblaient vains et emplis de mensonges. Il Ă©tait lĂ , elle ne pourrait plus se faire de mal ainsi. Il allait lâaider. Il la suppliait pour quâelle le laisse ĂȘtre Ă ses cĂŽtĂ©s. Ce souffle, cette voix. Elle se sentait apaisĂ©e le temps dâun instant, profitant de ce contact pour tenter de retrouver des forces, pour retrouver le tissu de mensonges quâelle laissait apparaitre devant elle. Dâun seul coup, le contact se perdit et elle se remit Ă trembler de plus belle alors quâil se dĂ©tachait dâelle. Il prit alors son bras et elle gĂ©mit de douleur instantanĂ©ment. Il ne cherchait pas Ă lui faire du mal mais elle avait mal rien quâen bougeant. Lena sursauta lĂ©gĂšrement face au tissu mouillĂ© et Ă la douleur quâelle ressentit. Une douleur violente qui la poussa Ă se mordre la lĂšvre pour faire taire le hurlement naissant dans sa gorge. Elle ne voulait pas crier, elle ne voulait pas exprimer sa douleur aussi fortement. Juste subir et se taire. Subir et demeurer forte. Il enlevait le sang et elle souffrait fermant les yeux pour se laisser envahir par la douleur absolue, sâen dĂ©lectant comme si câĂ©tait son oxygĂšne. La douleur Ă©tait ce qui lui permettait de vivre et de profiter. Elle aimait la ressentir, elle aimait trembler face Ă ce mal dans son corps. Tout dâun coup, il prononça une phrase qui la fit ouvrir les yeux trop soudainement. Elle devait voir un mĂ©decin et il lâappelait son ange. MĂ©decin, ange. MĂ©decin, ange. Les mots se rĂ©percutaient dans sa tĂȘte et un rictus apparut sur ses lĂšvres alors quâil ajoutait quâelle devait lâexcuser parce que ça lui avait Ă©chappĂ©. Refermant les yeux, la brune se dĂ©lecta Ă nouveau de la douleur alors quâil parlait. Des nouvelles promesses en lâair, des mots lancĂ©s comme ça sans significations pour la demoiselle Ă cet instant mĂȘme. Il ne partirait pas, mĂȘme sous la menace, il lâempĂȘcherait de refaire une connerie. Il ne voulait plus quâil lui arrive quoi que ce soit. La douleur cessa un instant avant de revenir plus violemment lorsquâil fit un garrot sur son avant-bras. Une larme atterrit sur sa jambe, ce nâĂ©tait pas la sienne et elle se sentit aussi responsable. Une vague de culpabilitĂ© lâaccablant comme si lâarme Ă©tait posĂ©e sur sa tempe. Elle Ă©tait responsable dâune douleur quâelle ne pouvait pas contrĂŽler, une douleur qui ne lui appartenait pas et face Ă laquelle elle ne pouvait rien faire. Elle bascula vers lui sans sây attendre alors quâil lâavait entourĂ©e de ses bras lâapaisant instantanĂ©ment. Son prĂ©nom rĂ©sonna Ă nouveau dans un souffle, dans un murmure. La brune avait gardĂ© le silence total laissant la scĂšne se rejouer dans son esprit afin de trouver lâoccasion de comprendre le sens de chaque mot quâil avait prononcĂ©. Elle nâavait pas tout compris, elle nâavait pas tout saisi. Un seul mot revint Ă son esprit. MĂ©decin. Il Ă©tait hors de question quâelle en voit un, il Ă©tait hors de question quâelle voit quelquâun qui se rendrait compte de ce quâelle avait fait. Il la soignerait peut-ĂȘtre mais il voudrait lâenvoyer dans une maison pour les fous et elle ne voulait pas se retrouver lĂ -bas. Non, elle ne voulait pas se retrouver fermĂ©e dans un enfer quâelle ne pouvait absolument pas contrĂŽler. Fixant un point en face dâelle, sa vue se troublait peu Ă peu alors quâelle lançait dans un murmure, comme une ne veux pas voir de mĂ©decin je tâen supplie, je ne veux pasâŠ. Il va vouloir mâenfermer dans un hĂŽpital pour les fous⊠Je ne veux pas me retrouver lĂ -bas⊠Je ne veux pasâŠSecouant la tĂȘte trop rapidement, la jeune fille laissa Ă©chapper un nouveau gĂ©missement. En sâagitant ainsi la douleur se faisait plus vive, plus existante. Il Ă©tait hors de question quâelle se retrouve enfermĂ©e dans un hĂŽpital psychiatrique. PlutĂŽt crevĂ©e que de rester enfermĂ©e dans un endroit oĂč elle nâavait pas sa place. La question Ă©tait lĂ pourtant. Avait-elle sa place lĂ -bas ? Lorsquâon voyait le degrĂ© de rejet et de souffrance quâelle avait accumulĂ©, on ne devait pas hĂ©siter face Ă cette question. Oui, elle y avait parfaitement sa place, câĂ©tait peut-ĂȘtre mĂȘme le seul moyen de la guĂ©rir et de la faire aller mieux. Le seul moyen de la pousser Ă vivre Ă nouveau. La brune en avait conscience et pourtant elle ne voulait absolument pas se retrouver fermĂ©e dans cet enfer. AprĂšs tout, elle Ă©tait capable de rĂ©flĂ©chir, de donner lâillusion et surtout de sâarrĂȘter ce qui faisait quâelle nâavait pas sa place lĂ -bas. Lena se redressa lĂ©gĂšrement pour croiser le regard de Paul, pour tenter de lire dans celui-ci et voir sâil pensait quâelle avait sa place dans un tel hĂŽpital. La quĂȘte de la demoiselle fut vaine. Sa vue ne cessait de se troubler la poussant Ă cligner des yeux trop souvent et lâobligeant donc Ă ne pas lire ou comprendre. Se remettant dans sa position initiale, la demoiselle fixait Ă nouveau en face dâelle. Si Paul voulait quâelle voie un mĂ©decin et quâelle se fasse enfermĂ©e, Lena ne serait guĂšre en mesure de rĂ©sister. Elle nâen avait pas la force psychologique mais encore moins la force physique. Sâil choisissait cela, elle ne pourrait rien faire pour lâen empĂȘcher. Lena Wates serait une simple victime. Tremblante face Ă cette pensĂ©e, la jeune fille se remit Ă murmurer en demandant encore ton ange »⊠Murmure nâimporte quoi Ă mon oreilleâŠ. Je veux que ton souffle caresse encore ma peau⊠Je veux que ta voix mâapaise encoreâŠ.Ce nâĂ©tait que des mots, ce nâĂ©tait que des phrases et pourtant elles avaient un tel impact quâon ne pouvait pas nĂ©gliger, quâon ne pouvait pas oublier. CâĂ©tait un simple murmure. Une demande courtoise et douce. Pourtant, câĂ©tait un besoin que lâon ne pouvait pas nier, quâelle ne parvenait mĂȘme pas Ă cacher. CâĂ©tait essentiel quâelle lâentende encore et encore. CâĂ©tait indispensable quâelle se sente en sĂ©curitĂ© Ă cet instant. Elle avait besoin de lui mais elle se sentait coupable. Elle lâobligeait Ă certaines choses alors quâau final elle ne faisait que le blesser. La brune se dĂ©goĂ»ter elle-mĂȘme au fil des secondes, au fur et Ă mesure quâelle prenait conscience de la manipulation inconsciente quâelle Ă©tait en train de commettre. Elle avait besoin de lui lĂ et maintenant. Pourtant, elle dĂ©sirait quâil parte et que tout soit finit. Elle ne voulait plus le revoir. Elle croyait agir pour le mieux. Elle croyait le protĂ©ger. Mais au fond, nâĂ©tait-elle pas juste en train de le dĂ©truire ? Les larmes se mirent Ă affluer sur ses joues emportant le sang dans leur course. Les doigts de sa main droite se dirigĂšrent vers sa blessure ouverte sur son bras gauche. Elle caressa sa peau Ă cĂŽtĂ© remarquant que lâentaille Ă©tait longue et plus profonde quâelle ne lâaurait pensĂ©e. Lena nâaurait jamais pensĂ© quâelle Ă©tait capable de se faire aussi mal, aussi violement, aussi profondĂ©ment. Elle sursautait Ă diverses reprises lorsque la douleur lâassaillait soudainement sans quâelle ne puisse rien faire. Le sang tĂąchait ses doigts si blanc et elle nâen avait rien Ă faire trop perdue dans ses pensĂ©es et dans son monde pour se soucier de la rĂ©alitĂ©. Une nouvelle fois elle murmura alors malgrĂ© son souffle haletant et sa difficultĂ© Ă parler. Je suis dĂ©solĂ©e dâavoir tout gĂąchĂ©âŠLa brune se redressa lentement alors quâelle se dĂ©gageait brutalement de lâĂ©treinte de Paul se relevant presque aussitĂŽt. Un cri passant entre ses lĂšvres lorsquâelle se heurta Ă lâencadrement de la porte en voulant sây appuyer ne trouvant pas son Ă©quilibre. Tout Ă©tait flou, tout faisait mal et surtout elle nâavait plus aucuns repĂšres. La douleur la guidait. Elle souffrait et cela se ressentait dans son comportement Ă chaque seconde. La demoiselle ferma les yeux un instant comme pour retrouver ses esprits, retrouver quelque chose Ă quoi sâaccrocher. Une mĂ©lodie se joua lentement dans sa tĂȘte et elle se laissa bercer un instant avant que le silence ne revienne lorsquâelle perdit Ă nouveau ses capacitĂ©s dâimagination. InstantanĂ©ment, la brune rouspĂ©ta fait trop chaud son tee-shirt, elle le lança Ă travers la piĂšce avec les forces qui demeuraient prĂ©sentes en elle. Le tee-shirt sâĂ©choua quelques centimĂštres plus loin. La jeune fille nâĂ©tait pas en mesure de rendre la distance plus grande. SâĂ©loignant de lâencadrement de la porte, la brune marchait en zigzag dans la piĂšce se dirigeant vers la cuisine. Elle sâappuya contre lâĂ©vier de la cuisine crachant dans celui-ci se retrouvant alors effrayĂ©e de voir le sang dans son crachat. Soupirant, elle alluma lâeau, glissant sa main droite sous celle-ci pour la porter Ă sa nuque afin de se rafraĂźchir un peu. Quelques secondes sâĂ©coulĂšrent ainsi avant quâelle ne se mette Ă farfouiller dans les placards afin de dĂ©nicher une bouteille dâalcool. InstantanĂ©ment un sourire triomphant sâinstalla sur ses lĂšvres. Lena nâarrivait guĂšre Ă supporter la douleur mais elle pourrait toujours la noyer grĂące Ă ce liquide miracle. Se retournant pour faire face Ă Paul qui nâavait pas bougĂ©, la demoiselle demanda alors dâune voix soudainement veux boire un coup ?Secouant la bouteille un instant, elle la porta ensuite Ă ses lĂšvres sans mĂȘme attendre de rĂ©ponses de la part du jeune homme comme si elle sâen fichait complĂštement. En bougeant la bouteille, une goutte de lâalcool avait glissĂ© sur sa peau glissant sur sa peau. Lorsque cette goute rencontra sa blessure, Lena posa une main devant sa bouche pour masquer lâhorrible hurlement qui la dĂ©chirait intĂ©rieurement face Ă cette douleur insupportable. Elle passa de longues minutes Ă tenter de se calmer, Ă tenter de mieux respirer et de se sentir complĂštement mieux. Paul nâavait pas rĂ©pondu. En lui jetant un regard, elle remarqua quâil Ă©tait debout mais quâil lui faisait toujours dos. On aurait dit quelquâun de dĂ©sespĂ©rĂ©. Peut-ĂȘtre lâĂ©tait-il. Peut-ĂȘtre. Lentement, la demoiselle murmura son simple Revenant vers lui, elle sâappuya Ă nouveau contre lâencadrement de la porte posant son regard sur lui sans rĂ©ellement le regarder alors quâelle affirmait. Au-delĂ de mâĂȘtre ouvert le bras, je crois que je me suis cassĂ©e la main. Elle tenta de remuer les doigts de sa main gauche sans mĂȘme y parvenir laissant simplement un bref hurlement lui Ă©chapper. Jâai donnĂ© un coup dans la porte, jâai frappĂ© trop fort et ça me fait mal, je sens plus ma vers lui, la brune avait passĂ© la bouteille dans la main quâelle ne sentait plus comme pour tester ses capacitĂ©s. Elle porta Ă nouveau la bouteille Ă ses lĂšvres avant de sentir ses doigts se mettre Ă trembler trop fortement au point que la jeune fille lĂącha la bouteille sans mĂȘme sâen rendre compte, sans ĂȘtre capable de mettre fin Ă cette chute. La bouteille Ă©clata sur le sol rĂ©pandant lâalcool et des morceaux de verre. Demeurant immobile, la demoiselle releva le regard comme si rien ne sâĂ©tait passĂ©. Les larmes avaient cessĂ©s. Elle souffrait simplement. Lena demeurait toujours brĂ»lante et elle crevait de chaud comme si sa tempĂ©rature ne cessait dâaugmenter. La jeune fille sâĂ©tait remise Ă trembler laissant Ă©chapper des gĂ©missements de douleur Ă chaque fois quâune vague de douleur la parcourait. Sa respiration Ă©tait haletante et le sang se remettait Ă couler le long de son bras sâĂ©chappant de sa blessure glissant jusquâĂ la main gauche de la jeune fille, main qui tremblait et quâelle ne sentait pourtant pas. Avalant difficilement sa salive, la demoiselle demanda alors Ă ma chambre⊠Il doit y avoir des aiguilles et du fil pour recoudre mon bras⊠Va les chercher, je vais mâoccuper de ma blessureâŠUne idĂ©e folle. Une idĂ©e terrible. Une chose dont elle Ă©tait incapable car elle nâavait jamais recousu son bras, ni mĂȘme un habit dâailleurs. Pourtant elle le demandait dâune voix froide et sĂ»re. Comme si câĂ©tait normal alors quâelle ne savait mĂȘme pas ce quâelle allait faire. Son regard se posa sur lâarme posĂ©e sur la table et elle baissa les yeux. Il allait partir de la piĂšce Ă la recherche de quelque chose quâelle nâavait certainement pas et cela laisserait le temps Ă la demoiselle de se planter une balle dans la tĂȘte. LâidĂ©e Ă©tait simple. Pourtant, la brune Ă©tait certaine quâil comprendrait trop facilement le plan, elle nâĂ©tait pas en mesure de mentir correctement. Elle ne se sentait mĂȘme plus vivante. Contenu sponsorisĂ© Empire State of Mind Sujet Re L'attente est toujours longue lorsque c'est quelqu'un qu'on aime. [PV Lena Wates] L'attente est toujours longue lorsque c'est quelqu'un qu'on aime. [PV Lena Wates] Page 2 sur 2Aller Ă la page 1, 2Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumNEW YORK CITY LIFE Archives Corbeille Bac de recyclage
LĂ©tude : des syllabes plein la tĂȘte. Une hypothĂšse se vĂ©rifie par l'expĂ©rience. Ainsi, 24 hommes ont Ă©tĂ© recrutĂ©s. Il Ă©tait important de sĂ©lectionner des individus du mĂȘme sexe pour
Romantique et dansante, Reste » est une chanson d'amour oĂč Soolking et Heuss L'enfoirĂ© tentent de rĂ©cupĂ©rer leurs dulcinĂ©es. Sur un rythme reggaeton, les deux rappeurs dĂ©clarent leur flamme. Conscients des erreurs qu'ils ont commises, chacun des artistes est dĂ©cidĂ© Ă se rattraper. Ainsi, les paroles sont constituĂ©es d'explications et de promesses qui ont pour objectif de convaincre la belle Ă deux jeunes hommes estiment que leur compagne en vaut clairement la peine. Ils savent que leur passif les a perturbĂ©s mais, Ă prĂ©sent, les artistes sont fin prĂȘts Ă entretenir cette relation. Reste » sera interprĂ©tĂ© en live par le duo sur le plateau de PlanĂšte Rap La collaboration entre Soolking et Heuss L'enfoirĂ© est dĂ©jĂ bien rodĂ© lors de la sortie de Reste », le 27 mai 2022. Le tandem a dĂ©jĂ livrĂ© plusieurs featuring dont La Kichta », Benda » ou Mal Ă la tĂȘte ».Ces deux faiseurs de tubes savent comment ambiancer les foules et ce morceau rythmera assurĂ©ment les soirĂ©es d'Ă©tĂ©. De plus, celui-ci parait sur l'album Sans visa » de soolking qui contient son lot de titres tubesques, en collaboration ou en solo.
MalĂ la tĂȘte, elle fait mal Ă la [Heuss L'enfoirĂ©] J'suis dans une nouvelle Ăšre, dans un nouvel art Dans une nouvelle Ăšre, dans un nouvel art C'est le nouvel an et ça, tous les soirs C'est le nouvel an et ça, tous les soirs (tous les soirs, tous les soirs) [Heuss L'enfoirĂ© & Soolking] Elle est timide, j'suis tombĂ© sous son charme
ï»żParoles de la chanson Mal Ă la tĂȘte par Soolking [Heuss L'enfoirĂ©] Bae, ne m'attends pas, j'me suis fait crever dans la bĂąt', en bas bas C'est un vrai scandale, j'avais de la beuh, fumĂ©e de Atlanta J'suis un sica', comme ny-Ma, c'est Toto, ouais, RiinĂ J'suis un sica', comme ny-Ma, j'sors de chez Guccissima [Heuss L'enfoirĂ©] J'suis stenda en Hollanda, bĂ©bĂ©, envoie les mandats Une fiche de recherche, un trafic en interne [Soolking] Mal Ă la tĂȘte, elle fait mal Ă la Mal Ă la tĂȘte, elle fait mal Ă la Mal Ă la tĂȘte, elle fait mal Ă la Mal Ă la tĂȘte, elle fait mal Ă la [Heuss L'enfoirĂ©] J'suis dans une nouvelle Ăšre, dans un nouvel art Dans une nouvelle Ăšre, dans un nouvel art C'est le nouvel an et ça, tous les soirs C'est le nouvel an et ça, tous les soirs tous les soirs, tous les soirs [Soolking] J'fais pas semblant, tu m'as semblĂ©e belle mais trop bavarde Et personne va t'hagar, le DZ sait faire la bagarre Les p'tits savent cavaler, cache la zlatla dans la caille BĂ©bĂ©, tu sais t'pavaner, buenos dias et bonne annĂ©e [Heuss L'enfoirĂ©] J'suis avec le V, tu m'as vu ? Toujours dans la rue Si j'me fais crever, oublie pas d'appeler mon baveux Tu connais dĂ©jĂ double kich', une nouvelle re-pai Mais n'oublie jamais, pour de vrai, c'est toujours la rre-gue [Heuss L'enfoirĂ©] J'suis stenda en Hollanda, bĂ©bĂ©, envoie les mandats Une fiche de recherche, un trafic en interne [Soolking] Mal Ă la tĂȘte, elle fait mal Ă la Mal Ă la tĂȘte, elle fait mal Ă la Mal Ă la tĂȘte, elle fait mal Ă la Mal Ă la tĂȘte, elle fait mal Ă la [Heuss L'enfoirĂ©] J'suis dans une nouvelle Ăšre, dans un nouvel art Dans une nouvelle Ăšre, dans un nouvel art C'est le nouvel an et ça, tous les soirs C'est le nouvel an et ça, tous les soirs tous les soirs, tous les soirs [Heuss L'enfoirĂ© & Soolking] Elle est timide, j'suis tombĂ© sous son charme EnsorcelĂ©, elle me drague sous champagne Elle est timide, j'suis tombĂ© sous son charme EnsorcelĂ©, elle me drague sous champagne [Soolking] Mal Ă la tĂȘte, elle fait mal Ă la Mal Ă la tĂȘte, elle fait mal Ă la Mal Ă la tĂȘte, elle fait mal Ă la Mal Ă la tĂȘte, elle fait mal Ă la
ParLin Min, Chine En 2013, jâai acceptĂ© lâĆuvre de Dieu Tout-Puissant des derniers jours. Ă cette Ă©poque, jâĂ©tais trĂšs enthousiaste. Je lisais souvent la parole de Dieu, jâallais aux rĂ©unions et jâĂ©changeais activement. TrĂšs vite, ma dirigeante mâa confiĂ© quelques groupes de rĂ©unions. Elle mâincitait souvent Ă poursuivre la vĂ©ritĂ© et se prĂ©parait Ă
Le Deal du moment Cartes PokĂ©mon Japon le display ... Voir le deal NEW YORK CITY LIFE Archives Corbeille Bac de recyclagePartagez AuteurMessageInvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet " La meilleure façon de cĂ©der Ă la tentation [...] Mickael Ven 6 FĂ©v - 025 DĂ©couvrez Coldplay!... c'est d'y cĂ©der. RĂ©sistez et votre Ăąme se rend malade Ă force de languir ce qu'elle s'interdit. Disait un certain Oscar Wilde "Un cours de littĂ©rature aussi barbant que tous les autres cours de littĂ©rature,sauf peut ĂȘtre le fait que le prof soit trĂšs mignon enfin pas de pensĂ©es malsaines et anti-chrĂ©tiennes,dĂ©jĂ qu'elle Ă©tait servit par son petit-ami,bah oui comment ne pas commencer une phrase par "Mon amour dit que" June pourrait montrer sa propre vision des choses Ă son professeur,le tout servit par du Coldplay que et Coldplay c'est comme du sucrĂ© sans salĂ©,on aime soit l'un soit l'autre mais on les aime les deux quand mĂȘme a enfin aprĂšs un cinquiĂšme soupir de l'aprĂšs-midi,bah oui comme si le destin voulait s'acharner un peu plus les cours les plus "intĂ©ressants" se situaient aprĂšs manger,ne disait-on pas qu'il fallait un petit temps pour digĂ©rer ? DigĂ©rer pour June Ă©tait un grand mot avec le rĂ©gime qu'elle se forçait Ă suivre mĂȘme la cafĂ©t' devenait un lieu quasi-inconnu pour elle alors elle passait la plupart du temps sa pause dĂ©jeuner Ă embrasser Dylan - joli programme - et s'enfuir avec difficultĂ© pour mieux se retrouver pensĂ©e lui fit reprendre du poil de la bĂȘte,plus que quelques minutes qui additionnĂ©s faisaient des heures mais bon tant pis disons minutes pour faire moins long,elle tapa de ses ongles son bureau et n'Ă©couta qu'Ă moitiĂ© ce que disait son professeur,trop occupĂ©e Ă vĂ©rifier la longueur de ses ongles manucurĂ©s et rendre plus lisse le tee-shirt qu'elle portait." Hathaway,en couple avec Warren... "Hein ? Pardon elle n'a pas bien entendu ! Et nous non plus,il venait bien de prononcer une phrase qui sortie dans un autre contexte des mois auparavant aurait Ă©tĂ© d'actualitĂ© ? Oui,oui bien couple et leurs noms dans la mĂȘme phrase un cris de surprise ou d'Ă©tonnement s'Ă©chappa de sa bouche et tout en restant le plus discrĂšte possible se dĂ©pĂȘcha de ranger ses affaires et s'installer en face du jeune homme,qui Ă©tait son ex' et qui suivait le mĂȘme cours de LittĂ©' qu' on en apprenait des choses lorsque l'on suivait,ou faisait semblant de puis le thĂšme de la tentation Ă©tait bien choisi pour eux deux,surtout en les voyant et observant bien la maniĂšre dont ils se regardaient les nouveaux petites copains/copines dans tout ça ? Cruelle question...Passant une main dans ses cheveux et Ă demi-sĂ»re d'elle elle s'installa juste en face du toujours trĂšs beau Mickael et esquissa un sourire de bienvenue ? ComplĂštement "Out" " Tu as gagnĂ© le droit de me supporter pour une durĂ©e indĂ©terminĂ©e surtout que je n'ai aucune idĂ©e du travail Ă faire ! "Sourire Ă la Colgate et rayonnant,bien que trop parfait limite sourire pour une photographie mais qui lui allait divinement bien,fixant son interlocuteur elle se mise Ă jouer avec une mĂšche de ses cheveux attendant un dĂ©but de rĂ©ponse,s'il en avit dĂ©jĂ une de rĂ©ponse... InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re " La meilleure façon de cĂ©der Ă la tentation [...] Mickael Ven 6 FĂ©v - 2056 MickaĂ«l Ă©coutait avec lui aussi le cours de littĂ©rature qui Ă©tait un de ses favoris mais cette fois il fallait avouer que le prof Ă©tait un peu parti tout seul dans son dĂ©lire et il ne suivait plus vraiment ce qu'il racontait. Il ne cessait de penser Ă ce qu'il pouvait faire ce soir, tout seul... en effet sans april c'Ă©tait dur de prĂ©voir ses journĂ©es mais bon il le fallait bien puisqu'elle n'Ă©tait plus la pour un bout de temps maintenant ! Il avait apprit qu'elle avait repoussĂ© son retour Ă New York et lui aussi se languissait d'elle tout comme le disait apparemment Oscar Wilde ! Il regarda un peu autour de lui et vit que presque toute la classe Ă©tait dans la mĂȘme lĂ©thargie et ne semblait pas Ă©couter un seul mot ou alors s'ils Ă©coutait, ils avaient le regard vide c'est Ă dire qu'ils s'endormaient sur place, c'Ă©tait pitoyable ! Il ne put s'empecher de rire en griffonant quelques bribes de mots que disait le prof. Il continua de griffoner un peu sur sa feuille en faisant semblant de prĂȘter une oreille attentive mais c'Ă©tait assez dur ! Il esperait qu'il ne leur donnerait pas ensuite un devoir en groupe, il n'Ă©tait pas d'humeur a travailler a part peut-ĂȘtre avec une jolie fille la c'est sur qu'il ferait un effort mais bon s'il se retrouvait avec un de ces petits intellos de la classe sa allait pas ĂȘtre de la tarte ! Il avait toujours Ă©tĂ© douĂ© en cours mais il ne supportait pas de se faire donner des ordres par quelqu'un oĂč qu'on le dirige dans ses dĂ©marches, c'Ă©tait comme sa en cours et dans la vie d'ailleurs, il faisait ce qu'il voulait, quand il le voulait ! Un travauil en groupe se fait automatiquement par deux ou plus ! Enfin bref il entendit soudain le prof annoncer ce fameux travail tant redoutĂ©, il soupira longuement et Ă©couta la liste des Ă©lĂšves a qui il avait bien sur attribuĂ© un binĂŽme ! Il entendit soudain son nom et la personne qui le suivit l'Ă©tonna vivement puisqu'il s'agissait de June, son ex petite amie... il se tourna vers elle, elle avait toujours Ă©tĂ© une des plus belles fille avec qui il Ă©tait sorti et aujourd'hui il falalit dire qu'elle Ă©tait vraiment pas mal ! Il lui fit un leger sourire, un peu anxieux de devoir travailler avec elle, il serait un peu... comment dire... dĂ©concentrĂ© ! Mais bon il fallait faire avec ! Il la vit se lever pour venir vers lui, il leva la tĂȘt et il s'attendait bien au discours qu'elle lui sortit ensuite ! Heureusement il avait dĂ©ja travaillĂ© cette oeuvre ce qui leur permettrait de rendre un truc assez correct !Je crois que sa ne vas pas vraiment me dĂ©ranger, vas-y assied toi ! Et t'inquiete pas trop il suffit juste de commenter la citation et de dire si on pense qu'elle est vraie ou pas, tu vois un genre de dissertation ! Enfin... je sais pas si je vais y arriver avec... une aussi belle fille comme sa devant moi dit-il avec un petit clin d'oeil. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re " La meilleure façon de cĂ©der Ă la tentation [...] Mickael Sam 7 FĂ©v - 145 Commenter une citation,oĂč cela allait les mener vraiment ? Vous en connaissez beaucoup qui passent leurs temps Ă disserter 2heures sur une malheureuse petite phrase prononcĂ©e dans une pĂ©riode de vulnĂ©rabilitĂ© ? Oui car ce n'Ă©tait plus inconnu par tous,les Ă©crivains sortaient leurs plus belles choses lorsqu'ils Ă©taient ivres et Oscar devait l'ĂȘtre souvent au vu de tout ce qu'il avait Ă©crit enfin toute cette rĂ©flexion qui tenait faut bien le dire Ă moitiĂ© debout provenait de l'imagination de la jeune Hathaway l'effet Philo' qui lui montait un peu trop Ă la tĂȘte enfin il n y a pas que l'effet philo qui montait Ă sa tĂȘte mais aussi beaucoup plus rare le 'je travaille avec mon ex",un ex June en avait eu une dizaine ce n'Ă©tait pas la plus belle pour rien me Ă©tait diffĂ©rent,il l'Ă©tait mĂȘme encore aujourd'hui ils se croisaient quelques fois dans la rue ou dans les couloirs se demandant Ă peine s'ils allaient bien,alors qu'il l'avait vu dans bon nombre de situations et qu'il la connaissait bien,trĂšs bien ne pas connaĂźtre une personne avec laquelle vous aviez vĂ©cu quelque chose,une histoire qui allaient trop vite pour eux ? Peut ĂȘtre,alors lorsque l'on prend peur on fait quoi on prend la fuite,c'est ce qu'avait fait peureuse maintenant elle avait honte de cette rĂ©action car elle l'avait déçu et que mĂȘme si ils plaisantaient ensemble rien ne pourra plus jamais ĂȘtre juste aprĂšs qu'il l'ait invitĂ© Ă le faire,elle sortit ses stylos Ă nouveau de sa trousse et les posa bien rangĂ©s devant elle,des TOCS elle en avait,un peu trop maniaque sur les bords voilĂ pourquoi son bloc de papier se tenait droit devant elle prĂȘt Ă subir des tonnes et des tonnes de dessins." Et bien commençons par lĂ alors,tu penses qu'elle est vraie ? J'sais pas moi,tu crois vraiment qu'il faut toujours cĂ©der Ă la tentation ? " Elle le laisserait d'abord rĂ©pondre avant d'exprimer son opinion histoire de ne pas trop l'influencer,au moins il ne l'influençait pas non il la complimentait Elle belle ? Elle le savait mais n'Ă©tait pas contre le fait de l'entendre Ă nouveau,ses joues se teintĂšrent de rouge bon,pas bon un compliment elle en recevait de toutes parts mais pas de son ex' limite souffle coupĂ© et cherchant ses mots elle rĂ©pondit Ă son clin d'Ćil par un hochement de tĂȘte positif et enchaĂźna " Je peux dire la mĂȘme chose pour l'Ă©lĂ©gant jeune homme qui se trouve devant moi...." Si c'Ă©tait la vĂ©ritĂ©,il ne devrait pas le savoir parce qu'il ne fallait pas se mentir il en jouerait,MickĂ€el sait qu'il est beau et qu'il a la classe mais il n'Ă©tait pas censĂ© savoir qu'elle le pensait toujours elle elle resta Ă©vasive sur ses derniĂšres paroles et mine de se concentrer sur les autres groupes,afin d'entendre leurs conversations elle posa sa main sur la table s'amusant alors en y tapant les doigts cela pouvait ĂȘtre stressant mais face Ă une dissertation de ce nerfs Ă©taient soumis Ă rude Ă©preuve un peu comme ses lĂšvres qu'elle continua de mordiller,discrĂštement pourquoi faire du mal Ă de jolies petites lĂšvres bien pulpeuses ?Pour s'empĂȘcher de raconter n'importe quoi,car sous le coup de la gĂȘne on dit souvent n'importe quoi et June ne voulait pas que son Ă©tat la trahisse,elle inspira respira et enchaĂźna encore et encore sur de nouvelles questions " Et sinon tu vas bien ? Je veux dire t'as une nouvelle petit-amie ? "Trop cash peut ĂȘtre ? Mettons ça sur le compte de la curiositĂ© a InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re " La meilleure façon de cĂ©der Ă la tentation [...] Mickael Dim 8 FĂ©v - 150 Il y avait toujours eu quelque chose de spĂ©cial, d'innexplicable entre ces deux la mais pourtant elle avait prĂ©fĂ©rĂ© le quitter alors que leur histoire prenait une tournure des plus agrĂ©able, mais apparemment elle avait fait son choix et d'ailleurs mĂȘme si MickaĂ«l avait eu du mal a le digĂ©rer il avait finit par s'en remettre dans les bras d'April. Il lui fit un petit sourire, c'Ă©tait vraiment agrĂ©able d'ĂȘtre en sa compagnie que ce soit quand ils Ă©taient en couple ou meme maintenant ! Elle savait toujours mettre de la gaietĂ© dans une situation pas franchement amusante comme cet exposĂ© ! Il attendit donc qu'elle se fut installĂ© et sortit a son tour une copie puis cmmenca a Ă©crire leurs deux nom en haut ainsi que la prĂ©sentation d'usage puis posa son crayon en relevant la tĂȘte vers elle. Elle avait le regard fixĂ© sur le sien ce qui fit baisser les yeux du jeune homme legerement gĂȘnĂ© par la situation Ă©tant donnĂ© leur passĂ© commun il avait un peu de mal a la regarder dans les yeux sans Ă©prouvĂ© les mĂȘmes sentiments qu'il avait eu pour elle il y a de ça quelques temps maintenant...Il la regarda sortir sa trousse et commenca a regarder la phrase au tableau qui ne lui inspirait pas vraiment grand chose pourtant il fallait bien Ă©crire ! Il commenca donc par l'intro sans grande conviction mais bon il savait qu'il n'arriverait surement pas Ă se concentrer comme il l'avait dit tantot... Il Ă©couta la jeune fille poser une question plus que bien... je me dis qu'on a qu'une seule vie alors parfois il vaut mieux se laisser aller tu ne crois pas ? dit-il en la regardant. Mais bien sur on peu aussi Ă©couter sa raison au lieu de ses pulsions ! Je pense que sa peut dĂ©ja faire quelques lignes tout sa ! dit-il en souriant et en continuant de noter en evitant soigneusement son avait semblĂ© vraiment gĂȘnĂ©e lorsqu'il lui avait dit ce compliment, d'ailleurs il avait vu le rouge lui monter aux oreilles ce qu'il trouva assez mignon a vrai dire mais sa il ne le dirait pas bien sur ! Il soupira en terminant sa phrase et en reposant son stylo sur la table une nouvelle fois. Il jeta un regard a l'horloge et reporta son attention sur la jeune femme. Il ria ne savais pas que j'Ă©tais si beau que sa ! dit-il en riant. Mais bon on dirait que je suis toujours Ă ton goĂ»t alors je dois pas ĂȘtre si moche ! Il prĂ©fĂ©rait y aller directement avec elle, ce petit jeu c'Ă©tait de la drague pur et simple entre eux et d'ailleurs leur histoire avait commencĂ© comme sa la premiere fois mais cette fois-ci c'Ă©tait surtout histoire de... jouer un peu ! Il savait bien qu'il lui plaisait toujours et elle lui plaisait toujours d'ailleurs mais bon a qui ne plairait-elle pas !? Il entendit soudain lui demander s'il avait quelqu'un en ce moment. Il reprit ses notes en repondant assez on est ensemble depuis la fin du lycĂ©e et je poeux dire que sa marche plutot pas mal ! Et toi alors ? Tu as trouvĂ© un nouveau garçon a torturer avec ton superbe sourire ? dit-il en souriant a son tour. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re " La meilleure façon de cĂ©der Ă la tentation [...] Mickael Lun 9 FĂ©v - 2331 On dit que l'on tombe amoureuse une seule fois,vous savez le GRAND amour,le seul et l'unique celui qui vous noue l'estomac Ă peine vous regardez l'Autre,cet mĂȘme Autre qui vous rend plus belle et plus bien c'est ce qu'elle avait pensĂ© Ă un moment,MickaĂ«l correspondait parfaitement Ă l'idĂ©e mĂȘme qu'elle se faisait du mec propre sur Ă©tait diffĂ©rent des autres mĂȘme si playboy il entretenait le mythe du "je m'en foutisme" ils en avaient passĂ© de bons moments ensemble,et parmi tout ses souvenirs June pouvait en dĂ©crire un avec le plus de dĂ©tails de ces jours les plus pluvieux s'abattait sur la "ville qui ne dort jamais" et June s'ennuyait ferme dans son appartement,elle attendait son petit ami pour qu'il l'emmĂšne en cours -que voulez-vous il a aussi servi de chauffeur enfin- en l'entendant klaxonner 2 fois,comme Ă©tait convenu dans leur langage oui parce qu'en tant que digne amoureux il y avait des codes entre eux que seulement eux pouvaient dĂ©coder c'est aussi ça l' donc installĂ© sur le siĂšge passager,la jolie cheerleader contempla son petit-ami qu'elle embrassa,un de ces baisers montrant leur complicitĂ© grandissante en route pour le lycĂ©e elle remarqua que la direction qu'il prit fut toute autre,le jeune homme visiblement trop heureux se mit Ă rouler jusqu'Ă s'Ă©loigner de toute la ville pour arriver quelques minutes plus tard aux Hamptons,la plage la plus proche de l' aussi excitĂ©e de sa vie June se mise Ă sautiller un peu partout cette Ă©popĂ©e avait quelque chose d'enivrant Ă la sauce "Bonnie&Clyde",rouler comme si le monde leur avaient passĂ© la journĂ©e la plus belle de toute leur relation et en rentrant chez elle,d'habitude Warren se contentait du banal baiser dans le hall Ă peine Ă©clairĂ© de l'entrĂ©e du bĂątiment mais pas ce soir soirĂ©e lĂ il la passĂšrent ensemble,LEUR premiĂšre fois que d y penser elle en eut des frissons dans tout le corps,comme si l'odeur de sa peau contre la sienne Ă©tait encore bizarre de se rendre compte qu'une personne vous faisait un tel effet,en plus d'avoir Ă©tĂ© sa premiĂšre vraie histoire sĂ©rieuse il lui avait donnĂ© le goĂ»t de Lui,et cette Ă©ternelle envie de lui sauter dessus Ă peine leurs regards se thĂšme Ă©tait bien choisi,lĂ non ? La tentation pour deux personnes pour qui les regards Ă©taient pour le moins Ă©quivoque,cet Oscar il avait voir si MickaĂ«l pensait la mĂȘme chose " C'est pas sympa Ă avouer,mais je pense pareil que toi ! J'ai toujours dit qu'il fallait mieux avoir des regrets plutĂŽt que des remords,autant assumer ce qu'on fait parce qu'on a eu envie de le faire au lieu de se lamenter sur son propre sort parce qu'on pas eu la force de faire quelque chose... " C'Ă©tait lancĂ©,dans une banale discussion ces paroles seraient passĂ©es normalement sans un double sens mais pas dans ce cas prĂ©cis ils se draguaient. Fallait ĂȘtre aveugle pour ne pas le comprendre et ĂȘtre sourd pour ne pas l'entendre,elle entrait dans son jeu parce qu'elle en avait envie tout comme il le voulait lui aussi." Tu t'es toujours sous-estimĂ©...MĂȘme le soir des Hamptons " Elle l'avait eu ce souvenir en tĂȘte Ă lui aussi de l'avoir,un petit flash-back ne lui ferait pas de mal et puis personne d'autres ne pouvait entrer dans sa tĂȘte .Elle baissa la tĂȘte prit un stylo Ă encre qu'elle fit jouer entre ses doigts et Ă©crivit un semblant de dĂ©but de plan,c'Ă©tait plus histoire de remplir la feuille que de rĂ©flĂ©chir et c'Ă©tait aussi la seule maniĂšre qu'elle avait trouvĂ© pour Ă©viter son regard un peu trop pesant,mĂȘme lorsqu'il se mit Ă parler de sa petite normal aprĂšs tout qu'il en ait une de petite amie,mĂȘme si ce n'Ă©tait pas forcĂ©ment facile Ă digĂ©rer,NON il ne l'attendrait pas pour avait d'autres choses Ă faire et cela avec sa nouvelle petite-copine qu'elle dĂ©testait dĂ©jĂ ..." Superbe sourire ? Hum' je penche plutĂŽt pour mon joli corps mais va pour sourire...Et sinon je sors depuis quelque temps avec Dylan je ne pense pas que tu le connaisses " InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re " La meilleure façon de cĂ©der Ă la tentation [...] Mickael Mer 11 FĂ©v - 1740 Le souvenir qui remontait tout de suite dans la tĂȘte du jeune homme aprĂšs avoir parlĂ© avec June Ă©tait le jour de leur premiĂšre rencontre. Il sortait d'un cours comme d'habitude il s'Ă©tait ennuyĂ© Ă mourir et avait dans l'idĂ©e de sortir avec quelques potes pour aller trainer en ville. Rien de bien extraordinaire me direz vous ! Mais ce qu'il faut aussi savoir c'est que la juste devant lui alors qu'il rangeait ses livres il vit passer une jeune fille qui Ă©tait avec lui en cours de littĂ©rture et il Ă©tait tombĂ© amoureux d'elle au premier regard. N'Ă©tais-ce pas ce que l'on appelait la un coup de foudre ? A vrai dire MickaĂ«l en avait eu seulement deux dans sa vie, un pour June qui l'avait frappĂ© comme s'il s'Ă©tait prit un poing dans la figure et qu'il ne voulait absolument pas se relever sous aucun pretexte et cette sensation c'Ă©tait faite de nouveau ressentir lorsqu'il avait aperçut June un jour alors qu'elle discutait tranquillement dehors avec une copine. Mais la rencontre avec June Ă©tait assez marrante Ă vrai dire, il la revoyait avec sa sucette dans la bouche comme elle Ă©tait fan des sucettes Ă cette Ă©poque ! D'ailleurs sa n'a pas vraiment du changer a part qu'elle le montre un peu moins maintenant qu'on est Ă la fac !MickaĂ«l avait donc absolument envie de la revoir, il avait donc immĂ©diatement pensĂ© a la plus grande confiserie de la ville oĂč d'apres ses amis elle allait a chaque fois en revenant des cours. Il monta donc dans sa voiture vite fait et se dirigea vers ce fameux magasin. Il entra Ă l'interieur avec le coeur battant a 100 Ă l'heure. Il ne savait mĂȘme pas ce qu'il pourrait bien lui dire ou faire lorsqu'il lui parlerait enfin mais il voulait juste... l'inviter a sortir un de ces jours ! Il n'Ă©tait mĂȘme pas sur qu'elle accepte mais apres tout qui ne tente rien n'a rien ! Il fit donc le tour des rayons pendant 15 minutes mais ne la trouva pas ce qu'il trouvait plutot Ă©trange d'ailleurs ! Il ressortit donc les mains dans les poches et déçu d'avoir fait tout sa pour rien ! Quand soudain, il entendit une jeune fille tempĂȘter contre sa voiture, il leva alors la tĂȘte et un sourire vint Ă©clairer son visage lorsqu'il s'aperçut que c'Ă©tait elle. Il s'approcha doucement et lui demanda tout simplement si elle avait besoin d'aide, elle lui rĂ©torqua que sa voityure Ă©tait en panne et qu'il ne fallait pas ĂȘtre einstain pour le voir ! Il ria en y repensant car sur le coup sa rĂ©plique l'avait dĂ©stabilisĂ©, lui qui pourtant savait tellement bien y faire avec les filles d'habitude perdait ses moyens... que se passait-il ? Il lui proposa donc de la ramener chez elle puisque sa voiture etait la ! Elle accepta et il put enfin faire connaissance avec la jeune fille ce qui l'enchanta au plus haut point ! Il arriva enfin devant sa maison et tourna sa tĂȘte vers elle pour lui dire enfin que ce n'Ă©tait pas une coincidence s'il s'Ă©tait justement trouvĂ© la bas, en fait il voulait juste trouver le moyen de l'inviter a sortir avec lui un soir au cinĂ© ou autre ! Elle se mit soudain a sourire ce qui faisait craquer le jeune homme. Elle lui laissa un baiser sur la joue puis commenca a sortir de la voiture en lui disant qu'elle le trouvait mignon puis au moment de refermer la portiere elle revint vers lui et cette fois l'embrssa vraiment. C'Ă©tait leur tout premier baiser et MickaĂ«l ne s'Ă©tait jamais sentit aussi bien de toute sa vie... il avait connu de nombreuses filles mais jamais une comme elle. April Ă©tait diffĂ©rente mais il ressentait cela aussi pour elle aujourd'hui ! Il sortit enfin de ses rĂȘveries et la regarda mais surtout l'ecouta il ne put s'empecher de vrai que parfois la chose ou la personne que l'on veut est juste devant notre nez mais on ne s'en rend pas vraiment compte ! C'est toute la difficultĂ© de ceder ou non a la tentation... mais tu as raison c'est vraiment pas agrĂ©able d'avoir des... regrets !Bien sur que les deux jeunes gens se draguaient ! Ils Ă©taient tous les deux dĂ©ja des dragueurs nĂ©s alors quand ils se rencontraient s'Ă©tait d'autant plus chaud entre eux mais pourtant ils faisaient sa d'une maniere si subtile que seul eux pouvait comprendre et que sa faisait absolument naturel dans le dĂ©bat qu'ils devaient achever ensemble. Lorqu'elle lui rappela la soirĂ©e des Hamptons un autre souvenir lui revint en tĂȘte celui de leur premiere fois ensemble... c'Ă©tait un souvenir mĂ©morable qu'il n'Ă©tait pas pres d'oublier bien sur !Oui je sais mais c'est seulement avec toi que sa arrive va savoir pourquoi... peut-ĂȘtre que tu es trop parfaite qui sait ? En tout cas malgrĂ© tout jai beaucoup apprĂ©ciĂ©... cette soirĂ©e dans les hamptons ! Mais j'ai tout de mĂȘme prĂ©fĂ©rĂ© notre soirĂ©e devant chez toi apres la confiserie...Il ne put s'empecher de lui faire un petit clin d'oeil de nouveau et commenca a jouer avec son stylo, ils Ă©taient en train de jouer sur un terrain dangeureux mais plus ils avancaient et plus ils avaient envie d'aller plus loin ce qui Ă©tait assez Ă©trange car maintenant au lieu d'Ă©voquer des souvenirs pour eux ils voulaient simplement en faire renaitre chez l'autre. Et c'Ă©tait agrĂ©able de se souvenir de tout sa dans un sens, ils commencaient a peine a dĂ©couvrir les choses de l'amour mais MickaĂ«l n'oublait tout de mĂȘme pas la maniere dont elle Ă©tait simplement... partie !Ah je vois j'essayais de me mointrer un peu dĂ©licat mais j'avoue que ton corps est tres agreable aussi ! Surtout quand il se retrouvait pres du mien... enfin je vois que toi aussi tu as un copain, non je ne le connais pas mais je suppose qu'il doit ĂȘtre cool s'il a rĂ©ussit a te sĂ©duire ! En tout cas moi je suis avec April, tu en a peut-ĂȘtre entendu parler... Contenu sponsorisĂ© Empire State of Mind Sujet Re " La meilleure façon de cĂ©der Ă la tentation [...] Mickael " La meilleure façon de cĂ©der Ă la tentation [...] Mickael Page 1 sur 1Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumNEW YORK CITY LIFE Archives Corbeille Bac de recyclage
Dautant qu'elle ne veut rien d'autre que nous enchaĂźner Ă elle et nous raconter des salades. et la pire des salades c'est la "vĂ©ritĂ©". Il n'y a jamais de vĂ©ritĂ©. Ca n'existe pas. Ne la cherchez donc pas. Ca sert Ă rien d'autre que de vous faire mal Ă la tĂȘte. Et Ă la tĂȘte d'autrui. Cherchez la vĂ©ritĂ© c'est comme creuser sa propre
Le mal de tĂȘte est en terme mĂ©dical dĂ©fini par une cĂ©phalĂ©e. Les maux de tĂȘte font partie des dix situations les plus frĂ©quentes de consultation chez le mĂ©decin. Le mal de tĂȘte en Ă©ternuant peut affoler par la douleur intense et brutale. Nous allons dĂ©couvrir ensemble quels contextes et symptĂŽmes vous devez rechercher. Quelles vont ĂȘtre les causes du mal de tĂȘte en Ă©ternuant, qui demandent que vous alliez voir assez vite un spĂ©cialiste ?Rappel sur les cĂ©phalĂ©es secondairesLe mal de tĂȘte ou cĂ©phalĂ©e en terme mĂ©dical est une douleur ressentie au niveau du crĂąne ou du visage. Quasiment une personne sur dix souffre de migraine. La cĂ©phalĂ©e va quelquefois avoir un retentissement sur sa vie sociale ou mal de tĂȘte en Ă©ternuant est habituellement une cĂ©phalĂ©e secondaire, câest-Ă -dire liĂ©e Ă une cause organique locale neurologique, ORL, ophtalmologique ou sera capital de bien comprendre les symptĂŽmes qui devront amener Ă consulter chez le gĂ©nĂ©raliste, afin de ne pas passer Ă cĂŽtĂ© dâune maladie plus grave. 96% des cĂ©phalĂ©es sont bĂ©nignes, câest-Ă -dire non grave. Mais il est important dâen distinguer la sont les symptĂŽmes urgents dans le mal de tĂȘte en Ă©ternuant ?Toute cĂ©phalĂ©e brutale doit faire suspecter une pathologie liĂ©e aux vaisseaux cĂ©phalĂ©e progressive doit ĂȘtre gĂ©rĂ©e comme une tension trop Ă©levĂ©e au niveau du maux de tĂȘte fĂ©brile doivent ĂȘtre pris en charge comme une inflammation de lâenveloppe qui entoure le urgentesLes maux de tĂȘtes associĂ©s Ă de la fiĂšvre et des vomissements intenses sont des critĂšres dâ mal de tĂȘte est sur tout le crĂąne, intense et trĂšs brutale. Rechercher aussi si le mal de tĂȘte est progressif, mais exagĂ©rĂ© par la toux, lâeffort ou par la position allongĂ©e. Le caractĂšre inhabituel du mal de tĂȘte est capital Ă vous ĂȘtes gĂȘnĂ©s Ă la lumiĂšre ou au son et que votre nuque est votre entourage trouve que votre attitude est diffĂ©rente et que vous rĂ©agissez moins bien Ă leur vision double qui est dâapparition avez constatĂ© une perte de poids ou une fatigue qui attitude adopter si vous avez un mal de tĂȘte en Ă©ternuant avec un ou des signes cliniques urgents ?Il est primordial dâaller consulter un docteur dans lâoptique quâil vous examine. Le mal de tĂȘte en Ă©ternuant ne demande pas constamment une prise en charge urgente, car la majeure partie des causes sont non de maux de tĂȘte en lien avec une pathologieVous vous Interrogez, Ă quoi peut bien correspondre mes maux de tĂȘtes aprĂšs une Ă©ternuement ? Des fois vous ferez facilement le diagnostic car vous serez malade ou aurez des signes qui vous guideront. Nous allons lister les diffĂ©rentes causes qui peuvent expliquer ces douleurs Ă la tĂȘte ou au la plupart des cas de figures, on ne retrouve pas de causes Ă ces cĂ©phalĂ©es. Si les cĂ©phalĂ©es trainent dans le temps, alors Ă ce moment-lĂ on diagnostiquera une cĂ©phalĂ©e chronique. Les pathologies de maux de tĂȘte primaires sont la migraine, la cĂ©phalĂ©e de tension ou lâalgie vasculaire de la causes principales de mal de tĂȘte en Ă©ternuantCauses vasculairesThrombose veineuse cĂ©rĂ©braleUne veine du cerveau peut se fermer et engendrer des maux de tĂȘte. Les facteurs dĂ©clenchants seront la contraception aux oestrogĂšnes, un surpoids ou de lâobĂ©sitĂ©, le tabac, une infection, un trauma, une opĂ©ration, chez la femme ou aprĂšs lâaccouchement. Jâai mal Ă la tĂȘte en Ă©ternuant ! Alors il faudra chercher la prĂ©sence de nausĂ©e ou vomissements, des vertiges et/ou des troubles neurologiques perte de sensibilitĂ© ou motricitĂ©, une perte du langage, une perte de vision dans un champ visuel. Tous ces symptĂŽmes rentrent dans le cadre du syndrome dâhypertension intracrĂąnienne. Il est important de consulter un spĂ©cialiste ou aux urgences si vous prĂ©sentez plusieurs de ces symptĂŽmes sous-arachnoĂŻdienne HSAIl peut arriver un mal de tĂȘte en Ă©ternuant, qui pourra ĂȘtre grave et qui signe la prĂ©sence de saignements autour du cerveau. LâhĂ©morragie sous-arachnoĂŻdienne est une hĂ©morragie qui survient brutalement dans lâenveloppe qui entoure le cerveau. La pathologie la plus frĂ©quente dâhĂ©morragie est une rupture dâanĂ©vrisme. Pour simplifier, une rupture dâanĂ©vrysme est une rupture dâune malformation artĂ©rielle. Les symptĂŽmes vont ĂȘtre un mal de tĂȘte brutal et sĂ©vĂšre, le plus souvent accompagnĂ© dâune altĂ©ration de la conscience. Les signes cliniques accompagnants seront parfois des vomissements en jets, une gĂȘne Ă la lumiĂšre photophobie ou au son phonophobie. Parfois il pourra exister des troubles neuro avec perturbations de la motricitĂ©, sensibilitĂ© ou de la parole. Il faut se mĂ©fier des douleurs dâun seul cĂŽtĂ© et provoquĂ©es Ă lâ vous consommez de la cocaĂŻne Ă forte doses ou Ă grande frĂ©quence, les maux de tĂȘte peuvent ĂȘtre rĂ©vĂ©lateurs dâune artĂ©rielleSi vous avez une hypertension artĂ©rielle connue ou non, celle-ci va parfois sâaccompagner de maux de tĂȘte tout Ă fait normaux souvent placĂ©s Ă lâarriĂšre de la tĂȘte et surtout le matin. Les cĂ©phalĂ©es sâaccompagnent souvent dâacouphĂšnes, de vertiges, de saignements de nez, de fatigue voir dâinsomnie. Le mal de tĂȘte en Ă©ternuant peut correspondre Ă cette nezMatin, nuitLe syndrome de vasoconstriction rĂ©versibleLe syndrome de vasoconstriction rĂ©versible SVCR est une anomalie fugace de la tonicitĂ© des artĂšres cĂ©rĂ©brales. LâĂąge moyen est de 42 ans, surtout chez les femmes. Le SVCR Ă©volue la plupart du temps sans nouveau symptĂŽme aprĂšs un mois. Le mal de tĂȘte est brutal, avec des cĂ©phalĂ©es en coup de tonnerre, souvent dĂ©clenchĂ©es par lâactivitĂ© sexuelle ou lâeffort. Jâai un mal Ă la tĂȘte en Ă©ternuant et que mon mal de tĂȘte disparaĂźt de lui-mĂȘme, alors vous avez sĂ»rement un SVCR. Pensez Ă aller prendre RDV chez votre gĂ©nĂ©raliste afin de confirmer le diagnostic ORLUne sinusite aiguĂ« est une inflammation du sinus, avec des cĂ©phalĂ©es. Les signes cliniques sont des maux de tĂȘte aggravĂ©s en se baissant ou se penchant en avant. Les douleurs sont localisĂ©es au niveau des sinus et avec la sensation que votre cĆur bat Ă cet emplacement. La fiĂšvre et un nez obstruĂ© avec un Ă©coulement sale pourront accompagner ces rhinite simple peut provoquer ces mĂȘmes douleurs Ă la douleurs dentaires intenses sont le plus souvent associĂ©es Ă des maux de tĂȘte latĂ©ralisĂ©s du mĂȘme cĂŽtĂ© que la douleur mal de tĂȘte se prĂ©sente en Ă©ternuant, il est fort probable que vous ayez une pathologie de la sphĂšre autres possibilitĂ©s de maux de tĂȘte moins frĂ©quentesLes infections comme les mĂ©ningitesUne cĂ©phalĂ©e avec de la fiĂšvre va ĂȘtre sans doute une mĂ©ningite cours de mĂ©ningite aiguĂ«, le mal de tĂȘte est habituellement fĂ©brile et avec une raideur de nuque et des vasculairesThrombose veineuse cĂ©rĂ©braleUne veine du cerveau peut se fermer et engendrer des douleurs Ă la tĂȘte. De ce fait il faudra chercher la prĂ©sence de vomissements, des vertiges et/ou des troubles neurologiques sensibilitĂ© ou motricitĂ©, une altĂ©ration du langage, une anomalie dans votre champ visuel.Causes des articulationsBeaucoup de pathologies articulaires de la colonne cervicale ont comme symptĂŽmes des douleurs Ă la tĂȘte, exemple lâarthrose. Pathologies pulmonairesTabacLa consommation de tabac peut engendrer des maux de tĂȘte en Ă©ternuant. Ceci peut ĂȘtre expliquĂ© par le manque dâoxygĂšne dans le sang gĂ©nĂ©rĂ© par le prise de drogues qui agissent sur les vaisseaux sanguins, comme le cannabis, lâecstasy, les amphĂ©tamines, certains mĂ©dicaments contre la dĂ©pression, lâibuprofĂšne ou encore les dĂ©congestionnants oraux, peuvent entrainer un syndrome de vasoconstriction rĂ©versible des vaisseux. Le mal de tĂȘte est brutal avec des cĂ©phalĂ©es en coup de consommation de cannabis et de cocaĂŻne pourront ĂȘtre la cause de cĂ©phalĂ©es tumeurs ou abcĂšsCes maux de tĂȘte sont aggravĂ©s par lâalcool, la fatigue, la toux et la position allongĂ©e, alors que la position debout attĂ©nue la douleur ; les cĂ©phalĂ©es sont bien souvent plus importantes en fin de nuit et matinales et diminuent en cours de journĂ©e. Les cĂ©phalĂ©es peuvent ĂȘtre associĂ©es Ă des vomissements. Ăa commence progressivement mais peut arriver brutalement. Les symptĂŽmes seront des troubles de la sensibilitĂ© ou de la motricitĂ©, une altĂ©ration du langage ou une perte de la vue dans un champ consultation mĂ©dicale dans le cadre dâun mal de tĂȘte en Ă©ternuantDans la majoritĂ© des cas, vous allez en consultation un spĂ©cialiste pour connaĂźtre la cause de votre mal de tĂȘte. Vous avez besoin de connaĂźtre la rĂ©ponse Ă votre question. Pour quelle raison jâai mal Ă la tĂȘte en Ă©ternuant ? Nous allons dĂ©tailler rapidement ce quâun gĂ©nĂ©raliste va vous demander et questionsPour commencer, il va vous demander votre Ăąge, vos antĂ©cĂ©dents, vos traitements, vos facteurs de risques, un traumatisme rĂ©centâŠIl va vous demander depuis quand sont prĂ©sents vos cĂ©phalĂ©es. Est-ce que ce genre de maux de tĂȘte est connu ou inhabituel ? Il demandera de prĂ©ciser lâemplacement, le type, lâintensitĂ©, les signes associĂ©s ou les situations aggravantes froid, lâeffort sportif, chaud, drogues.Il va rechercher si vous avez dâautres symptĂŽmes, comme le vomissement, la fiĂšvre, fatigue, une gĂȘne Ă la lumiĂšre ou une gĂȘne au son, des douleurs diffĂ©rentes, des troubles dentaires, ORL ou des yeux ou des anomalies vous venez dâaccoucher, il va demander comment sâest dĂ©roulĂ© lâaccouchement et les suites de cliniqueLe docteur prendra votre tempĂ©rature, la tension artĂ©rielle et la glycĂ©mie vous examinera en entier, auscultera cĆur et les poumons, vous fera un examen neurologique, ORL, ophtalmo et des examens complĂ©mentairesIl rĂ©alisera selon son diagnostic des mal de tĂȘte en Ă©ternuant peut concorder Ă plusieurs maladies. Souvent cela sera Ă©vident et non grave, cependant quelquefois il sera nĂ©cessaire de voir un gĂ©nĂ©raliste pour avoir un diagnostic dĂ©finitif.
. 128 327 338 27 493 322 318 67
elle fait mal a la tete parole